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Estonius
3 494 abonnés
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2,5
Publiée le 9 novembre 2021
MJ'ai toujours eu un faible pour Jean Rollin, ce sont des choses qui ne s'explique pas. Cela dit essayons d'être objectif. Les dialogues sont ringards (Si les films de Jean Rollin marchent mieux à l'étranger qu'en France, c'est tout simplement parce que la médiocrité des dialogues s'expose moins) Les acteurs sont à la ramasse, Jean-Loup Philippe en tête, mais Nathalie Perrey n'est pas mieux et ne parlons pas des sœurs Castels. On remarquera la présence de quelques actrices X : Claudine Beccarie, très classe, mais qu’on aurait aimé voir plus longtemps, Martine Grimaud (bof), Sylvia Bourdon (bof) et Béatrice Harnois (chic). Le comble du ratage étant atteint avec la scène du métro. Et puis ça se traine pas mal. Peu d'érotisme dans ce film (malgré les tenues vaporeuses) ce qui est un comble pour du Rollin, (excepté la conclusion et l'amusante scène de pose avec Béatrice Harnois), Alors que sauver ? Une certaine ambiance, Rollin est un amoureux des vieilles pierres et cette admiration transparait à l'écran d'autant que la photographie est réellement magnifique mettant en valeur des décors naturels judicieusement choisis. Et puis il y a cette dernière scène d'une beauté à couper le souffle… L'affiche de Caza est également magnifique.
La carrière de Jean Rollin est riche en films fantastiques plutôt étranges et spéciaux. S'il est vrai qu'elle comporte un grand nombre de navets, on notera cependant la présence de quelques films plutôt originaux et même assez fascinants. Dans Lèvres de sang, l'histoire, partant d'un scénario simple, se retrouve chargé d'une certaine poésie, notamment lors des scènes nocturnes. Les apparitions de femmes vampires vêtues de longs voiles transparents et se déplaçant dans les rues obscures de Paris sont de beaux moments où l'on retrouve la poésie si particulière de l'univers du cinéaste. Même s'il comporte des points faibles coutumiers à Jean Rollin et des incohérences (le tueur dans le métro), Lèvres de Sang offre un spectacle surréaliste, poétique et même assez envoûtant. Le meilleur film de Jean Rollin avec la Vampire Nue.
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1,0
Publiée le 20 mai 2012
Passons très rapidement ce tout petit film de Jean Rollin qui porte bien son titre, film d'atmosphère avant tout situè dans le Paris by night du milieu des annèes 70! La prèsence de Jean-Loup Philippe dans le rôle principal apporte un peu de relief à l'ensemble mais nous sommes bien loin de certaines rèussites du genre! Les actrices sont pour ainsi dire mauvaises et tortillent du cul durant tout le mètrage en se baladant à moitiè à poil entre le cimetière du coin et les ruines rolliniennes. "Les lèvres de sang", en dèpit de l'amateurisme de l'interprètation et du manque cruel de moyens où se mêlent surrèalisme, vampirisme et èrotisme, est rèservè uniquement aux inconditionnels du genre! Dôtè d'un titre pourtant prometteur, l'ensemble ne convainc qu'à moitiè, et tire le meilleur dans les scènes nocturnes aux alentours du Trocadèro et dans son final sur la plage dieppoise du côtè de Pourville! Rollin ètait capable du meilleur comme du pire! Malgrè des qualitès indèniables en matière de mise en scène, ce film appartient nettement à la catègorie n°2 avec les impayables apparitions de Martine Grimaud, Bèatrice Harnois, Claudine Beccarie et Sylvia Bourdon, ègèries du porno des seventies qui, scènaristiquement parlant, remontent guère le niveau de l’intrigue! Pour puristes aimant les ruines, les femmes nues et les faux raccords...
Malgré tout ce qui est dit et écrit sur Rollin je savais bien que je tomberais sur un film de lui qui me plairait et c'est le cas avec Lèvres de sang ; étrange film au rythme languissant mais d'une réelle beauté et d'une certaine poésie. Le scénario est pas trop mal (même s'il n'est pas entièrement exploité) même si quelques moments sont foireux (le tueur dans le métro) de plus les apparitions de la charmante Annie Belle sont drôlement agréable pour les yeux (ainsi que les autres vampires dénudées). Un cinéma particulier, un film d'épouvante non fait pour effrayer mais pour se laisser pénétrer par l'imaginaire presque à en être envoûté. Plusieurs plans dans Lèvres de sang sont magnifiques.
Un aspect très naif sinon plutôt gothique, rend ce film captivant à regarder; & de toute façon loin toute ornière très aisée: N'écoutons pas les mauvaises langues...
Réminiscences, amour fou, immortalité et transgression : ça doit être le scénario d'un film de Jean Rollin au plus près de l'inspiration surréaliste. A mon sens c'est un de ses films les plus réussis.
Très très lent et démonstratif, ce film est, pour moi, un des films les plus lourds du réalisateur. Il n'empêche, l'histoire est bonne, les décors, jolis, et certaines scènes sont très réussies. Loin d'être mon préféré, cependant.