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Max Rss
197 abonnés
1 767 critiques
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1,5
Publiée le 19 mars 2019
Tout commence par cette course poursuite (mal filmée il faut le dire) où deux filles habillées en clown sont poursuivies par on ne sait qui. Ensuite une des deux filles provoque un homme se met à courir, elle se fait rattraper dans les bois et on assiste à une scène très sensuelle, à ce moment là on se dit que l'on va assister à quelque chose de navrant... Puis l'univers de Rollin se met en place: le cimetière avec une ambiance toujours très macabre et puis le château fort. Et puis viennent les scène d'érotisme, de pornographie par moments et Rollin s'attaque même aux rapports lesbiens... Le tout est mal interprété, filmé lentement mais toujours avec la même pointe de poésie. C'est du Rollin pur souche, c'est mauvais mais il faut reconnaître qu'un certain onirisme se dégage du décor.
Le début c'est n'importe quoi avec cette course-poursuite mal filmée ou 2 filles déguisées en clown essaye d'échapper à on ne sait qui puis une fois habillées normalement l'une d'elle drague un mec et s'en suit presque un défilé à la Benny Hill. Enfin elles arrivent dans un château habité par un vampire. Pour l'instant le plus mauvais Rollin que j'ai vu.
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12 398 critiques
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1,5
Publiée le 2 février 2014
Dans le château des orgies, peut-on être vierge et vampire ? Telle est la question! Comme toujours Jean Rollin tourne très vite avec deux comèdiennes non professionnelles qui font pratiquement n'importe quoi! Les idèes, bonnes ou mauvaises, naissent sur le plateau de ce "Requiem pour un vampire" tant le scènario original ne l'est guère même sous ses airs de film expèrimental: deux jeunes filles s'enfuient d'un ètablissement de redressement, piquent une voiture qui, après divers rebondissements (course poursuite du pauvre avec la police, mort de leur complice...), se planquent dans un cimetière puis dans un château dans lequel habite un vampire! A l'instar de Jesùs Franco, Rollin sait surprendre et vous jeter aux yeux l'inoubliable sèquence, cela ne dure qu'une poignèe de secondes mais cet instant là peut friser le gènie telle la chauve-souris libidineuse et butineuse ou ce piano dans le cimetière! Du Rollin pur jus avec une ambiance macabre à souhait, des excès sexuels en tout genre et un soupçon d'expressionnisme...
Une suite onirique et macabre avec des séquences s'approchant au plus près du porno hardcore (SM et lesbien, on est au début des années 70, du sexe non simulé au cinéma). C'est à la fois très mauvais genre et émerveillant. A sa manière c'est aussi un beau film sur l'initiation et la finitude. Un très bon Rollin.