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chrischambers86
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3,0
Publiée le 15 janvier 2015
Entre Robert Hossein et Catherine Spaak, les apparences sont trompeuses. "Madamigella di Maupin" fait scandale au cinèma de minuit lors du cycle « Littèrature et cinèma » que nous prèsente l'ami Patrick Brion! Adaptè du roman de Thèophile Gautier, ce petit classique de Mauro Bolognini a ètè tournè au milieu des sixties et au milieu d'une succession de sketches que sont "I tre volti" en 1965 et "La donna è una cosa meravigliosa" en 1966! Pour la petite anecdote, c'est le premier long-mètrage de Bolognini en couleurs, mais curieusement, le rèalisateur italien semble dèçu du rèsultat! L'unique film aventureux qu'il signe n'est jamais à la hauteur du roman de Gautier! Reste Catherine Spaak, excellente en Magdeleine de Maupin / Thèodore, où le cinèphile nostalgique rêvera en sa compagnie de libertè et d'aventures! Un personnage fèminin haut en couleur qui a souvent pressenti dans l'existence des hommes des côtès obscures...
On pourrait croire qu'au vu du reste de sa filmographie Mauro Bolognini s'offre une récréation avec Le Chevalier de Maupin mais en fait ce film n'est pas un réel film de cape et épées mais une jolie histoire d'amour avec des propos pertinents sur l'homosexualité. Tout cela à travers de magnifiques paysages et aussi parfois de l'humour malicieux. Quant à l'interprétation elle est de qualité Robert Hossein en capitaine rustre mais ayant bon coeur, Catherine Spaak très charmante et un amusant Tomas Milian en amoureux transi.
Un film assez plaisant, qui rappelle la série des "Angélique", avec en plus Robert Hossein. Mais on est à des années lumières de "Boys don't cry" où le personnage féminin pouvait ressembler effectivement à un garçon. Ici, on se dit qu'il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir qu'il s'agit, surtout lorsque celle-ci s'habille en femme lors de la scène finale. Il faut bien le reconnaître, cette niaiserie gâche beaucoup le film.
Le chevalier de Maupin est un film de cape et d'épée assez banal dans son ensemble. L'histoire de cette aristocrate qui se déguise en homme et a qui il arrive nombre d'aventure, n'est quère originale, manque souvent de crédibilité mais aussi et surtout de punch dans sa mise en scène. Au niveau de l'interprétation, je retiendrais la sympathique performance de la belle Catherine Spaak ( intéressante dans le Chat à neuf queues de Dario Argento ) dans le double rôle qu'elle possède, et aussi celle de Tomas Millian ( excellent dans Saludos Hombre ) dans celui d'Albert, le poète. Il s'agit d'une oeuvre de Mauro Bolognini qui ne rentrera pas dans les annales, dommage car il possède une bien jolie photographie de Roberto Gerardi et des décors et costumes qui sont très soignées.
Le Chevalier de Maupin est l’unique réalisation de Mauro Bolognini dans le genre cape et d’épée. Filmé sans rythme, sans punch et surtout sans conviction, avec une direction d’acteur relâchée dont seule Catherine Spaak émerge entre un Robert Hossein pas vraiment présent et un Tomas Milian grimaçant. Si le réalisateur, lui même homosexuel, apporte quelques réflexions intéressantes sur ce sujet, la fibre érotique que contient un tel sujet se révellera bien tard. En effet, après nous avoir gratifiée d’une héroïne à peine travestie qui fait appel à la clémence du spectateur pour croire que les mâles environnant ne s’aperçoivent de rien, la partie qui se déroule dans le bordel apporte enfin quelque intérêt, (avec Ottavia Piccolo dans un petit rôle). Quant au volet aventure il n’est ni drôle, ni intéressant, mais mal filmé. Bolognini était déçu du résultat, comme quoi il était lucide le monsieur ! Pour inconditionnel de Catherine Spaak seulement.
Trouvant sa propre adaptation de Téophile Gautier décevante, Mauro Bolognini est un peu dur avec son "Chevalier de Maupin" amusant et bien mené par un Robert Hossein hilarant et une Catherine Spaak sexy en diable dans son uniforme militaire...
Mauro Bolignini raconte l'aventure picaresque et initiatique d'une jeune fille de l'aristocratie fuyant la guerre habillée en soldat. Faisant route aux côtés du mâle capitaine Alcibiade, recruteur de volontaires pour ces guerres en dentelle et sorte de Don Quichotte au petit pied. Madeleine, devenue Théodore, sème le trouble par son physique et son charme équivoques... Le personnage travesti de Catherine Spaak introduit, dans film soigné et joliment costumé, une comédie amoureuse qui s'amuse des désirs interdits qu'inspire l'héroïne. Le chevalier de Maupin, ainsi que Madeleine se nomme, ne compte, en effet, pas tant de soupirantes que de soupirants, parmi lesquels Alcibiade, à l'évidence troublé et honteux. Robert Hossein, habitué aux rôles de séducteurs cyniques, trouve ici un emploi sympathique qui touche presque à l'autodérision. Il forme avec la charmante Catherine Spaak un aimable duo au sein d'un casting italien (co-production oblige) moins brillant. Cependant, Bolognini n'est pas Monicelli et pas précisément un amuseur. Aussi, cette comédie fondée sur la confusion des sexes parait manquer de truculence, d'un scénario, adapté de Théophile Gautier, plus imaginatif et d'une action plus ample.
Les trois plus belles réussites du scénariste Charles Spaak : le scénario de "La Grande Illusion", celui de "La Fin du jour", et sa fille Catherine, véritable bombe ultra-sexy. Et donc Catherine Spaak dans le rôle d'une jeune femme qui se travestit en homme et qui surtout arrive à se faire passer pour un homme, ça promet niveau érotisme piquant. Mais pour rendre tout cela un minimum crédible cette adaptation du roman de Théophile Gautier, il aurait peut-être fallu faire un minimum d'effort pour travestir l'actrice. Là, il y a rien, juste un costume masculin, juste une perruque tout aussi masculine style Louis XV mais rien au niveau maquillage du visage. Et on est censé croire que les autres personnages puissent croire que le... enfin la protagoniste soit un homme. Déjà cela n'aide pas à se plonger dans le film. Mais si on ajoute un doublage déplorable des comédiens italiens, des scènes d'action pauvres et bâclées et un rythme cahoteux, là on regarde le tout d'un œil amorphe. Mauro Bolognini, habituellement réalisateur de drames (trop !!!) froids et dont c'est le seul film d'aventures, n'était pas du tout fait pour le genre. Reste que Catherine Spaak est un régal à regarder, que Robert Hossein donne une certaine épaisseur en officier courageux mais non dénué de fragilité, surtout en ce qui concerne le domaine des sentiments, et sauvent le film de la médiocrité la plus profonde.
Ca ne vaut même pas la peine d'être vu. Il est frustrant de voir le manque d'investissement total de toute les personnes qui ont contribué à sa création. Le scénario est trivial et sans brio, Robert Hossein sans aucun talent, et le montage laisse à désirer, à croire qu'il fût fait par des amateurs. Il reste Catherine Spaak et la photographie qui aident à avaler la pillule.
je mets rarement le maximum, mais là : bravo ! . Excellent film et tout parfait ! Note aux modérateurs, je suis réalisateur, diplômé de la fax de cinéma, et suis aussi reduser (çàd que je tourne en Caméra Red, et aussi AAtonien -Cantar X2) . Je peux vous tartiner sur tous les aspects d'un film, à la fois d'un point de vue théorique comme pratique. Je donne des cours à des jeunes. Un film est un voyage, le passager décrit ce qu'il a vécu. Selon l'angle de sa formation, selon son passé, son état du moment, il vous écrira quelque chose. VOUS ne pouvez décider ce qui est une critique d'un film ou pas, il n'existe pas de canevas pour l'art ni pour son ressenti. Qui êtes vous pour censurer ainsi ? Avez vous fait un film dans votre vie pour comprendre ce que c'est ?