Il y a déjà longtemps que j'ai vu "La pourpre et le noir", mais j'en garde un excellent souvenir. Superbe film sur l'activité de résistance au Vatican, il comporte des scènes de haute tension , comme celle où le personnage de Gregory Peck est dans le viseur de l'officier allemand qui le surveille. Le même Gregory Peck nous livre une belle leçon d'interprétation: je crois me souvenir d'un passage où son personnage va jusqu'à se déguiser en bonne soeur! Franchement, voilà un excellent film.
Une histoire vraie, poignante, avec de bons acteurs, mais qui souffre aussi des problèmes classiques des téléfilms. En 1943, les forces nazies ont envahi Rome. La neutralité du Vatican est néanmoins respectée. Mais le prêtre Flaherty (Gregory Peck) en profite pour cacher des résistants et autres combattants. Le lieutenant colonel Herbert Kappler (Christopher Plummer), chef des SS d'Italie, tente de faire assassiner Flaherty... La réalisation est soignée: le cadrage est bon, la mise en scène agréable, les mouvements majoritairement réussis, la profondeur de champ pas toujours très efficace et les prises de vues un peu faibles. C'est propre mais ça manque de charme. Le scénario comprend plusieurs scènes assez efficaces, le rythme est plutôt efficace malgré des longueurs. On évite de nous montrer le Vatican et la religion catholique comme les sauveurs du monde et c'est une bonne chose. Il n'y a pas vraiment d'incohérences mais quelques gros clichés des films traitant de la Seconde Guerre mondiale. Les rebondissements ne sont pas toujours très efficaces mais le climax est plutôt bon. Les acteurs sont bons, ils sont crédibles et font passer beaucoup d'émotions. Les personnages ne sont pas trop stéréotypés mais pas très attachants. Les dialogues ne sont pas mémorables mais fonctionnent. La photographie a une lumière pas désagréable et des couleurs assez variées, mais les années n'ont pas épargné l'image qui en pâtit beaucoup. Le montage est simple et manque un peu de rythme et d’originalité. Les décors sont beaux mais vides, les costumes réalistes et la musique efficace. "La Pourpre et le Noir" est un téléfilm pas génial mais assez efficace.
Excellent! On est plongé dans un des moments méconnus de l'histoire qui mérite qu'on s'y intéresse: les bonnes oeuvres du discret et bienfaisant Pie XII qui couvrait aux Vatican nombre de réfugiés. Les acteurs jouent avec talent et le merveilleux théâtre qu'est la ville de Rome se prête parfaitement au film, grandiose.
Inspiré de faits réels La Pourpre et le Noir relate la détermination de l'homme d'Eglise Hugh O'Flaherty a sauver des vies humaines au nez et la barbe des nazis. Tourné à Rome ce téléfilm voit un affrontement rugueux entre Peck et Plummer (l'un dans le rôle du prélat l'autre dans celui du colonel SS) et c'est d'ailleurs leur face à face qui fait tout le sel de La Pourpre et le Noir car le réalisateur Jerry London semble ici moins inspirée que pour son magnifique feuilleton Shogun. La mise en scène manque d'intensité dramatique et durant la 1ère heure l'histoire a du mal à se mettre en place, à signaler que c'est Morricone qui signe la musique de La Pourpre et le Noir. Pas déplaisant à voir mais peu mémorable malgré son sujet.
film absolument merveilleux qui relate une histoire vraie et qui dit la verité sur les actes de resistance heroiques du vatican(avec une touche d'humour qui est parfaitement la bienvenue)
Assez déçu par ce tête à tête où le méchant l'emporte largement en matière de charisme et même, il fallait le faire, dans l'empathie. Ce Colonel SS Allemand est fier d'entrer à Rome en vainqueur, il plastronne devant sa famille et ne rêve que d'une chose : se débarrasser au plus vite d’éventuels sources de trouble, les soldats réfugiés. Sa hiérarchie est sévère avec lui, il est sévère avec le peuple romain. En face de lui, l'incarnation du bien, un homme libéral qui aime forcément l’humanité toute entière parce qu'il est bon, il est pour la démocratie, la liberté religieuse, il a de l'esprit, de l'entregent et il est forcément colérique, car il ne supporte pas l'injustice. Bref, à part avoir lu "Indignez-vous" de S. Hessel, ce personnage n'a aucune personnalité et on ne sait pas ce qui motive un Irlandais de sa trempe à aider des Anglais... Morricone ne signe pas ici sa meilleur BOF et le scénario reste dans les sentiers du vu et revu. Pas de surprise ni de rires, ni même d'offices religieux, juste une très belle scène au Colisée et de belles vues de Rome.
Disons le de suite, ce superbe film est à voir même à la télévision s’il ne passe en salles. C’est un magnifique exemple des services rendus par le cinéma pour apprendre aux nouvelles générations l’histoire du passé de leurs grands parents. Il est extrêmement utile pour aider nos jugements politiques. Nous sommes très loin de l’art cinématographique, seules les images et le talent des deux acteurs principaux comptent, c’est une sorte de leçon d’histoire agrémentée d’anecdotes captivantes, plus ou moins imaginaires destinées à capter nos émotions et à nous en imprégner. Le personnage pourpre et le personnage noir ont réellement existé, iIs se trouvent dans les manuels d’histoires tels qu’ils sont dans le film avec peut-être un peu de positif en plus pour le pourpre et de négatif en moins pour le noir. L’action se passe à Rome (ville ouverte comme Rossellini l’a si bien montré) entre les 9 et 10 septembre 1943 et le 5 juin 1944. C’est aussi une histoire de foi chrétienne et de pouvoir. La comparaison entre l’entrevue de Pie XII et Monseigneur O’Flaherty dans les caves du Vatican est à faire avec celle du reischsfüher Himmler et du colonel Herbert Kappler à la Kommandantur. Les dialogues ne manquent pas de grandeur. Certes, de nombreux reproches peuvent être fait sur ce film, les plus important concernent les cotés démonstratifs ou humoristiques parfois mal venus mais, compte tenu de l’importance du sujet, ils sont à balayer d’un revers de main.
Deux merveilleux acteurs : Gregory Peck et Christopher Plummer qui interprètent magistralement un cardinal Irlandais au Vatican qui résiste aux nazis en sauvant des réfugiés et des juifs et en face le colonel SS aux ordres d'Himmler. C'est tiré de faits réels le cardinal ayant été Monseigneur Hugh O'Flaherty. Un film méconnu en France à découvrir
On ne pourra pas reprocher à Jerry London sa force de conviction dans cette évocation d’une page héroïque de la résistance au nazisme : une histoire vraie, celle d’un homme incroyable, un prélat, qui sous toutes les coutures (charbonnier, soldat, postier…) réussira à tromper la vigilance des militaires postés tout autour de Saint-Pierre, prêt à l’abattre s’il franchit la ligne blanche. Mais le ton est parfois un peu léger pour un sujet aussi grave, qui le devient véritablement quand le cinéaste se repose sur la confrontation entre ses deux héros, Gregory Peck et Christopher Plummer, le curé et le gestapiste. Ce film remis au gout du jour par Itv studio ne bénéficie malheureusement pas d’une restauration et l’image en pâtit Pouren savoir plus
Très bon téléfilm de 1983 sur le fonctionnement de l'aide apportée aux alliés en fuite au Vatican durant la Seconde Guerre mondiale, alors en territoire neutre et libre.
Raconte l'horreur perpétrée par les nazis à Rome avec l'assassinat des nombreux civils italiens et l'immense aide apportée par le prêtre irlandais Hugh O'Flaherty pour les cacher provisoirement, au détriment de sa propre vie et de la désapprobation du pape de lui apporter son soutien personnel.
La photographie est bonne et les dialogues sont sans aucune mesure avec les productions actuelles.
L'acteur Gregory Peck alors âgé de 67 ans est parfait dans ce rôle (même si le prêtre catholique irlandais qu'il incarne n'était âgé que de 45 ans en 1943) et est bien dirigé par le réalisateur Jerry London.
A voir car d'intérêt historique avec de bonnes interprétations.
Excellent film, qui n'a pas la réputation qu'il mérite ! La tension est palpable du début à la fin, les acteurs brillants... Tout simplement grand et beau !