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Estonius
3 335 abonnés
5 452 critiques
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0,5
Publiée le 25 juillet 2018
Dès le début on sait que ça va être mauvais avec ce dix-millième "j'y vais t'y, j'y vais t'y pas ?" qui ne sert strictement à rien. Sinon c'est un survival mixé avec des effets spéciaux dont on se fout complètement tellement c'est ridicule, on ne raccroche à rien, c'est d'une bêtise à pleurer, on s'ennuie, et on finit par se désintéresser complètement du sort de cette bande d'andouilles. D'ailleurs, est-ce vraiment du cinéma ?
Quand on a plus aucune idée est que l'on a des personnages fort voila ce qu'il en sort,un affrontement de franchises qui n'a aucun intérêt. Artistiquement pauvre le film n'a comme but premier que celui-ci, d'attirer le spectateur dans les salles en utilisant deux icônes du cinéma fantastique. Que l'on réuni à l'écran non pas pour créer quelque chose de neuf,mais pour faire marche le tiroir caisse.
AVP: Alien vs. Predator est un film purement commercial. Rassembler deux grands monstres du cinéma hollywoodien était une bonne idée mais il fallait pour ça un bon scénario et des idées crédibles. Bah, niveau scénario on a pas du tout ça. La mythologie Alien part dans tous les sens avec ce film et n'a d'ailleurs qu'un rôle mineur. Tout est concentré sur le Predator, n'ayant pas vu les films, je ne sais pas si tout ça est une bonne idée. Les acteurs font juste leur boulot même si Sanaa Lathan est quand même assez attachante et plus charismatique. Les effets spéciaux sont réussis et les combats Aliens/Predators sont une bonne surprise. Le film a rarement d'idées de mise en scène ou de scénario et les seules passent trop vite ou sont vite oubliées. Niveau références, c'est sympa de voir Charles Bishop Weyland mais du coup ça perd toute crédibilité avec Aliens le retour. La musique accompagne le film sans qu'on soit vraiment dans le rythme. Vous l'aurez compris, AVP est un film qui dépasse à peine la moyenne. On peut largement s'en passer.
Le jeu vidéo était mieux, déjà il faisait plus flipper et on avait une vraie confrontation entre ces 2 monstres sacrés de l'horreur. De plus, l'histoire est un peu tirée par les cheveux, enfin si les effets spéciaux sont potables (parce qu'ils ont quand même pas mal vieillis), ça reste trop sombre et sans assez d'action. De toutes façons l'idée de départ est naze car le Predator est bien plus balaise, il explose tout le monde donc pas photo et pas de film normalement, ou un court métrage...
Une honte pour le cinéma de genre que de réunir ces deux monstres sacrés du cinéma dans un film pathétique et indigent à souhait qui ne témoigne que d'une chose : la prétention des boîtes de productions et des réalisateurs hollywoodiens. On ne s'attaque pas aux chefs-d'œuvre du genre en ayant si peu de talent et des épaules aussi fragiles!
Si ce film donne envie vu qu’il tire deux personnages mythiques de la science-fiction, il n’en reste pas moins une méta bouse ! Tout est nul : les dialogues, le scénario, la mise en scène, le jeu des acteurs, les effets spéciaux ! En plus de ça, j’en ai marre des productions de fox ou ils ne peuvent pas s’empêcher d’incorporer le mot dieu dans tout leur film à un moment ou un autre !
Perso vu les critiques je m'attendait a un gros navet bien frais mais finalement j'ai surkiffe le film [spoiler]avec les ralentissement pendant les scenes d'action et tout le reste . Bref il est tres bien comme film.
Les deux monstres sacrés que sont Alien et Prédator ont des univers particuliers, codifiés et pas forcément compatibles ; on peut d'ailleurs se demander s'il était bien utile de les confronter. L'affrontement qui en résulte paraît certes alléchant mais l'énorme attente des fans des deux franchises ne peut objectivement mener qu'à une catastrophe. Paul W. Anderson, réalisateur spécialisé dans la série B, ne se pose pas la question et c'est peut-être ce qui sauve son film du naufrage annoncé. Il en fait, consciemment ou non, un sous-produit qui n'a rien à voir avec les grands classiques dont il s'inspire... Du coup, on n'est pas tenté de faire une comparaison ce qui aurait été fatal à « AVP » ! Là, on a une petite série B de science-fiction, pas si fauchée que ça, qui arrive même à distraire le spectateur le plus indulgent. Le résultat aurait pu être bien pire et entacher durablement la réputation de deux très grands méchants du cinéma. Ouf, soulagé !
Je m'attendais à voir un vrai navet et j'ai été agréablement surpris ... Certes notre Ripley préférée n'est plus du voyage, mais j'ai été ravi de voir qu'enfin un scénario d'alien puisse être relativement simple ! Ce n'est pas le film du siècle, mais ce film a au moins le mérite d'avoir une idée : Découverte d'une Pyramide, prédators qui ont une reine aliens en captivité, les prédators ado passent un rituel en exterminant le plus d'aliens possible ... bref rien de transcendant, mais le scénario est logique et plutôt bien construit. L'histoire se tient et devient même plutôt accrocheuse au fil des minutes. Un bon moment.
Film purement récréatif cet Alien vs Predator est tout de même franchement décevant quand on pense au potentiel qu il représentait. Aucun scénario, des dialogues insipides prononcés par des acteurs de secondes zones. Les effets spéciaux sont assez réussis et font passer le moment.
Une insulte aux fans d'Alien, de Predator et de science-fiction. " C'est notre planète, c'est leur combat " : mon cul. Le combat dont ils parlent est extrêmement léger car presque inexistant. En effet, peu d'affrontements entre les deux races et au lieu de ça, on se farcit 80% du film à suivre une bande de scientifiques golmons qui fait office de chair à canon. Au début du film, le chef de l'expédition les catégorisent comme le fin du fin de la science... Si c'est effectivement le cas y'a quoi de s'inquiéter mais quoiqu'il en soit, personne y croit une seule seconde tellement ils sont cons et inutiles. Le réalisateur a été incapable de combiner les bons éléments de chacune des sagas en un film correct, il a juste tapé le tout dans des sous-sols et a crié "allez-y mettez vous sur la gueule". En bref, pas de scènes de baston culte, mauvaise exploitation des Aliens aussi bien que des Predators, un fin téléphonée nulle à chier et un focus majeur du film sur la seule race dont tout le monde se branle : les humains.