Imagerie percutante marquée du goût de la provocation. Enchaînements d'une logique excentrique. Nombreuses images au grand pouvoir de fascination. Style abrupt et direct. Interprétation stylisée. Ce film est tout simplement, avec un chien andalou, un film véritablement poétique.
L'Âge d'or, film remontant aux prémices du mouvement surréaliste, est une légende. On décortique, ou plutôt on essaye de décortiquer, des sens, des significations, des messages dans ce bric à brac de situations absurdes, burlesques. Mais le film n'est pas si décousu qu'il n'y parait, en effet le sens n'a pas besoin de la logique pour se faire comprendre. Le film est une analyse passionnée et passionnante de la situation sociale, culturel dans société des années 30. La passion est y peinte sous de nombreuse couture. C'est aussi un film extrêment corrosif, d'autant plus la scène finale est sûrement la plus grande baffe donné à l'Eglise Catholique dans l'histoire du cinéma.