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AMCHI
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3,0
Publiée le 24 juillet 2010
Un colt pour une corde est un western humain, le ton du film est assez triste mais l'histoire finit sur une note d'espoir. C'est un bon western mais la réalisation manque de vivacité, le rythme du film est plutôt lent mais jamais ennuyeux.
Un superbe western digne de figurer parmi les meilleurs, il est très original et touche à de nombreux sujets en y faisant profondément réfléchir, son rythme particulier s’y prêtant à loisir. Sans doute réservé aux grands amoureux du cinéma qui fait rêver, celui qui n’existe plus et demande amour et culture. Il commence comme un western classique série B, il se poursuit avec l’obstination et la vengeance, il rencontre la folie puis se transforme en superbe histoire d’un couple romantique insolite. Tout cela agrémenté d’une foule de détails constamment intéressants. Dès la fin, j’ai eu envie de le revoir pour mieux apprécier ce qui m’a forcement échappé tant Kotcheff y a mis son cœur et tout son talent. Arch et Billy c’est l’amitié biblique interrompue, Billy deux chapeaux trouvera en Esther son prolongement. Ce western attachant contient une véritable leçon d’humanité.
Le scénario va s'avérer bien plus malin que prévu, mettant en place le canevas habituel de la traque mais en instillant trois paramètres essentiels, à savoir la relation inter-générationnelle entre le briscards et le métis, le côté psychologique particulier du shérif et la condition des amérindiens à l'issue de la conquête de l'Ouest. Pas vraiment de relation père-fils, le lien entre les deux outlaws reposent avant tout sur la solitude, le métis se rapprochera pour les mêmes raisons d'une autre personne tandis que le briscards précisera l'importance de ne pas rester seul. il y a aussi des peaux-rouges renégats, aussi dangereux que pathétiques, conséquences en filigrane d'une souffrance plus profonde. Mais à y regarder de plus près, le plus intéressant est le shérif, sûr de lui, confiant, terre à terre, pragmatique, tout pour lui doit être logique et cohérent et comme il le dit lui-même sa vie est été façonnée sur ces principes de base, une personnalité qui va pourtant vaciller à cause d'un "racisme ordinaire" forcément inhérent à son époque, tandis que certains y verront aussi une variation autour de la Bible. Un très bon cru des seventies. Site : Selenie
Un duel (à quatre) dans les grands espaces. Les paysages sont superbes et le film s’attarde sur cette poursuite au milieu de rien après ce long préambule. C’est d’ailleurs là que tout commence. Le film est dur car la douceur n’arrive pas à pénétrer les cœurs. Il faudra attendre la fin pour voir se profiler un espoir. Entre temps, chacun cherche son ennemi. C’est pas mal avec peu d’action au final mais ce n’est pas le plus important.
Tel un diamant brut, ce western crépusculaire offre une belle surprise. Brut comme les superbes paysages qui nous sont offerts (même si le film a été tourné en Israël), brut comme la rudesse de ce pays (dans le contexte du film), brut comme les hommes qui y vivent, brut comme ces coups de colt qui résonnent, brut enfin, car sans complaisance, ni mélancolie, Ted Kotcheff nous offre un antihéros joué superbement par Grégory Peck. Peu de repaire, un western qui reste trop méconnu et qu’il est plaisant de découvrir.
Western tardif (1975) réalisé par Ted Kotcheff futur auteur du premier « Rambo ». On y trouve déjà un certain savoir-faire dans les scènes de brutalité et dans la démonstration de la violence, le film est d’ailleurs assez âpre et dur, la mise en scène est plutôt sèche. Le propos quant à lui fait dans le pessimisme, même s’il se termine sur une note positive. Un western typique de la démystification de l’Ouest opéré à la fin des années 60 et dans les années 70.
Un film d’itinérance, crépusculaire et contemplatif, réalisé par Ted Kotcheff, vous savez le réalisateur du mythique « Rambo » des années 80. L’excellent Gregory Peck interprète un hors-la-loi vieillissant en cavale qui entretient un rapport quasi filial avec un jeune métis plutôt maltraité par les forces de l’ordre représentées par le tenace et irascible, un brin raciste, Jack Warden. Le déroulé du film est assez lent, mais ponctué par des scènes de violence. La scène du tir au fusil Sharp est impressionnante, ce bruit de balle qui s’éternise dans la pesanteur du désert (israélien, film tourné au Proche Orient). Et puis, il y a toutes ces trouvailles : l’attaque des Indiens (quasi travestis avec robe, bijoux et ombrelle), la jeune femme soumise à un fermier machiste et qui en bégaie. La fin est superbe, dramatique pour les vieux cow-boys, mais optimiste pour les jeunes protagonistes. Un film « réaliste » tourné en 1974 qui s’éloigne du mythe du Far-West idéalisé version années 50 et de la version « sale, bête et méchant » des westerns spaghetti des années 60. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Saisissante surprise que ce western de l’iconoclaste Ted Kotcheff (Wake in fright et First blood, quand même !). L’attention portée à l’authenticité, aussi bien dans la description du quotidien que dans la psychologie des personnages, atteint un degré rare - impossible de ne pas penser à Impitoyable, mais dans une histoire qui prend bien plus des chemins de traverse. Car rien ne se déroule comme on pouvait s’y attendre ici : la traque des bandits donne lieu à une sorte d’errance tranquille et les moments de tensions sont désamorcés par la relative nonchalance du personnage interprété par Gregory Peck, très surprenant dans son positivisme forcené. Les rapports entre les protagonistes obéissent à leur logique propre, en dehors des règles du genre (les hors la loi ont une rigueur morale, une douceur et un sens de l’amitié qui font défaut au représentant de la loi, particulièrement obtu… mais obsédé par l’idée de comprendre l’autre ! Les indiens sont débiles et erratiques et le couple de pionniers réserve bien des surprises). Cela n’empêche ni le suspens (tout peut arriver en permanence, d’où une tension bien plus grande que dans le commun des westerns), mais aussi un rapport à la violence bien plus réel et saisissant (quand on est blessé ici, cela dure longtemps avant de trépasser). Et c’est finalement sur une note d’émotion vibrante que se termine ce surprenant western qui mérite une place au panthéon que ne lui a pas encore donné la postérité.
La mise en scène manque d'action et s'avère assez classique dans son genre, mais ce western mérite le détour pour la prestation charismatique de Gregory Peck et pour son histoire assez insolite et étrange du début jusqu'à une fin qui est par ailleurs assez émouvante.
dommage que je n'ai pas été une actrice américaine née 30ans avant parce que je suis tombée amoureuse de billie two hats ^^ desi arnaz superbement choisi pour ce film dommage qu'il n'est pas eu une carrière plus importante!