On peut encore être surpris par Un Western aujourd'hui et même à la fin des années 60. Le Charisme presque étouffant
de G.Peck
contre-balance avec l'attitude presque monolithique de La femme et l'enfant.
R.Mulligan
adopte lui de composer son film en deux parties distinctes mais qui se rejoignent. Le début semble indiquer un certain classicisme , les paysages,les cavaliers,la petite tempête de sable....puis bascule dans une sorte de polar à l'ancienne en pleine nature pour se refermer un temps en huis-clos angoissant. Un habile mélange des genres que les critiques précédentes soulignent avec justesse. La question de sauvagerie et de la violence est relative au contexte même si le western-spaghetti a déjà banalisé ce code. Ici on revient un peu à l'essentiel, mais le danger caché dans un buisson,un bruit de bois sec,un roulis de pierre c'est aussi cela la magie de ce western, la nature est aussi actrice au premier plan.C'est tout de même en happy end que se termine ce petit bijou à redécouvrir.