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James Cocody
11 abonnés
350 critiques
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3,5
Publiée le 12 juillet 2023
Avis personnel. A côté d'un climat de mystère plutôt bien rendu et d'une belle photographie qui n'est pas sans rappeler les ombres de la nuit viennoise dans "Le troisième homme", on a une intrigue dont le point de départ (révélé à la fin, évidemment) est un peu léger pour justifier le traumatisme du héros. Grégory Peck, excellent, jouait déjà les amnésiques pour cause de choc émotionnel dans "La maison du Docteur Edwardes" (Hitchcock) tourné 20 ans plus tôt et plusieurs scènes évoquent fortement ce film. Seul vrai personnage féminin de l'histoire, Diane Baker n'a qu'un rôle assez insignifiant et, joué de manière un peu trop mélodramatique à mon goût, il en devient parfois irritant. Les seconds rôles sont vraiment un peu top caricaturés mais sont bien utilisés pour la gradation du suspense. Vaut la peine d'être vu, sans aucun doute.
4 541 abonnés
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1,0
Publiée le 14 juin 2021
Réalisé par Edward Dmytrck et mettant en vedette Gregory Peck, Diane Baker et Walter Matthau il y a de superbes vues de la ville de New York en 1965 on pourrait se demander comment ce film peut être si mauvais. L'histoire défie la croyance et la crédibilité. En fait même à la fin du film lorsque tout a été expliqué aussi artificiel que cela puisse être nous n'y croyons toujours pas. Ou on ne comprend pas tout. Gregory Peck réalise soudainement et sans explication logique qu'il souffre d'amnésie partielle depuis deux ans. Ou deux jours lui-même n'en est pas sûr. Et s'il ne peut pas faire la différence comment pouvons-nous avoir une opinion positive sur ce film. Il y a une femme-fatale (Baker) qui peut ou non être de son côté je n'en suis toujours pas sûr un détective privé (Matthau) qui en est à sa première affaire. Il y a aussi Jack Weston dans le rôle du tueur à gages et la bande-son de Quincy Jones la plus inappropriée que l'on puisse imaginer. J'ai vu Mirage pour la première fois quand j'avais 22 ans j'en ai 60 maintenant et je l'ai revu cette semaine. Je ne l'aimais pas à l'époque et encore moins maintenant...
Après une coupure de courant et un accident mortel dans son immeuble de bureau, David, comptable, voit des inconnus lui tourner autour, et lui réclamer quelque chose qu'il ignore posséder. Peu à peu, le malheureux se rend compte qu'il est victime d'amnésie ! Polar urbain fleurant bon le cinéma paranoïaque des 60's (on pense à la trilogie de la paranoïa de Frankenheimer à quelques reprises), "Mirage" dispose d'un début aussi intrigant qu'efficace. Scènes en forme de cauchemar éveillé, héros acculé par des événements et une jungle citadine qui jouent contre lui, noir et blanc bien tranché, montage percutant : le film n'ennuie aucunement, et s'avère très moderne dans son suspense. On bénéficie également d'un Gregory Peck en forme en homme qui refuse d'admettre son amnésie, puis cherche à fouiller dans son passé tout en étant conscient que la vérité va le déranger. Les seconds rôles ne sont pas reste, de Walter Matthau en détective débutant mais roublard, à George Kennedy en sinistre sbire, ou Kevin McCarthy en collègue trouble. En revanche, le personnage de Diane Baker est assez artificiel. De même, la conclusion de l'histoire, bien que satisfaisante, est finalement assez simple. Aussi "Mirage" fait-il sans doute partie de ces films très efficaces à la première vision, mais moins à la seconde.
Un film qui fait vraiment penser au "prisonnier". Tout le monde est ligué contre lui et la fuite dans la jungle urbaine est palpitante. Le style aussi noir et mystérieux avec cette fin explicative sur le secret de sa découverte. Assez intriguant et avec du suspense.
Un suspense étonnant, servi par le toujours impeccable Gregory Peck. La mise en place est une merveille de réalisation, perturbante à souhait, les alternances d'ombre et de lumière mis au service du film avec beaucoup de talent. L'histoire déroule sans à-coups jusqu'au dénouement final, avec des acteurs bien dans le ton et un sens du timing quasi parfait. A la rigueur, seule la révélation finale est assez curieusement expédiée et aurait mérité un traitement mélodramatique plus poussé. Mais ne boudons pas notre plaisir car le résultat est plus que satisfaisant.
En 1965 Edward Dmytryk après un retour mouvementé au premier plan suite son témoignage devant La Commission des Activités Anti-Américaines est au bord de la retraite. Quant à Gregory Peck, son heure de gloire semble passée à seulement 49 ans. Les deux hommes sont réunis par Universal pour ce thriller paranoïaque de bonne facture tiré d'un roman d'Howard Fast. On pourra regretter qu'assez rapidement le dénouement de l'intrigue s'impose au spectateur faisant tomber à plat des rebondissements un peu stéréotypés. On a certes fait mieux dans le domaine, mais Gregory Peck assure et l'ensemble du casting avec lui.
Bon, finalement la résolution du mystère n'est pas si extraordinaire et on se dit que dans d'autres mains que celles du très professionnel Edward Dmytryk, « Mirage » aurait pu être un grand film... Celui-ci est toutefois suffisamment solide et bien construit pour que l'on suive ces aventures avec un certain intérêt, les différents rebondissements apparaissant relativement crédibles, tout comme les personnages, notamment secondaires, à l'image d'un Walter Matthau comme souvent dans une forme olympique. Ajoutez à cela une dimension paranoïaque parfois de bonne facture, ainsi qu'un élégant duo Gregory Peck - Diane Baker, et vous comprendrez que l'œuvre ne peut être qu'un minimum digne d'intérêt, surtout lorsqu'elle est photographiée dans un beau noir et blanc comme ici. Légèrement anecdotique, mais très honorable.
L'idée de départ est bonne: un amnésique qui redécouvre son passé avec le spectateur. Mais le scénario est assez confus, l'intrigue amoureuse inutile, le dénouement grand guignolesque... Heureusement G Peck sauve le film.
Ce qui m'a plu c'est la place du spectateur dans ce film, il n'est pas inactif. Il est au même point que le personnage qui a perdu la mémoire, il découvre petit à petit les mystères de son passé avec celui-ci. Les retours en arrière qui cassent à chaque fois la temporalité de l'intrigue, m'ont paru plutôt convaincants. La liberté prise dans ce film m'a un peu surprise au début. Je suis tout à fait d'accord pour dire que l'histoire d'amour n'est vraiment pas convaincante. De plus, elle ralentit carrément l'action, mais pourquoi pas si c'est pour éviter une crise de nerfs au spectateur. La bande sonore est vraiment pure et parfaite pour ma part. Un film qui parle aussi de la cupidité des hommes. Un bon thriller pour moi. Gregory Peck, toujours aussi parfait, rien à dire.
Un thriller de la veine paranoïaque sur le péril nucléaire caractéristique du début des années 60. Tantôt parfois imprévisible mais souvent prévisible, ce film vaut surtout pour le charisme de son comédien principal Gregory Peck bien que l'action du film soit rondement mené. J'aurais peut-être été plus indulgent envers ce film si les scènaristes n'avait pas eu la mauvaise idée de méler à l'action du film une histoire d'amour aussi inutile que peu convaincante. Reste quand même un film honnête.