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RAYENE M.
21 abonnés
313 critiques
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4,5
Publiée le 27 février 2022
Un film satirique et vraiment drôle avec des situations bizarres et comiques. J'ai aimé ce film léger bien que je trouve que les autres films de Stephen Show sont plus drôles : Shaolin Soccer et Crazy Kung Fu
Quand il est question de bouffe, je ne suis jamais loin et lorsque en plus c’est associé au réalisateur Stephen Chow, la gourmandise n’en est que plus grande ! Mettons les pieds dans le plat ; se lancer dans The god of cookery c’est entrer dans un univers particulier rythmé par un humour absurde. Pas d’étonnement donc à voir une boulette tellement élastique qu’elle sert à jouer au ping-pong ou d’atterrir au cœur d’un monastère avec 18 moines de bronze Shaolin. Pour assaisonner le tout, les comédiens n’y vont pas avec le dos de la cuillère quand il s’agit d’interpréter avec excès leurs rôles respectifs. Une comédie qui date de 1996 mais qui a su conserver toute sa saveur, à recommander aux fans de Food Wars ou Le petit Chef pour les plus vieux d’entre nous.
Parler d’un film de Stephen Chow a toujours été compliqué, tant ils sont débiles, absurdes et clairement ciblés pour un public dont les Occidentaux sont un peu ostracisés (pas mal de gags homophobes et xénophobes).
Eh bien ce God of Cookery est bien plus proche d’une comédie occidentale que les précédents travaux de Stephen Chow. La construction de l’intrigue est plutôt réussie et les gags un peu moins “localisés“ qu’avant. Cependant, on notera encore quelques gags très chinois, avec des gros plans sur des acteurs vraiment très théâtraux. Le trio formé de Stephen Chow, Karen Mok et Siu-Kei Lee est vraiment efficace, Vincent Kok est un bon méchant et on retrouve les habitués, Tats Lau, Kai Man Tin et Man-Tat Ng. Le film a encore 20 ans de retard sur ce qu’on faisait aux USA en 1996, mais il reste quand même très drôle et rattrape presque son retard dans les 20 premières minutes, vraiment hilarantes, avant de baisser clairement de pied pendant 20 autres minutes. Le reste du film est très drôle, mais rien n’égalera ce prologue de fou, bien meilleur que tout ce qu’a fait Chow auparavant.
God of Cookery possède donc le meilleur de Chow mais aussi des éléments plus classiques et bien moins drôles que son début. Quand on commence aussi fort, dur de tenir la barre tout le film.
Disons que le monde de la comédie hong-Kongais est défitivement délirant et garde une singularité prenante, à la hauteur du talent de Stephen Chow, roi invétéré d'aujourd'hui. Th God of cookery puisse sa force en l'invraisemblance de son scénario, qui séduit toutefois facilement et avec une distinction certaine. A savourer pour les fans !