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chrischambers86
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3,0
Publiée le 8 mai 2013
Un accident, une obsession, un mensonge...Attention, les âmes sensibles sont prièes de s'abstenir! Pourquoi ? Parce que nous sommes dans le sillage d'un Cronenberg et que "Dans ma peau" est à voir avec une extrême prècaution car l'immersion est brute de sensations fortes! Pas d'absolu sans part maudite, c'est le choix de ce film particulièrement glauque où l'on y voit une femme qui èprouve une fascination morbide sur son corps en s'infligeant des mutilations! Une descente aux enfers aux scènes d'autodestructions très impressionnantes interprètèe par une hallucinante Marina de Van, pour qui les blessures ne sont que l'ultime rempart contre le vide de l'existence! Une oeuvre marquante dont il est difficile d'en sortir indemne...
Attention film choc !!! Le drame psychologique d'une femme en proie a l'auto-mutilation... L' interprétation est impeccable ,rigoureusement indispensable dans ce genre de film.
Un film francais qui ne manque pas d'originalité, et qui n'oublie pas de nous faire travailler. Une oeuvre qui me laisse paradoxalement, sur ma faim, et qui souffre peut être d'un éventuel dénouement avec l'intrigue de la vie profésionnelle et privée de l'héroine. A conseiller aux plus vampires des cinéphiles.
Extrêmement dérangeant, "Dans ma peau" nous plonge dans univers totalement inconnu qu'est l'auto-mutilation. Un film choc qui montre sans détour ce syndrôme incompréhensible. Les scènes sont dures, mais on aurait aimé en apprendre plus sur cette maladie pour peut-être la comprendre un peu mieux.
Ce n'est pas un film pour les âmes sensibles. Marina de Van dérange avec le portrait de cette femme névrosée, troublante dans sa fragilité. Elle nous fait partager le drame de son héroïne consciente de ce qu'elle fait, mais ne pouvant s'en empêcher. Laurent Lucas est comme d'habitude très bien.
Film d'une audace narrative inouïe, doublée d'une des expériences visuelles les plus fortes que le cinéma ait jamais produit. Tout ceux qui ont vu ou plutôt subie cette autodestruction dans la mutilation compulsive, ont peut être compris que le rapport à notre corps n'est que la métaphore matérialisée, la réification, de notre rapport a notre moi profond, les deux étant unis par un lien irréversible. Or, contrairement a ceux qu'on pourrait penser ce masochisme effréné ne témoigne pas d'une haine de soi, mais d'un amour de soi radical confinant à un narcissisme absolu, qui trouve son acmé dans "l'auto-anthropophagie". Cette oeuvre inclassable, que certains pourraient trouver sordide, n'est rien d'autre que l'histoire d'amour d'une personne pour son corps: cette source de plaisir et de douleur infinis. La réalisatrice nous montre seulement que l'automutilation (aussi destructrice soit-elle) et la volonté de souffrir, peuvent être la garantie de notre équilibre psychique et la certitude d'une jouissance exacerbée basée uniquement sur l'autosatisfaction mutilatoire. Le film de De Van part du principe qu'étant aliéné dès notre enfance par un corpus normatif intransigeant: moral, social, légal... notre corps devient notre ultime espace de liberté, le dernier endroit sur lequel on puisse marquer, graver au sens propre ses sentiments. Pourtant, là aussi le regard des gens, leur incompréhension, explicite efficacement leur intolérance, la société elle-même dépouille notre être de notre corps, objet public, puisque son utilisation même dans l'intimité est règlementée. Oubliant ainsi de comprendre le caractère souvent vital de ce type de pratique, qui est avant tout l'extériorisation d'une introspection douloureuse mais cathartique. Pour toutes ces raisons ce film est un chef d'oeuvre, peut être inégalable de par cette volonté hautement transgressive de réappropriation forcée ( par la mortification) de notre être matérialisé (le corps).
Quel esprit malade peut écrire ce genre d'histoire ? Et quel esprit tout aussi dérangé peut-il le produire pour en faire un film ? Il n'y a rien, pas d'histoire, pas de fin, pas d'explication, pas d'interprétation... Juste des scènes d'autodestruction et d'auto-cannibalisme gratuites. Plus ça avance plus c'est inepte et inregardable. Aucun intérêt.
Chiant. Oui, ça doit être le mot... On a beau attendre, se dire qu'on va avoir une fin surprenante (ou pas tant que ça, bref...) mais non. Rien. Il ne se passe rien durant tout ce film. Pas d'action, alors peut-être un peu de réflection ? Même pas. On se retrouve devant quelques scènes qui font mériter au film son interdiction aux moins de 16 ans, histoire de montrer qu'on peut oser, c'est qu'on a des couilles ici... Et on ne donne rien : pas de conclusion, pas de plan de réflexion. Faut pas déconner, si vous voulez aimer, débrouillez-vous. En fait, c'est surtout qu'il n'y a rien de tout ça : on a affaire ici à un film purement masturbatoire, qui part de nul part et ne va nul part. L'auto-mutilation est un simple prétexte. Pas une seule expression ne filtre des acteurs... Ce film est un désastre.
J'ai trouvé ce long métrage extrêmement perturbant et déstabilisant. Il est certain, que tout le monde ne pourra voir ce film tellement il est dûr. La réalisatrice qui est elle même la protagonist va, au fil du temps, voué un culte et une adoration psychotique à sa peau d'ou le titre. Et plus on avance dans le temps et plus la situation s'aggrave jusqu'à se que la fin nous laisse dans l'interrogation. Je vous laisserai découvrir. Mais il est vrai que ça seigne, et ce sont des scènes de tortures personnelles qui nous mettent presque dans l'embarras, parfois à la limite du supportable. Laurent Lucas, jouant son mari, est comme d'habitude très bon. Il commence à avoir l'habitude de ce genre de films et ça se voit. La mention "Interdit au moins de 16" est largement justifiée, à bon entendeur...mais je le recommande pour ceux à qui ça dit. Sur ce bon film à toutes et à tous !
Film magistral et dérangeant. Troublant serait un mot plus juste. Le but n'est pas de choquer pour amener le spectateur à comprendre quelquechose. Ainsi, ceux qui espère voir un film sur l'automutilation, sur la douleur que cela engendre, sur les raisons qui la provoque, sur les moyens de s'en sortir, e.t.c. seront déçus. Ce film n'a pas une vocation de documentaire. Encore moins s'agit-il d'un mélo sur une pathologie mentale. La seule fonction du film est de provoquer un émoi. Mais pas un émoi simple comme le dégout ou la compassion. Le véritable trouble vient de lidentification que l'on peut faire avec le personnage. L'héroïne est tout à fait normae, elle n'a visiblement aucun probleme personnel. Rien ne la pousse à se détruire. Mieux : son rapport au corps semble tout à fait naturel. Son autodestruction est tout aussi éprouvante que sensuelle. On arrive même vite à trouver ses mutilations normales et l'on se dit qu'on pourrait etre à sa place. La question restera donc en suspens après le film : pourquoi ne sommes nous pas à sa place ? Qu'est ce qui nous empêche de devenir monstrueux. Chacun trouvera sa réponse, mais le trouble restera. Cette marque indélébile est celle d'un grand film, assurément. J'applaudis de mes mains en sang !
Je suis d'accord pour dire que marina de van est jolie , elle ne joue pas vraiment bien et les dialogues sonnent faux , mais ce n'est pas si grave ...
la où je ne suis pas d'accord , c'est associer l'automutilation à ce film , ce que fait esther dans le film n'est pas crédible une seule seconde , c'est un étalage dégoulinant de chair associé à du cannibalisme, ce film ne pose aucune question, marina de van a confié ne s'etre jamais mutilé , on nage ici en pleine science fiction , parler de l'automutilation de cette façon c'est vraiment de l'irrespect pour ceux et celles qui en souffrent.
Comme Ozon, Marina de Van croit inventer la poudre. Au travers d'histoires où le spectateur est vite las d'attendre un événement digne d'intérêt. Porté de vrais/faux rebondissements en vrais/faux rebondissements, qui au lieu d'augmenter l'intensité du récit, nous replonge dans l'ennui intellectuel le plus total, jusqu'à l'engourdissement "alzeimerien". De plus , je décerne la palme de l'arrogance et de la suffisance intellectuelle à Marina de Van, lorsqu'elle s'imagine qu'aucun acteur ne pouvait avoir suffisament de talent pour interpréter le rôle principal de sa réalisation (à moins que tous aient refusé), si tant est qu'il y en ait une.
Dans ma peau est un film qui ne peut pas laisser indifférent. Ce film traite de manière crue un sujet délicat : l'automutilation. Cependant, même si jouant évidemment beaucoup sur l'étalage (ici aucun répit n'est donné au spectateur, le subjectif est absent), Dans ma peau parvient même à placer une dose d'humour noir dans son déroulement et ne tombe pas dans un esprit malsain, mais nous montre plutôt le désemparement du personnage principal devant cette forme de plaisir qui la dépasse.