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Julien P.
12 abonnés
30 critiques
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0,5
Publiée le 9 mars 2018
Quel ennui ! Quand on a rien à dire et qu'on veut faire croire qu'on a quelque chose à dire, il y a une méthode simple : la surenchère dans la violence. Et même la surenchère en général. Le paroxystique, c'est l'événementiel appliqué au cinéma... Une technique marketing : le film devient un événement parce qu'il montre un chapelet de scènes paroxystiques. C'est aussi l'arrière plan, le paradigme de la mentalité bourgeoise où tout doit être maximal... les carrières, les salaires, les bonus, les voitures, le carnet d'adresse, l'apparence physique et vestimentaire,la nourriture, les vins, les vacances dans l'Himalaya, la compétition sociale entre bourgeois les pousse à revendiquer continuellement les premières places dans tous les domaines et aspects de la vie... La réalisatrice revendique la première place dans le bizarre... et ce n'est pas difficile, rien de plus.
Un des seuls films qui m'a réellement fait souffrir. Comment dire... j'ai ressentis une vive douleur. Avec ce film on a mal dans sa chair jusqu'au plus profond de ses os. Peut être es-ce la quasi absence de bande son?! On ressens très bien la détresse du personnage, à ne pas conseiller à tout le monde malgré tout. En tout cas un film merveilleusement bien réalisé et joué: Un grand bravo à Marina de Van!
L'ambiance est très lourde tout au long du film, tellement lourde que j'ai eu envie d'arrêter de le regarder, ce qui est très rare. On ne voit pas grand chose mais on imagine tout, c'est très réussit. Marina de Van est sublime, mais tout au long du film j'ai souffert tout comme son personnage souffre intérieurement. Dommage, je reste déçu par la fin, traitée comme je n'aime pas, elle me laisse avec moi-même, incapaple de trouver les "clefs" du film.
Pour moi cette femme est folle, ce que l'on voit n'est que ce qu'elle vit intérieurement. Peut être qu'au présent, elle semble tout avoir pour être heureuse, et donc ça n'explique pas ce mal être, ses actes et ses souffrances, mais il doit y avoir quelque chose dans son passé, quelque chose que même son compagnon ignore. Je n'adère pas à la thèse comme quoi elle se mange parce qu'elle s'adore. Cette femme souffre, je ne sais pourquoi...
Peut être une critique de la société, elle se bat pour "paraître" normale tout du long, elle ne semble pas se comprendre elle même.
Chiant. Oui, ça doit être le mot... On a beau attendre, se dire qu'on va avoir une fin surprenante (ou pas tant que ça, bref...) mais non. Rien. Il ne se passe rien durant tout ce film. Pas d'action, alors peut-être un peu de réflection ? Même pas. On se retrouve devant quelques scènes qui font mériter au film son interdiction aux moins de 16 ans, histoire de montrer qu'on peut oser, c'est qu'on a des couilles ici... Et on ne donne rien : pas de conclusion, pas de plan de réflexion. Faut pas déconner, si vous voulez aimer, débrouillez-vous. En fait, c'est surtout qu'il n'y a rien de tout ça : on a affaire ici à un film purement masturbatoire, qui part de nul part et ne va nul part. L'auto-mutilation est un simple prétexte. Pas une seule expression ne filtre des acteurs... Ce film est un désastre.
Attention film choc !!! Le drame psychologique d'une femme en proie a l'auto-mutilation... L' interprétation est impeccable ,rigoureusement indispensable dans ce genre de film.
Quel ennui ! Le thème laissait pourtant entrevoir d'immenses possibilités mais on tombe très rapidement dans un film froid, qui n'inspire pas une seule seconde la compassion. Clou du spectacle : le jeu catastrophique des acteurs et les "blancs" (notamment entre Esther et son compagnon) très mal maîtrisés. Quant aux pseudos scènes "" gores "", on s'en lasse très très vite.
Ce film est vraiment déroutant , enigmatique , et irritant ...Je me suis meme demandé pourquoi j'avais loué ce film ...surtout lors des scènes les plus trash ...mais justement une seule étoile ..parceque la réalisatrice nous dégoute par simple suggestions ...on ne voit rien ..du moins pas grand chose ..Mais on entend ..on imagine...et c'est cela qui est le plus dur...j'ai à plusieurs reprise failli éteindre le programme...et ça c'est fort...!..bref vraiment dérangeant.. Mais voilà , l'on s'ennuit un peu , puis pourquoi parler de mutilations..je ne suis pas certaine que ça en soit ..il s'agit ici véritablement d'anthrophagie...de se manger ...de s'adorer meme...alors que la mutilation : n'est ce pas vouloir s'autodétruire , se détester , avoir mal à son âme...ce qui n'est pas le cas pour Ester ..qui semble avoir tous pour étre heureuse . Premiere réflexion ..or l'explication psychologique et je dirais meme plus psychiatrique n'apparait pas ...il s'agit tout simplement d'un description d'un fait...c'est un style ..mais j'adhère pas ( c'est perso).. Puis la fin m'a bien déçu...elle est baclée...rien d'autre...dommage ! Au final , je n'ai pas vraiment compris l'interet du film ..
On en ressort bouleversé, bouleversé par une extraordinaire actrice - et non moins extraordinaire réalisatrice - Marina de Van, qui porte le film sur ses épaules. Cette plongée dans l'horreur de cette pathologie fait réfléchir, et on y repense largement après le générique de fin. Petit bémol : certains comédiens, comme Laurent Lucas, apparaissent assez fades à côté de Marina, mais peu importe, "Dans ma peau" est, on peut le dire, un chef d'oeuvre.
Dans ma peau est un film qui ne peut pas laisser indifférent. Ce film traite de manière crue un sujet délicat : l'automutilation. Cependant, même si jouant évidemment beaucoup sur l'étalage (ici aucun répit n'est donné au spectateur, le subjectif est absent), Dans ma peau parvient même à placer une dose d'humour noir dans son déroulement et ne tombe pas dans un esprit malsain, mais nous montre plutôt le désemparement du personnage principal devant cette forme de plaisir qui la dépasse.
Attention les yeux ! Dans ma Peau est un véritable ovni dans la production française. Une oeuvre vraiment surprenante et un film éprouvant. Pourtant le film est un magnifique portrait de femme, qui s'enferme dans une folie destructrice dont elle est la victime et le bourreau. Regard clinique sur cette femme perturbée et fascinante, le film nous met à l'épreuve avec des scènes d'automutilation assez réalistes mais a l'intelligence de ne pas jouer avec ces effets sanguinolents et s'intéresse plus au quotidien de l'héroine de plus en plus étrange... La vision de ce film n'est donc pas une sinécure mais une vraie expérience, inédite et difficile à oublier.
Je suis d'accord pour dire que marina de van est jolie , elle ne joue pas vraiment bien et les dialogues sonnent faux , mais ce n'est pas si grave ...
la où je ne suis pas d'accord , c'est associer l'automutilation à ce film , ce que fait esther dans le film n'est pas crédible une seule seconde , c'est un étalage dégoulinant de chair associé à du cannibalisme, ce film ne pose aucune question, marina de van a confié ne s'etre jamais mutilé , on nage ici en pleine science fiction , parler de l'automutilation de cette façon c'est vraiment de l'irrespect pour ceux et celles qui en souffrent.
Film magistral et dérangeant. Troublant serait un mot plus juste. Le but n'est pas de choquer pour amener le spectateur à comprendre quelquechose. Ainsi, ceux qui espère voir un film sur l'automutilation, sur la douleur que cela engendre, sur les raisons qui la provoque, sur les moyens de s'en sortir, e.t.c. seront déçus. Ce film n'a pas une vocation de documentaire. Encore moins s'agit-il d'un mélo sur une pathologie mentale. La seule fonction du film est de provoquer un émoi. Mais pas un émoi simple comme le dégout ou la compassion. Le véritable trouble vient de lidentification que l'on peut faire avec le personnage. L'héroïne est tout à fait normae, elle n'a visiblement aucun probleme personnel. Rien ne la pousse à se détruire. Mieux : son rapport au corps semble tout à fait naturel. Son autodestruction est tout aussi éprouvante que sensuelle. On arrive même vite à trouver ses mutilations normales et l'on se dit qu'on pourrait etre à sa place. La question restera donc en suspens après le film : pourquoi ne sommes nous pas à sa place ? Qu'est ce qui nous empêche de devenir monstrueux. Chacun trouvera sa réponse, mais le trouble restera. Cette marque indélébile est celle d'un grand film, assurément. J'applaudis de mes mains en sang !
Je n'ai pas aimé du tout . Les scènes sont très choquantes et je n'ai pas du tout vu l'intêret du film. Je ne comprends pas pourquoi cette femmes se fait cela , il n'y a aucun pourquoi dans le film. Esther est supposée être heureuse , pourquoi s'auto-mutile t'elle ? Le cannibalisme , cette auto-mutilation si avancée ... Non merci pour moi
Comme Ozon, Marina de Van croit inventer la poudre. Au travers d'histoires où le spectateur est vite las d'attendre un événement digne d'intérêt. Porté de vrais/faux rebondissements en vrais/faux rebondissements, qui au lieu d'augmenter l'intensité du récit, nous replonge dans l'ennui intellectuel le plus total, jusqu'à l'engourdissement "alzeimerien". De plus , je décerne la palme de l'arrogance et de la suffisance intellectuelle à Marina de Van, lorsqu'elle s'imagine qu'aucun acteur ne pouvait avoir suffisament de talent pour interpréter le rôle principal de sa réalisation (à moins que tous aient refusé), si tant est qu'il y en ait une.