Avis : Lost in La Mancha - Page 5

Après une introduction plutot longue et plate sur la pré-production, le "film" devient beaucoup plus intéressant lors de sa parti en production alors qu'il prenait les première prise de vue...
et comme le dis le réa de la seconde équipe, tout ce qui aurait pue arrivé de pire, est arivé...
et, faut bien avouer qu'on en rie...
C dur à admettre, de voir le rêve que Gillian poursuivait pendant 10 années, se voir éffondré o abord d'un contexte de production complètement désabusé face à l'ampleur D catastrofe...
bref, émotif et comique, ce documentaire remplie toutes les fonctions et en ajoute des nouvelles, dépassant la simple utilité du documentaire, mais devenant un film à part entière

Je viens de le voir en Dvd à l'instant,c'est un bon film.

Et dire que tout cela est vraiment arrivé à Terry Guilliam, le réalisateur de l'armée des 12 singes. Un documentaire sur le tournage totalement loupé de "L'homme qui tua Don" qui laisse dire que l'on aimerait pas être à la place du pauvre Terry. Le pire qu'un réalisateur puisse subir. Problèmes de santé envers les acteurs, tempêtes en plein milieu du tournage, etc... Dramatique !

Ce film est le plus ennuyeux que j'ai vu depuis Vendredi soir avec Valérie Lemercier, la preuve je me suis endormie, ce film n'a aucun intérêt.

Note : 1/20

Le 1 c'est pour Jonny D. et Vanessa P. Et Jean R.

Mais qu'est-ce que c'est que cette production à la noix ??? Apparemment tout le monde savait que c'était soit-disant infaisable, tout était soit-disant foireux dès le début... Ils vont jusqu'à tourner sur un territoire militaire (pensant peut-être qu'il n'y aurait pas de bruit dans le ciel...)... Terry Gilliam est perturbé dès qu'il y a un mini-obstacle qui se présente devant son idéal...
Une entrée en matière bien maladroite nous raconte des idioties sur le Don Quichotte d'Orson Welles, histoire de comparer Gilliam à Welles... HUM !
Jean Rochefort a mal partout mais il se lance quand même (pensant peut-être que ses douleurs allaient partir...)... Vanessa Paradis fait des caprices de star dès le début...
Personne n'est en mesure de tourner quoique ce soit dès qu'il s'agit de modifier le planning d'une journée...
Gilliam dit "on a tous du métier mais là on est désarmés"... nan mais attendez, dès le début ils sont désarmés pour si peu ???... Ils se sentent incapables de bouger du matos et des camions sur quelques km ??? Mais qu'est-ce que c'est que cette comédie ? Au milieu vous avez Johnny Depp qui attend tranquillement qu'on lui donne un peu de boulot... on voit bien que le projet le fascine mais que c'est foutu d'avance avec une telle équipe. Il n'ose surement rien dire pour ne pas nourrir le pessimisme de Gilliam.
Rochefort doit aller à Paris pour voir son médecin, il n'est pas capable d'aller voir un médecin à Madrid pour gagner du temps.
Gilliam est pathétique dans cette "aventure", désolé de le dire. Il commence par dire à tout le monde qu'il lui faudrait 64 millions au lieu de 32 pour "bien faire". HUM ! Le mec dit "Je me repose sur les storyboards pour me sentir en sécurité"......... ARGH ! Une mentalité que Werner Herzog qualifie de lâche, je n'ai pas besoin d'en rajouter... Les storyboards, ou comment abandonner son énergie créative et son sens de l'adaptation au terrain.
On doit tourner telle scène parce que les investisseurs viennent faire du tourisme sur le plateau... On doit tourner telle scène parce que les feuilles des arbres vont bientôt tomber... MY GOD !
Gilliam devient désagréable avec l'équipe dès qu'il y a un petit problème... comme un cheval à faire avancer dans le cadre, par exemple. Aucune patience avec le cheval ! et bien sûr, on aimerait que la bête fasse tout ce qu'on veut sans problème ! n'importe quoi !
Les réunions de production s'enchainent comme s'ils voulaient battre un record de nombre de réunions...
Gilliam se marre devant des scènes tournées, censées être drôles... mais l'humour mis en scène peut paraitre juste pathétique : Depp qui se bat avec un poisson et qui lui gueule dessus... miam, ça donne envie.
Les investisseurs partis, les experts en assurace arrivent... ils viennent voir comment on va faire pour "faire sans Jean Rochefort"... HUM !... faire sans l'acteur principal, quoi. Et si on arrêtait tout, tout de suite, ça serait plus logique, non ? Heureusement, l'idée leur vient par la tête un jour, et ce film sur "l'homme qui tua Don Quichotte" ne se fait pas. Tant mieux, j'ai envie de dire.
"8h au bureau ! Petit déj pour décider quoi faire !", dit l'un des membres de l'équipe... ah, on a de l'argent pour les ptits déj, ça c'est sûr... On a de l'argent pour enchainer les paquets de clopes... Et Gilliam tient toute sa grosse tête dans ses mains. Affligeant.
Une presque-ultime réunion, ou plutôt un discours, pour annoncer à tout le monde que Jean Rochefort n'est pas sûr de tourner à cause de son état de santé... c'est triste, vraiment. Et que fait-on après un tel discours ? On applaudit !!!! WOW !!!! Je reste sans voix devant tant de connerie. Et bien sûr, on s'allume une ptite clope pour décompresser. Ridicule.
Que dire de ce docu ? C'est peut-être un bon docu, ou un bon reportage, ou rapportage, on ne sait pas trop. L'auteur ne prend pas parti, on dirait qu'il ne sait pas quoi penser de tout ce "merdier". Un "merdier" à 32,1 millions de dollars... J'en connais plus d'un qui voudrait s'y loger pour pondre un chef-d'oeuvre avec une VRAIE ENERGIE CREATIVE et MOINS D'ASSURANCE.

Fabuleux et triste à la fois. En voyant ce making of, on espère réellement que ce film verra le bout du tunnel. Seul déception: Vanessa Paradis est trop absente. En espérant que si le film se fait, Johnny Depp et sa dulcinée seront toujours de la partie.

Un documentaire hors norme sur le processus de création d’une œuvre cinématographique. Un non-making of passionnant à suivre. Une plongée apocalyptique dans la fabrication de l’homme qui tua Don Quichotte. Keith Fulton et Louis Pepe ont réussi à filmer une aventure humaine incroyable empreint de tristesse, frustration et tragédie. Un fiasco fascinant.

Nauséeux et jouissif ! Une grande et terrible leçon sur la fatalité et le Cinéma ! Plus je repense à cet échec, plus la bile m’envahit, ce spleen baudelairien que même l’absinthe ne peut dissiper… Pour un fanatique pur et dur du cinéma de Terry Gilliam, réalisateur le plus créatif et le plus barré de ces trente dernières années, ce « un making-of », unique au Monde, est insupportable à regarder… Mais tellement accrocheur ! Il retourne les tripes ! Le malaise et la dégradation psychologique de l’équipe du film sont visibles sur l’écran… Mais ces hommes, si passionnés par leur splendide travail artistique, ne veulent pas abandonner… C’est ça le courage, petit !... Et ce n’est pas cette bravoure crétine des pauvres soldats inconscients qui partent à la guerre ! Hélas, le coup fatal sonne le glas pour l’artiste !... Ce documentaire, très original et marquant, recèle d’incroyables péripéties, burlesques et pathétiques, qui pourraient très bien composer une œuvre de fiction ! Stupéfiant ! L’Homme qui a tué Don Quichotte – Terry Gilliam n’est qu’une incroyable et invincible malchance : maudite soit-elle ! Dieu merci, un Python retombe toujours sur ses pattes et il le prouve (Brothers Grimm, magnifique mais un peu conventionnel ; Tideland, magistral et suicidaire !) Néanmoins, on ne désespère pas de voir, un beau jour, que dis-je ? Une journée magnifique, jour sublime, quasi-mythique ou même divin (je sais, j’en fais des tonnes mais on n’est pas fan pour rien !)… J’en perds le fil, excusez-moi ! Où en étais-je ?... Ah, oui ! On ne désespère donc pas de voir, d’admirer, l’œuvre de Cervantès, à la sauce brazilienne et münchausienne, sur grand écran ! Admirateurs et passionnés du cinéma de Terry Gilliam, on attend une chose de nous : de la patience ! Wait and see ! A la grâce de Dieu ! Patience, patience… Mais, il réussira ! Je vous le dis : il triomphera ; l’espoir l’emportera sur la fatalité ; Don Quichotte sur les moulins à vent ! Il réussira, parole de Grolandais !

Documentaire passionnant qui m'a donné envie que le film de Gilliam se fasse au plus vite.

Ce n'ai pas vraiment un film, difficile de juger.

Les "making of" accompagnant les DVD sont ceux qui perlent des films finalement réussis malgré certaines difficulté. "Lost in la Mancha" est donc doublement intéressant, d'abord parce qu'il montre qu'un film ne s'en sort pas toujours et ensuite car il est un excellent documentaire de cinéma.
Le film nous prouve que même avec de grands noms au générique (Gilliam, Depp, Rochefort et Paradis quand même) la réussite d'un film n'est pas assuré. Force est de constater que Gilliam a également joué d'une malchance incroyable, entre les avions, la tempête, les glissements de terrain, la brume s'ajoute d'autres problèmes plus techniques comme les problèmes de santé de Jean Rochefort, les studios indisponibles, les figurants pas prêts,...
D'autres réalisateurs n'auraient pas attendu aussi longtemps pour jeter l'éponge. On est désepéré pour Gilliam tout en étant content de voir un film aussi bon et complet.
Espérons qu'après avoir accepté la commande des "frères Grimm" pour se renflouer, et que Johnny Depp ait accepté les "pirates des caraïbes" pour participer, Gilliam réussira à reprendre son scénario et son tournage pour nous montrer enfin le chef d'oeuvre qu'il préparait.

Excellent documentaire, un peu vicieux dans le fond quand même, puisqu'il commence avec une présentation tellement enthousiaste du projet et de son réalisateur motivé que c'en est super émouvant, d'autant plus qu'on sait comment ça va finir. (un peu comme dans les films du genre Titanic, en fait...)
Mais sinon foncez voir Lost in La Mancha c'est vraiment très intéressant, surtout si vous vous intéressez au monde du cinéma. On est vraiment en empathie avec Gilliam tout le long, et on a vraiment vraiment une idée du stress et lu dégoût auquel il a du faire face.

je n'ai pas vu ce film, juste une vidéo de jean rochefort chez ardisson qui racontait que le pauvre cheval blanc qu'il monte est mort 2 jours après... pourquoi? ils ont arrêté de le nourrir 3 mois avant pour qu'il ressemble davantage à Rossinante. honteux, rien d'autre à dire.
(chercher sur youtube)

Un film sur un film, un pseudo film, une experience, une tentative, un truc de terry gilliam. Dès le début, on sent que ça va mal finir. Et ça finit mal ! tant mieux, le doc est sans doute plus réussi que ce qu'aurai pu être le film. Comme disait Will Smith dans wild wild west : "faut se limiter à ce qu'on sait faire !". Les bons réalisateurs sont sympas quand ils font de bons films. Les ratés sont interessant quand ils les ratent. Terry Gilliam a réussi son coup.

Il est curieux que le meilleur roman de tout les temps (Don Quijote de la Mancha de Cervantes) n'ait jamais donné lieu à un grand film digne de ce chef-d'oeuvre. Pourtant quelle base pour faire un film et en tirer un scénario digne de ce nom : des personnages incroyables, des situations incomparables, du drame, de la comédie etc... A part peut être une série assez proche du roman pour la TV espagnole dans les années 90 avec Fernando Rey (French Connection, Le charme discret de la Bourgeoisie), pas grand chose. Le projet inachevé d'Orson Welles aurait du être ce grand film, celui de Terry Gilliam l'aurait sûrement été.
On assiste consterné aux différentes péripéties s'abattant et s'acharnant sur le tournage du film, entre les caprices des stars et la pression des assureurs. Même les éléments y mettent du sien transformant une contrée désertique en terrain inondé.
"Making-Off" d"un film qui ne verra probablement jamais le jour (ou alors très difficilement), ce documentaire est un précieux témoin de ce qui aurait pu être. Quoi de plus agréable que d'imaginer Jean Rochefort en Don Quijote (qui d'autre que lui d'ailleurs pourrait l'être) ? Frustrant....On hésite donc entre 4 étoiles pour la teneur documentaire et 0 étoile pour nous avoir mis l'eau à la bouche de manière si horrible. J'aime Gilliam. J'aime Don Quijote...donc 4 étoiles !
Très largement mérité en espérant m'être trompé et qu'un jour ce film se fera !!! Croisons les doigts....