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Un visiteur
1,5
Publiée le 24 mars 2016
Rod Steiger en homme tatoué, c'est assez inhabituel pour le souligner. L'intrigue démarre étrangement d'ailleurs par la confrontation entre l'homme tatoué, ou plutôt « l'homme illustré », et le jeune homme errant parti à la recherche d'un boulot. Jack Smight délivre un film curieux et atypique qui navigue à travers le temps, mélangeant les époques et les lieux. Difficile de capter le message que le réalisateur veut faire passer car le film est confus et devient rapidement ennuyeux, voire insipide. Dommage, car la distribution est intéressante avec la participation de Claire Bloom mais le scénario sombre très vite dans une atmosphère mystique invraisemblable. Le spectateur est frustré et a hâte que se termine cette fastidieuse fiction de près de deux heures.
L'Homme tatoué est tout à fait représentatif d'un cinéma de SF américain des années 60 très marqué par la série la Quatrième dimension, ce film qui offre un beau rôle à Rod Steiger nous intrigue dès le début ; en gros le début c'est un face-à-face de près de 30 minutes entre l'Homme illustré et un vagabond puis suit des histoires différentes (c'est adapté d'un recueil de nouvelles de Bradbury) mais ayant toujours un lien avec l'homme illustré incarné par Rod Steiger. De l'ouvrage solide et prenant bien qu'ayant des instants mois bons que d'autres.