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chrischambers86
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3,0
Publiée le 23 mai 2024
Avec le très prolifique Henry King, on est jamais en terrain connu! Son avant dernier film èvoque l'ultime amour de Francis Scott Fitzgerald (Gregory Peck, ètonnant en alcoolique dècadent) avec une chroniqueuse de potins hollywoodiens incarnèe par Deborak Kerr (très en beautè) dans les dernières annèes de sa vie! Dans la bonne tradition du cinèma amèricain des annèes 50, King a su parfaitement raconter les relations amoureuses et tumultueuses de Fitzgerald et Sheilah Graham! De fil en aiguille, du cadre à la photo en passant par l'histoire mèlodramatique, on dirait du Minnelli! Une oeuvre qui èvoque des èmotions diffèrentes au spectateur! La mise en scène y est subtile et sensible avec des hauts et des bas entre amour, dèsespoir et peur! Aucune dèmonstration, mais une observation intimiste, inspirèe d'une romance vècue! Le meilleur du film, ce sont les disputes entre Peck et Kerr, mais aussi toutes les belles prises de vue sur la plage de Malibu entre les deux stars...
Personnellement, je trouve que le rôle du personnage romanesque tourmenté sied parfaitement à Gregory Peck. Pour moi, il a su rendre compte des deux faces contraires du personnage, d'un côté aspirant à la vie, admiré, charmeur, doux et de l'autre la face cachée moins glorieuse d'un homme qui manque cruellement de confiance en soi, violent, ivrogne à souhait, destructeur. Gregory Peck fait preuve d'une grande intégrité dans son jeu. Selon moi, Deborah Kerr surjoue par moments, je ne la pas trouve pas convaincante sur tous les plans surtout à la fin lorsque le personnage de Peck meurt. La fin est brutale mais émouvante. A noter un paradoxe entre les deux personnages, l'un sort de l'ombre, Sheilah qui veut devenir quelqu'un, Scott tend à sombrer. Ce film m'a beaucoup plu malgré les critiques que j'ai pu en lire. Il me rappelle que dans la vie il y a du rose comme du noir, de bons moments comme de mauvais. Il rend compte aussi peut-être d'une histoire passionnel non seulement entre deux êtres mais aussi avec la vie.
Laborieux dans l’écriture et structure de récit. On s’intéresse à un personnage puis à un autre et on s’éparpille. L’atmosphère Hollywoodienne vieillotte avec ses tics de romance lourde n’aide pas non plus. Sur le thème de l’écrivain en doute, difficile d’avaler cette couleuvre après « Barton Fink ».