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pietro bucca
66 abonnés
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2,5
Publiée le 14 juin 2018
si le film part plutot pas mal, on tombe vite dans les incohérences et les personnages stéréotypés. Quand au final et au choix de faire spoiler: rentrer les contaminés au péril des vies des deux filles dans le chateau, c'est limite crédible.
Un très bon film d’horreur divertissant et réussi avec un scénario très bien écrit, un Cillian Murphy au sommet de son art et une mise en scène soignée.
En 2003, le réalisateur Britannique Danny Boyle nous offre une petite bombe cinématographique qui atomise joyeusement tous les codes du film de zombies. Jusqu'à présent, les morts-vivants étaient lents, idiots et finalement assez peu dangereux... Mais aujourd'hui tout change, ils ont appris à courir et leur morsure transforme une pauvre victime en monstre assoiffé de sang en quelques secondes à peine. Inutile de dire que la tuerie va laisser des traces dans les esprits des amateurs de cinéma de genre. Rien que la scène d'ouverture vaut son pesant de cacahuètes grâce à une longue et spectaculaire séquence tournée dans les rues de Londres... totalement désertées pour l'occasion et laissées en pâture aux vilains prédateurs « humanivores ». Le résultat est juste terrifiant et représente une œuvre fantastique majeure, en passe de devenir culte. Elle donnera d'ailleurs naissance à une suite tout aussi mémorable... Un must !
Mon avis est assez mitigé. J'ai aimé la première partie, plutôt film d'horreur, axée sur une histoire de zombies. En revanche, la seconde partie qui s'oriente vers le film d'aventure classique m'a déçue. Ça part dans tous les sens sans trop savoir où on est ni où on va. J'ai préféré 28 Semaines plus tard. Par contre l'acteur principal, quelle beauté (oui désolé pour ces considérations superficielles).
Visuellement ça a pris un sacré coup de vieux, des placements de produits à tout va, ça devient agaçant à force, puis toujours les scènes de nu complètement inutiles et chères à Danny Boyle, je n'ai jamsi compis pourquoi. Le rythme est lent et ennuyeux, pour voir un bon film de survie en milieu zombie, préfèrez de loin "Je suis une légende" de Will Smith. Seule la bande son est à garder, le reste est à peine moyen.
Il suffit de bonnes idées pour faire un bon film ! Les 8 millions de budget sont mis a rude épreuve pour constituer ce grand film d'horreur. Le film est un quasi sans faute : Les personnages sont attachants et bien écrits et malgré le thème classique de la survie avant tout et le fait de trouver un centre de secours, le film arrive à être original par les infectés vraiment flippants et l ambiance du film en plus de l'humanité des personnages. Une ambiance et des antagonistes qui me rappelle un peu "je suis une légende" et c'est un sacré compliment. Les infectés sont très bien fichus et créent de l'oppression et permettent en plus un nombre convenable de scènes d'action de qualité. Le "twist" ( spoiler: les militaires voulant seulement violer les femmes) est intéressant et surprenant mais constitue un petit défaut de par l'aspect un peu unidimensionnel de ces personnages voulant juste satisfaire leurs pulsions . Enfin dernier défaut pour pinailler , les premières 30,35 min sont lentes mais utiles car seulement ensuite le film devient intéressant vers la fuite vers Manchester. Très bon film que je vous recommande. Sa suite est très bien aussi quoique je préfère celui-ci
J'ai longtemps hésité entre 3,5 et 4 étoiles, pour la simple et bonne raison que la réalisation et l'ambiance qui en découle sont peu habituelles et étranges. Finalement, je me suis dis que c'est un atout, faisant de ce film une œuvre très originale. Hormis ce détail, j'ai été agréablement surpris par ce film de zombie, pionnier dans sa catégorie : celui des infectés qui courent. Même si nous ne voyons pas ce que ces derniers infligent à leur victime, peut-être dans le but de rendre le film plus accessible (ça a quand même était interdit aux moins de 16 ans, un peu exagéré selon moi), ils restent angoissant, et on se demande quand est-ce qu'il vont surgir ! Des scènes sont puissantes en émotion : tristesse, colère, effroi... Rien de positif, quoi ! Sauf le petit clin d'œil aux produits de conservation dans les fruits ! Danny Boyle a, selon moi, su saisir exactement la réaction des héros face à cette situation apocalyptique, notamment en ce qui concerne les soldats à la fin du film, et le transposer à l'écran au travers des acteurs (brillants d'ailleurs). Après, j'ai été rebuté par spoiler: l'histoire d'amour, le happy-end (si on peut dire) et les mouvements trop brusques des caméras de temps en temps. Mais sinon : 28 jours plus tard est l'une de mes adaptations favorites du film de zombie.
Cette impression de film déjà vu 100 fois (dans le genre "film de zombie" bien sûr): une poignée d'individus qui cherchent à échapper à une horde de contaminés et à survivre, l'armée qui tient une zone "sûre". Et pourtant je n'en ai pas loupé une miette à cause de quelque chose d'indéfinissable qui fait qu'il se démarque des autres films: l'action est bien entendu présente, avec courses poursuite et explosage de zombie à la batte, mais n'est pas l'élément central d'un film plus accès sur la psychologie des personnages dans ce monde dévasté, une seconde partie intégrant une rupture avec le début (l'ennemi le plus dangereux, finalement ce ne sont pas les zombies mais les autres humains). La façon de filmer de Danny Boyle donne une impression de réalité aux scènes (ainsi qu'aux contaminés), la musique est utilisée à-propos. Avec, en quasi-intro des images mémorables de Londres aux rues totalement désertes.
Film atypique, qui fait un peu vieillot. De bons acteurs, une super bande son, un scénario prévisible mais bien amené ! Je me demande dans quelle mesure ce film n'a pas inspiré la création de la fameuse série the walking dead.
Ce film se révèle être un amoncellement d'incohérences, toutes les plus grosses les unes que les autres. On a le héro qui risque sa vie pour une fille qu'il a rencontré la semaine dernière, en plus de ça spoiler: fout en l'air au passage le seul endroit sûr qu'il a trouvé (probablement du pays entier), réduisant son espérance de vie à zéro.
Mais ce n'est pas tout, ensuite il spoiler: attaque un complexe militaire à lui tout seul. Rambo peut aller se recoucher, Rambo Jr assure la relève. spoiler:
Egalement le chef du camp militaire (Général?) qui abandonne son post pour aller hors du camps, à deux seulement (si si) alors qu'il a lui même dit que les environs étaient infestés de contaminés.
Le héro et lui sont donc tous deux des attardés, ou ont des tendances suicidaires. spoiler:
J'aime beaucoup aussi la scène où il est à l'arrière de la voiture, une flingue à la main, et ne shoot pas la gamine qui conduit contre son gré en marche arrière. Un gradé militaire qui a peur d'une gamine, sérieusement? spoiler: Ah oui, sans oublier le contaminé gardé prisonnier avec une seule chaîne, avec une porte en bois. Un groupe guérilla du dimanche je veux bien (et encore..), des militaires ça m'étonnerait.
spoiler: Et pour le bouquet final, on a le héro qui se prend une balle à bout portant dans le ventre, et qui s'en sort, on sait pas trop comment, pas besoin de chirurgie le héro, une balle dans le ventre c'est rien pour Rambo Jr.
Le tout filmé avec une qualité lamentable, mon téléphone qui a 5 ans a une qualité d'image supérieur (et je n’exagère pas, malheureusement). J'ose même pas imaginer sur grand écran (le mien ne fait que 24"). Pour un réalisateur débutant qui essaye sans budget de faire un film, ça passe. Pour un réalisateur aussi connu et expérimenté, c'est une honte.
Quand je vois la quantité de gens ont appelé ce film un chef d'oeuvre, ça me fait peur. A regarder défoncé (et pas à moitié) et encore.
Situé entre le film d'horreur et le film apocalyptique, 28 jours plus tard dépasse complètement les codes habituels de ces deux genres en ne jouant pas la carte de la peur primaire d'un côté, ni celle du tout dramatique de l'autre. On craint évidemment pour les personnages, mais on ne se fond pas dans la torpeur comme c'est généralement le cas dans les films d'épouvante. Ici, la vision se veut posée et réaliste, bien plus que sensationnelle. Et ce pragmatisme, en soulignant l'humanité des personnages la plus commune mais aussi la plus touchante, apporte une forme d'attendrissement qui vient se poser en clef de voute du film, chose totalement nouvelle dans le genre. Déconcertante, cette approche l'est aussi par la définition des zombies, qui ne sont pas lents mais vifs et d'autant plus menaçants qu'une seule goutte de sang contaminé peut s'avérer fatale. Autrement dit, même hors champs, leur présence perdure ; la menace est permanente. C'est donc aussi au niveau du rythme que Danny Boyle perturbe agréablement le regard des spectateurs puisqu'il ne compte pas sur l'urgence de l'action pour dynamiser le film mais au contraire sur une approche plus plausible instaurant une pression insidieuse en toile de fond, sur laquelle se posent les décisions des acteurs pour garantir leur survie. Novateur et d'une conception mature car osée, 28 jours plus tard est une référence incontestable du genre.
Le concept d'extinction globale n'est pas un genre nouveau. Disons qu'il y a mille et une façons de le vendre. Il y a la façon Francis Lawrence avec Je suis une légende, la façon Paul W.S. Anderson avec Resident Evil, ou encore le style Romero. L'épouvante à la sauce british. Voila qui ne manque pas de panache! Avec ses talents de réalisateur, Danny Boyle apporte un nouveau souffle au film de zombie. Sans pour autant le révolutionner, je dirais qu'il travail au corps les fameux codes d'honneur, afin d'y insuffler une certaine atmosphère qui prend aux tripes. Son récit post-apocalyptique dévoile une ville désertée suite à une violente et virulente pandémie. Le temps semble s'être littéralement arrêté sur Londres, laissant les rues et les immeubles sans une once de vie humaine. Commence alors l'état d'alerte maximal d'une poignée de survivants en quête des restes de l'humanité. Car en dépit des circonstances, tout espoir ne semble pas être vain. Sous la forme d'un road movie au rythme volontairement lent, Boyle impose son style photographique sur les paysages britanniques. Un no man's land pour le moins intimidant. Si les instants de terreur pure sont rares, l'individualisme exacerbé des protagonistes, et cet vision bien pessimiste de l'avenir du monde font froid dans le dos. L'atmosphère est en suspend, tendue, prenante du début à la fin. Un état de fin du monde rendu d'autant plus crédible par l'excellence du jeu d'acteur. Il en résulte un survival de renommée, dont on se souviendra. En attendant la suite. 4,5/5
Une première partie inventive, bien menée et dont les personnages sont intelligemment construits, une seconde partie poussive, davantage axée sur les séparations entre les personnages dans la tourmente du cataclysme. Les effets de surprise sont efficaces, les trucages sont réalisés avec réussite, la musique est discrète (un peu trop ?), et l'image est filmée sous le meilleur angle. Un bon démarrage, qui est donc amoindri par le scénario de fin moins abouti, dont certaines scènes semblent non filmables tant le rendu est fouilli (disputes et bagarres entre les personnages en corps-à-corps), et les résistants n'apportent pas grand intérêt à l'intrigue. On notera la présence du neuvième Docteur, Christopher Eccleston, dont les oreilles inimitables nous manquaient depuis la série Doctor Who, mais qu'on préférera mille fois dans cette dernière, car son rôle ici n'est pas flamboyant (rien que sa fin est ridicule... Du gâchis) bien que cet acteur donne un peu de charme à ce rôle qui en manque. Les autres acteurs sont crédibles dans leurs rôles. Dernier point positif : les zombies (ou zékés, pour les puristes) peuvent courir, ce qui devient plus intéressant niveau frayeur. Efficace pour les frissons, des acteurs bien investis, mais un film qui se perd dans la surenchère d'actions et de discordes en fin de récit...
Ce film est vraiment très bien fait. La trame principale de l'histoire n'a rien de nouveau et a déjà été traitée dans des films comme "Zombies" ou "La Nuit des Morts Vivants" mais, cette fois, on entre vraiment dans le film plutôt que de le regarder en simple spectateur qui cherche à se faire peur. En effet, ce film recrée bien l'ambiance associée à une telle situation exceptionnelle. On s'identifie au personnage principal, on comprend bien les différents stades que son esprit traverse dans cette nouvelle vie si différente qui se présente à lui. On comprend les motivations de chacun et l'absence de motivation de certains pour continuer à vivre malgré la réalité environnante. Cette optique différente pour traiter une histoire classique renouvelle totalement le genre. spoiler: En plus, comme il y a de nombreuses pertes humaines dans le groupe de personnages que l'on suit, on mesure encore mieux le danger omniprésent qui les entoure. Un film à voir.