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Plume231
3 882 abonnés
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2,0
Publiée le 8 février 2014
Je suis loin d'être un immense fan de Danny Boyle mais quand il met ses trucs clipesques à deux balles de côté, c'est un bon metteur en scène... "28 jours plus tard", à part sur quelques instants dont la scène d'introduction, reste sobre au niveau de la technique tout en réussissant à être nerveux, et à présenter une atmosphère apocalyptique, cruelle et angoissante à souhaits, dans sa première moitié. Parce que on peut considérer que le film se compose de deux parties bien distinctes, la première où les divers personnages sont en vadrouille étant de loin la meilleure. Une fois la seconde enclenchée, Danny Boyle retrouve ses bons vieux mauvais réflexes et surtout le scénario devient un peu n'importe quoi surtout au niveau des personnages. Le protagoniste qui n'était pas particulièrement fort dans la première moitié est capable d'un coup de zigouiller pratiquement une petite armée à lui tout seul, et celui incarné par la belle Naomie Harris capable jusqu'ici de trucider en moins de deux et froidement un "contaminé" devient subitement une femme hyper-sensible... On sent que la convention reprend en quelque sorte ses droits. Bref une première moitié efficace pour une seconde très décevante...
Dany Boyle réussi une très bonne variation du film de Zombie, pas mal de sujet sous jasent dans ce film d horreur: solitude des grandes villes, égocentrisme et illusion du tout sécuritaire de nos sociétés sont au centre du film et le rende plus qu intéressant. Le film souffre cependant d un problème de rythme entre les scènes d action horreur pures et les scènes de réflexion.
Un film surprenant, bien écrit, sur un thème bien connu . "28 jours plus tard" est unique dans sa mise en scène, avec quelques passages à couper le souffle.
Quand Danny Boyle s'attèle aux zombies, c'est leur conférer des caractéristiques à dose de vitamines. À faire pâlir Usain Bolt, ces zombies feraient presque flipper eu égard le grotesque de ces sprinters morts-vivants. Pas assez mortifère certes. Toutefois, il y a de l'idée autant sur la mise en scène que sur le scénario. La bande-son est pas mal. Belle performance de Cillian Murphy. Coup de gueule sur la qualité de l'image. Faute du support ou choix du cinéaste ? Une chose est sûre, le blu-ray est contaminé.
Danny Boyle et quelques autres (Zack Snyder, Juan Carlos Fresnadillos, Edgar Wright) ont contribué depuis les années 2000 à dépoussiérer un genre resté un peu figé dans les canons instaurés en 1968 par George Romero et son séminal "La nuit des morts-vivants". Le cadre est toujours celui d'une apocalypse mais désormais les revenants sont beaucoup plus mobiles en donc beaucoup plus dangereux offrant ainsi plus de variantes scénaristiques ce qui fut rapidement la principale faiblesse du genre après sa naissance et qui explique en partie sa production assez réduite . C'est comme si John Landis et feu Michael Jackson en 1982 avec leur fameux clips réalisé pour l'album "Thriller" avaient donné un coup de jeune aux éternels macchabées lymphatiques de Romero en les faisant danser un jerk endiablé à la West Side Story derrière le Peter Pan de la soul. L'idée a fait son chemin depuis et Danny Boyle cinéaste qui ne s'embarrasse pas de préjugés ouvre la voie à la résurrection du genre en lui donnant le rythme idoine au XXIème siècle. Pour autant Boyle ne renie pas les anciens en empruntant aussi au fameux 'Survivant' de Boris Sagal (1971). On est toujours fasciné par ces vues de grandes cités désertées par ceux qui les ont construites et Boyle avec sa caméra DV très mobile a ajouté un aspect documentaire à son film qui le rend encore plus prenant et impliquant pour le spectateur. C'est bien sûr l'éternelle quête pour la survie qui occupe les héros qui comme souvent auront plus à craindre de ceux qui comme eux sont restés saufs que des contaminés. Cette revisite tout à fait vivifiante et rentable d'un sous-genre du film horrifique fera des émules à Hollywood. Même Romero s'est remis au boulot depuis en livrant trois opus moyennement convaincants.
Ce film a sans aucun doute de grandes qualités : des scènes oppressantes, une ville de Londres désertée impressionnante, une façon de filmer talentueuse et nerveuse (c'est tout de même Boyle), des acteurs parfaits (C. Murphy en tête, que l'on retrouvera dans Sunshine, du même réalisateur, ou Inception et Batman de Nolan). Cependant, le scénario reste limité et n'innove pas, et cette idée que devant une telle menace, le semblant d'ordre restant est voué à disparaître et à faire place à l'animalité des hommes, même les plus aguerris de l'armée, et ce en un peu plus d'un mois, est plutôt risible.
De la science fiction ultra-violente. Déjà, il faut souligner l'ambiance du film qui est excellente. On découvre le monde en même temps que le personnage principal, joué par l'excellent Cillian Murphy, sortant tout juste du coma... Les rues sont vides (et la photo est magnifique au passage) mais on se doute que quelque chose s'y cache. Et ça, Boyle l'a bien comprit et il maîtrise le suspense jusqu'à ce que ça éclate. Puis c'est un film de survie intense qui commence. Très efficace, effrayant et captivant, avec une excellente musique qui est désormais bien connue. Seulement, même s'il y a de bonnes idées, il y en a de mauvaises et le film aurait mérité d'être plus long. Dans l'ensemble le scénario reste intelligent et cohérent, et ce 28 jours plus tard se classe sans problème dans les meilleurs films d'horreur actuels.
28 jours plus tard peut probablement être considéré comme le meilleur film du genre zombies de tous les temps ! Hé oui rien que ça ! Ici le scénario est bien travaillé, au-delà du simple film d'horreur, il aborde un aspect psychologique, voire philosophique spoiler: quand le sergent explique qu'il a promis des femmes à ses hommes qui ne voyaient plus aucun avenir qui n’apparaît que dans un monde apocalyptique où notre monde moderne est complètement effacé, où l'on se bat contre sa propre espèce, contre l'inconnu, juste pour survivre. Les "zombies" qui sont en fait des humains infectés et non des morts-vivants, sont rapides et hargneux et pour couronner le tout, une fois exposé, on a même pas 10 secondes devant soi avant de devenir un "infecté". Les scènes de propagation de l'infection d'une personne à l'autre sont d'ailleurs très impressionnantes ! Quand je vous dis que c'est le meilleur de son genre !!
Une véritable Claque. Aprés les incontournables Trainspotting et La Plage, le cinéaste Danny Boyle frappe trés fort en se frottant a l’univers des Zombies a travers ce Long Métrage Post Apocalyptique Saisissant et Effrayant qui laisse totalement pantois aprés visionnage. Malgré un Budget réduit le film possède une Réalisation Nerveuse et Sombre qui renforce l'ambiance cauchemardesque du long métrage a travers une ville de Londres totalement déserte et qui est secondé par une BO inoubliable de John Murphy qui contribue énormément au long métrage. Ensuite le Scénario est quand a Crédible et Prenant de bout en bout en parvenant a nous prendre littéralement aux tripes pendant 1h53 de film sans laisser le moindre répit,Ajouter a cela une multitude de Séquences Fortes qui sont rapidement devenu mythiques en passant par une Succession de moment Tensions palpable qui regorge néanmoins de Scènes extrêmement Choquante et Violentes qui peuvent perturber les âmes sensibles mais qui pour autant n'oublie pas de nous impressionner avec son lot de Morceaux de Bravoure ainsi qu'a y apporter quelques touches d'Emotion parfaitement distiller lors des rares moments intimistes. Enfin les Personnages sont assez exploité grâce notamment a son Casting irréprochable qui permis de révéler au grand public le talent du comédien Cillian Murphy qui crève totalement l'écran tout comme le reste de la distribution qui n'est pas en reste tels que Naomie Harris,Christopher Eccleston,Brendan Gleeson et Megan Burns qui livrent une tres belle performance et pour combler le tout mention spéciale aux Zombies qui s’avèrent particulièrement réaliste et terrifiant en parvenant a se différencier des Zombies connus jusqu'a présent du petit ou grand écran confondus. En Conclusion, 28 Jours Plus Tard est une véritable baffe cinématographique dans le domaine du Film Catastrophe et d'Epouvante qui rend au passage un belle hommage a John Carpenter ainsi qu'aux Films de Zombies d’antan tout en confirmant le génrie de Danny Boyle qui parvient a livrer une oeuvre a la fois Viscéral,Brutal,Angoissant,Haletant et Brillant qui rentre incontestablement au panthéon des films marquants des années 2000 dont les amateurs de Zombies seront littéralement combler par ce Bijou Britannique qui a le droit a une Suite qui parvient a mettre la barre encore plus haute.
Encore une fois, D. Boyle réussi à nous surprendre par la façon dont il parvient à traiter le genre de l'horreur et la violence la plus brute, pas forcément simple à rendre correctement à l'écran. Pourtant malgré une simplicité à l'image et la faible présence de massacre gore cher au genre, on se retrouve face à une fresque de survie plutôt originale, dans un temps où "walking dead" n'était qu'un doux rêve, puisque le film offre une perspective différente de l'ambiance habituelle dans laquelle règne massacre et démembrements sanglants... en effet bien avant les mythes du genre qui avaient réussi à sortir des sentiers battus, ce film tend à mettre en lumière comment l'être humain peut être bien pire que la barbarie et la violence bestiale que transmet ce virus tout à fait crédible qui plus est. Ici on est toujours dans une atmosphère sordide et glauque, avec des infectés assez violents et rendus avec sobriété dans l'image mais tellement de puissance dans ce qui en dégage, surtout que la mise en scène très dépouillée et la lumière sont totalement au service de l'ambiance générale. Les différents mésaventures des protagonistes remettent une intrigue surnaturel dans la lignée de la réalité puisque l'on est concentré sur la face monstrueuse des humains devant une telle catastrophe et plus la menace extérieure semble écartée, plus la coté sombre des humains font surface, ainsi la vraie violence réside dans les actes purement conscient, nécessitant absolument aucuns virus pour exister, D. Boyle prend le partie pris de choquer d'une toute autre façon que celle attendue, comme souvent dans ses films d'ailleurs quelque soit le genre abordé. Les scènes ont le mérite d'être claires, sans superflu et très peu de violence barbare sale, mais plutôt une mise en scène soignée, avec une mise en scène et des maquillages stupéfiants qui ne laisseront pas indifférents. Voilà comment utiliser un fond qui fonctionne et d'y étirer des concepts plus larges au sujet de l'Homme et ses semblables, quant à la conclusion il faut lui reconnaître son intelligence, du moins en ce qui concerne l"aspect géographique puisque cela semble soudainement paraître évident et loin d'être stupide quand on réfléchi à certains dialogues du film. Une intrigue qui n 'est pas toujours très rythmée, assez faible dans la présence des acteurs et parfois un peu lancinante, mais très peu de concessions visuelles, un parti pris inhabituel et surtout une musique sublime, rien d'étonnant que ce film est tant plus aux amateurs du genre que ceux qui osent peu s'y aventurer... Plus réfléchi que barbarie!
En principe, j'aime les films d'horreur mais honnêtement, je ne vois pas en quoi celui-là est considéré comme culte par de nombreux amateurs du sous-genre (films apocalyptiques avec des zombies). Personnellement, je ne trouve pas que ce long-métrage mérite son interdiction aux moins de 16 ans, il y a en effet une ambiance sombre mais présente surtout à la fin ; les morts-vivants sont physiquement biens flippants mais le film n'est pas forcément hyper gore. Le scénario est nul : il y a beaucoup de longueurs et il y a de mauvaises idées. En réalité, la seule bonne et originale idée de ce long-métrage, spoiler: c'est le fait que le virus se soit propagé du chimpanzé à l'Homme, ce dernier étant très proche du singe . Les acteurs principaux et secondaires sont horribles, ils massacrent le peu de crédibilité que comporte l'histoire. En parlant de crédibilité, certains personnages ont des comportements illogiques ; exemple : spoiler: les militaires qui veulent se taper la gosse et la femme et tuer le personnage principal plutôt que de rester solidaire fasse à l'apocalypse. À la fin, ce n'est même plus échapper aux zombies, c'est échapper aux pulsions sexuellement perverses des pathétiques et débiles soldats américains complètement stéréotypés . Bref, le côté horrifique fonctionne, le côté dramatique également et la bande originale reste bonne à écouter mais c'est tout ! Heureusement que Danny Boyle s'est rattrapé plus tard avec 127 Heures. J'ai envie de voir la suite mais j'ai peur que ce soit encore moins bon.
Je préfère peut-être Je suis une légende ( je les compare puisque ça ressemble pas mal tout de même !). Mais ce film à le don d'être accrocheur du début jusqu'au générique. Une BO que j'adore franchement, le thème principale (musique toujours) est juste so kiffant ! En regardant le making-of je me suis aussi aperçu que c'était un avertissement à l'épidémie qui peut arriver à tout moment et ça c'est sûrement ce qui fait le plus peur. Il faut l'avouer excepté la scène où spoiler: notre héro enfonce ses doigts dans les yeux d'un militaire qui est juste dégueulasse, le reste ne fait vraiment pas peur ! Mais l'histoire n'est pas bâclée et ça fait plaisir. Tout est possible et risque d'arriver à un moment où à un autre (d'après le bonus). Et moi j'adore, je le conseille à ceux qui ont aimé Je suis une légende ou peut-être La Route aussi, et pour ceux qui hésite... eh bien n'hésitaient plus ;)