Le retour de la guerre et ses maux, passer de Monsieur tout le monde à homme de guerre et tuer 17 personnes, pour ensuite revenir dans la société et faire comme si rien de rien n'était, comme si cela n'avait pu avoir d'emprise sur un homme. C'est ce que voudrait la société, mais les hommes changent, et ici c'est un peu le propos de ce film. A travers ses doutes, sa vie de famille, son travail, sa réussite, le rêve Américain, est salement égratigné. On se demande où le film veut en venir, on suit cet homme, les flashs back habituels nous ramènent à la source de ses conflits internes et on voit comment il y fait face. Sa femme, elle ne comprends pas qu'il ne soit plus le même, après tant d'année passée après cet guerre, cette guerre qui a aussi impacté, cet homme d'affaires qui a réussit sa carrière, qui a construit un empire, mais qui n'a pas su profiter de sa famille, n'a pas vu grandir son fils parti se faire tuer à la guerre. Donc c'est un plaidoyer pour que l'on accepte les hommes avec leurs failles.
Le film de plus de 2 heures mérite notre attention, mais il aurait été plus court, moins bavard, il en aurait gagner en efficacité. Quelques scènes sont au dessus de certaines autres, notamment celle ave Lee J. Cobb.
Jennifer Jones joue assez bien le rôle de l'épouse insatisfaite, qui met la pression à son mari, et qui se retrouve meurtrie, lorsque la vérité lui est dévoilé, rôle assez ingrat.
Un film de ses fins années 50, où l'on commençait à se poser des questions sur la société.