Pour le réalisateur Daniel Burman, Toutes les hôtesses de l'air vont au paradis est un film mettant en exergue "l'amour comme instrument de survie. C'est un amour pas convenance mais pas dans le sens péjoratif du mot, mais plutôt dans l'idée de se surpasser ou d'une bouée de sauvetage pour deux."
Une partie du long métrage Toutes les hôtesses de l'air vont au paradis a été tourné dans la ville d'Ushuaia, à l'extrême sud de l'Argentine. Le réalisateur Daniel Burman décrit cet endroit (Ushaia est la ville la plus australe de la planète) comme "un véritable point extrême, où la perspective de la vie est totale, où le blanc de la neige et du ciel se confondent et où l'horizon est une simple supposition. C'est peut-être pour cela que j'ai choisi Ushuaia parce que je vous assure que ce n'était pas pour le confort (à plus de 3000 kms de chez moi et 15 degrés en-dessous de zéro...)."
Au sujet de la crise économique qui secoue son pays l'Argentine, Daniel Burman explique son point de vue en tant que cinéaste : "Le cinéma, pour moi, représente le plaisir, la découverte; c'est le paradis sur terre. Je pourrais raconter les histoires les plus terribles, raconter des histoires sur mon pays, et montrer ses conflits mais jamais sortir de ce rêve extraordinaire qui consiste à faire des films. Bien sûr que la crise m'affecte, pas seulement dans mon entourage personnel mais également dans celui de nos familles, quand chaque semaine quelqu'un vous appelle et vous annonce qu'il n'a plus de travail. Mais je le répète, ce sont des univers sans connexions (des univers intangibles entre eux). D'ailleurs, aller au cinéma, du moins en Argentine, c'est un luxe de la bourgeoisie."
Toutes les hôtesses de l'air vont au paradis a eu l'honneur d'être sélectionné au Festival de Berlin 2002.