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TTNOUGAT
589 abonnés
2 530 critiques
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4,0
Publiée le 12 mars 2013
Avant tout un puissant mélodrame n’hésitant pas à pousser les situations dramatiques à leurs maximums pour se terminer en véritable tragédie. L’intrigue est fruste et sans nuances mais elle tient bien en haleine les spectateurs. Cela demeure avant tout un western grâce au talent de Daves qui sait créer cette ambiance particulière n'étant pas à la portée de tous ses confrères. Coté acteurs, nous sommes gâtés: Ford d’un charme confondant, Borgnine gentil, brutal et stupide comme souvent, Bronson dans un rôle d’ange gardien lui allant à merveille et Steiger encore plus vicieux, haineux et hypocrite que d’habitude. Coté actrice une vénéneuse Valèrie French dont le rôle de femme fatale sert de moteur à tout le film et une Félicia Farr débutant sa série de western. Les extérieurs sont superbes, c’est la spécialité de Delmer Daves qui ne craint pas faire de grands panoramiques, c’est pour une part grâce à eux qu’il fait partie du top dix des spécialistes du genre. Charles Bronson lançant son revolver à Glenn Ford sous l’oeil de Jack Elam, cela ne peut pas s’oublier.
Un Western dans le fond et la forme dramatique co-scénarisé et réalisé par Delmer Daves !! Un propriétaire de ferme acceuille dans son ranch un homme affamé qui l'a trouvé sur un chemin. Les deux hommes s'entendent bien et le chef le prend sous son aile ce qui va faire des jaloux dans les employés. Le propriétaire très sympathique a par contre une femme volage avec les hommes qui va créer un problème de jalousie dans la troupe et changer de mentalités jusqu'aux crimes, mensonges et trahisons dont sera victime "L'homme de nulle part" comme le titre l'indique. Un film très intense, surtout la deuxième partie , qui comporte que très peu de scènes d'actions comme on en voit pas souvent dans les autres Westerns mais tout est joué dans la tragèdie , la justice et compagnie et ça change. Puis il y a un bon casting, Glenn Ford excellent, le gentil Ernest Borgnine qui le restera pas longtemps, le fouteur de troubles Rod Steiger, la femme vénéneuse Félicia Tarr et Charles Bronson dans un second role. Intéressant.
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3,0
Publiée le 14 juillet 2013
Dans l'ambiance de l'Ouest, Glenn Ford ne sait pas où il va mais sait avec qui il ne veut pas aller! Le cowboy chez Delmer Daves est souvent courageux, ènergique, violent, parce que son mètier exige du courage, de l'ènergie, de la violence! Ainsi, dans "Jubal", une dèbandade disperse le bètail; un troupeau rase l'herbe des pâturages; les luttes entre fermiers attisent les passions; En fait, c'est seulement dans la mesure où la rèalitè monotone de la vie quotidienne a ètè bannie de la mythologie du Far West que la figure du cowboy a pu devenir l'archètype du hèros de western! Nous assistons donc ici à une lutte entre un propriètaire de bètail (le gentil Ernest Borgnine) et son employè le cowboy (Glenn Ford), liès par une amitiè impossible! Notons pourtant que leur rupture a pour principale cause une rivalitè amoureuse et non un rapport èconomique d'exploitation! Rod Steiger incarne un personnage dètestable et les rendez-vous "amoureux" entre Ford et Felicia Farr sont particulièrement idylliques même si l’histoire qu’il raconte à propos de la mort de son père est terrible! Un western / psychologique intèressant...
Western qui se concentre quasi-uniquement sur la psychologie des personnages ce qui a pour conséquence qu'on peut parfois le trouver long à la détente et que le rythme n'est pas spécialement décoiffant. Mais reste bien évidemment la psychologie des personnages où on tâche de rendre le plus crédible possible chacun d'entre eux ; même le salaud joué par un Rod Steiger, qui n'évite pas entièrement ses tics Actors Studio mais qui s'avère au final convaincant, voit son portrait nuancé avec une courte scène avec un veau. Le reste des acteurs, formant un casting qui vaut sérieusement le détour, est très convaincant, et psychologiquement certaines séquences sont intenses. Sans être une grande réussite, on peut parler ici d'un bon film du genre dans sa catégorie.
De beaux paysages, une belle distribution avec des acteurs connus et reconnus tels Glenn Ford, Ernest Borgnine, Rod Steiger, Charles Bronson et Jack Elam, un réalisateur connu pour ses westerns, films d'aventure et autres réussites, Delmer Daves, voici les éléments qui font un long métrage abouti. Le scénario met en relief l'opposition graduelle entre le nouveau régisseur Jubal Troop (Glenn Ford) et le fort en gueule Pinky (Rod Steiger) qui est aussi l'amant belliqueux et jaloux de la séductrice Mae Horgan (Valerie French), la femme du sympathique patron Shep Horgan interprété par l'excellent Ernest Borgnine. On retrouve avec plaisir Charles Bronson dans un petit rôle de cowboy généreux. Les évènements vont bientôt tourner au drame. Delmer Daves s'essaie au western psychologique sans toutefois y parvenir réellement. Les personnages sont trop stéréotypés et la seconde partie tourne à la psychose. Rod Steiger se montre sous son vrai jour : un psychopathe dangereux et violent manipulant les autres cowboys et les poussant à la haine. En compensation, la très belle Felicia Farr nous gratifie de son indicible charme. Un très bon western.
" L'Homme de nulle part " est un western en grande partie basé sur la psychologie des personnages. Ce film possède en effet une histoire qui parle de rivalité et de jalousie et qui n'est pas désagréable, mais malheureusement la mise en scène est par moment assez molle et manque aussi de rythme. Malgré tout, ce long métrage vaut le coup d'oeil, d'une part pour son casting ( Glenn Ford, Ernest Borgnine, Rod Steiger, Charles Bronson ou encore Jack Elam ) qui s'en tire honorablement et d'autre part, pour la partiton musicale de David Raksin ( qui possède à son actif quelques BO inoubliable, notamment celle de " Laura " ou encore celle de " Bronco Apache " ) qui est vraiment agréable à écouter. En conclusion, il s'agit pour moi d'un petit western et qui ne peut prétendre à rivaliser avec " La Flèche Brisée " qui est le chef d'oeuvre que Delmer Daves réalisera quelques années plus tôt.
Un grand classique du western signé par un des grands maîtres du genre. Si la mise en scène reste des plus classiques, il n'en est rien de la qualité du scénario qui frôle à bien des égards la perfection. Limpide, l'histoire est si bien écrite que c'est un régal de voir autant de grands talents la mettre en œuvre. Car il s'agit bien ici d'un casting de rêve avec autour de l'immense Glenn Ford de grands acteurs comme Charles Bronson, Rod Steiger ou Ernest Borgine. Felicia Farr trouve là son plus grand rôle en femme de rancher infidèle. A ranger bien au chaud dans sa vidéothèque.
Ce petit western de Delmer Daves, tourné dans le majestueux panorama du Grand Teton NP, non loin de Jackson Hole, mise sur les relations entre les protagonistes plutôt que sur l’action. Entre l’homme venu de nulle part (Glenn Ford) et le bienveillant propriétaire terrien (Ernest Borgnine) le courant passe bien mais c’est sans compter sur la femme de ce dernier. Une situation classique pour un film qui se laisse voir.
Delmer Daves est un artisan du genre western. Il outrepasse les codes du genre pour se les approprier. 1956 fut une année prolifique pour ce metteur en scène : L'homme de nulle part est une esquisse pour son chef d'oeuvre The last Wagon. La force de son propos réside dans les modes de caractérisation de ses personnages. On s'éloigne alors du film traditionnel pour rentrer dans un récit profondément humain apportant des réflexions sur les relations de camaraderie, d'amitié et d'amour. Et finalement, c'est ici que Delmer Daves expose tout son génie : offrir un contenu intelligent, généreux et divertissant qui n'a pas pris une seule ride depuis les années 50. La scène d'exposition est un modèle du genre : présentation des personnages, de la situation initiale jusqu'à laisser deviner au spectateur l'élément qui déclenchera toute notre problématique : elle se cristallise autour du personnage féminin de Mae. Un rôle porté avec élégance et finesse par Valerie French. Alors s'amorce des questions de jalousie, de confiance et de rapport homme-femme : nous sommes alors dans un récit quasi-Shakespearien. On se détourne des attaques de cow-boys, d'indiens. Ici, la menace est invisible, tapie dans l'ombre avant que l'horrible vérité éclate. L'homme de nulle part est un huit-clos des grands espaces. Tourné dans le Wyoming, un Etat américain offrant des espaces somptueux, vierge de la présence humaine où une nature indomptable mais scripturale s'offre aux spectateurs. Grâce à une technique irréprochable, une mise en valeur des décors grâce à un jeu de lumières maîtrisé, Delmer Daves confirme son statut de réalisateur à la vision personnel. Tout cela est agrémenté par un casting 4 étoiles : des habitués du genre dans un récit novateur, j'ai nommé Glenn Ford ou encore l’inoubliable Rod Steiger. Une oeuvre qui s'inscrit à mes yeux au panthéon des western. Un chef d'oeuvre.
Solide western, "L'Homme de nulle part" se révèle être également un film intelligent, relativement fin psychologiquement. Hélas, il manque un souffle, un rythme pour que le film se révèle tout à fait convaincant, l'ensemble se révélant être en définitive un peu mou. Le film n'en garde pas moins de bons moments, notamment dans les relations entre les différents personnages, notamment celle entre Glenn Ford et Ernest Borgnine. L'interprétation est d'ailleurs également de qualité, notamment grâce à ce même Glenn Ford qui offre à nouveau une belle prestation. A défaut d'être incontournable, le résultat est donc plutôt honorable et intéressant.
Un homme, Jubal, joué par Glenn Ford, tombé de « nulle part ». Un couple improbable avec une émoustillante Valerie French agacée par son lourdaud de mari, Ernest Borgnine, et qui va s’enflammer pour l’homme providentiel. Mise en place d’un (pseudo) triangle « amoureux » qui va tourner au tragique quand l’éconduit Rod Steiger entre dans la danse en utilisant une jeune jouvencelle pour rendre jalouse Mae Horgan (Valerie French), la femme de Shep Horgan (Ernest Borgnine), qui rendu jaloux va chercher à se venger aveuglément. « Jubal » est un western solide et convaincant qui explore les thèmes de la jalousie, de la trahison, du mensonge et de l'honneur avec une grande sensibilité. L’intrigue est prévisible, mais le jeu des rapports humains basés sur la manipulation, la jalousie, la convoitise, la brutalité… est passionnante. Montée en puissance de la situation dramatique avec une tension graduelle jusqu’à l’explosion. Peu d’action, mais un véritable drame psychologique porté par des acteurs convaincants.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
spoiler: L'homme de nulle part, c'est Jubal, Glenn Ford (tout en retenu dans une interprétation sobre et puissante), qui est retrouvé gisant sur un chemin de terre par un propriétaire (beaucoup de terres et beaucoup de vaches) interprété par Ernest Borgnine, qui lui propose immédiatement un travail dans son ranch. Rejoindre le ranch veut dire susciter l'intérêt de la femme d'Ernest Borgnine (Valérie French, brune), susciter l'intérêt, c'est-à-dire la détestation, du revendiqué contremaitre (Rod Steiger, dans un jeu tout en extériorisation et outrances - il en fait des tonnes comme tous les malades de l'Actors Studio -). Détestation, car il sent le mouton (nous sommes dans le monde des garçons de ferme qui s'occupent du bétail bovin) et donc détesté des cowboys (les vaches ont besoin d'espaces, les moutons de clôtures), mais aussi, car il est un rival pour la femme du patron. Et assez vite Valerie French lui fait des appels sans dissimulation.
Le patron le nommera assez vite contremaître, c'est-à-dire son second, ce qui n'introduira pas de l’apaisement. Intrigues amoureuses, rivalités de pouvoirs, recherche d'une famille pour Jubal (très belle scène où il explique ce qui est arrivé à son père et comment s'est comporté son père): un cocktail qui fonctionne bien. À cela, ajoutons des pèlerins pas trop intégristes dont une des jeunes femmes (Felicia Farr, blonde) tombe instantanément amoureuse de Jubal. Ce qui encore n'est pas fait pour apaiser les tensions.
Le tout est dans un ensemble de décors naturels magnifiques, filmés avec un format panoramique avec de très belles couleurs. Avec une impression de documentaire sur la vie dans un ranch et la vie de cette communauté (le syndicat des propriétaires de la vallée).
Le scénario est bien écrit: chaque personnage, même les secondaires sont écrits de manière à les caractériser plutôt finement et à ce qu'ils enrichissent la dramaturgie (le personnage de Charles Bronson par exemple).
Au total ce western, très bavard et sans grande scène d'action, est un classique instantané.
Il ne faut ici pas s’attendre à un western traditionnel. Si l’action se déroule dans de superbes grands espaces parfaitement filmés (comme, la même année, dans « La Dernière caravane »), l’intrigue relève davantage du film noir et du drame. Intelligemment ficelée, celle-ci pose les ingrédients qui entraîneront fatalement une tragédie. En accordant une attention à l’ensemble de ses personnages qui portent en eux des fêlures qui, peu à peu, se font jour, on évite le récit caricatural et les antagonismes de circonstance. Le film peut, en outre, s’appuyer sur un casting quatre étoiles. Comme à son habitude, Glenn Ford est parfait dans son rôle de brave gars pris dans une tourmente qu’il n’a pas cherché à déclencher. Ernest Borgnigne, en bon mec naïf qui pète les plombs, est attendrissant. Rod Steiger reste un éternel parfait salopard. Si elles sont certainement trop caricaturales, les deux femmes de l’histoire, la garce et la prude, font le job. Et on a le plaisir de croiser Charles Bronson et Jack Elam dans de petits rôles. Ce casting rappelle bien qu’on est dans un film de personnages et que la psychologie des uns et des autres prédomine sur tout le reste. Les amateurs d’action seront sûrement déçus tant elle est ici presque anecdotique. Même le final demeure très sage. La tension, en revanche, qui, peu à peu, s’installe, est parfaitement mise en musique et, bon signe, on se demande souvent d’où les premiers coups vont pleuvoir et quels sont les personnages qui vont trinquer. Le résultat, s’il n’atteint pas d’autres grandes réussites de Delmer Daves, donne cependant un film très agréable et intelligent. S’il manque certainement de vrais moments forts pour emporter totalement le morceau et si l’ensemble verse parfois un peu trop dans le ton mélodramatique, certaines situations sont remarquablement amenées et plusieurs scènes valent le détour.
Ce western est très long à la détente, ça bouge un peu vers la fin, c'est tout. Le scénario repose essentiellement sur la relation tendue entre l'étranger et les habitants, avec une histoire d'amour peu émouvante. Franchement, vaut mieux se repasser le série LA PETITE MAISON DANS LA PRAIRIE, il y a plus d'action ! Dommage, car avec la présence de grandes stars (Bronson, Ford, Borgnine), on aurait pu avoir du bon spectacle...
Un bon western. C'est un peu long mais l'histoire de jalousie et de rivalité est intéressante. Charles Bronson, dans ses débuts, se débrouille plutôt bien.