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    Le Prêteur sur gages
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    3,4
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    18 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 avril 2011
    Le film noir sans concession par excellence, avec un minimum d'artifices Lumet et ses acteurs donnent une puissance indéniable au récit, en dehors des flashbacks pas très bien réalisés. Le reste est affaire de gout, non pas d'anathèmes.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 septembre 2010
    Du point de vue de la forme, Lumet comme à son habitude reste très grand, fait peu d'erreurs, étale une ambiance fort agréable pour qui aime le réalisme, les personnages sont massifs...
    Là où il s'est bien planté dans ce film c'est le récit et une partie des dialogues, le contenu en somme. Son histoire part dans tous les sens, dans des directions si différentes qu'il est difficile d'y croire.
    Cette critique étant bâclée, je résume en quelques mots:
    forme excellente mais contenu et fond rendant le film tout à fait inutile.
    EDIT: J'ai toujours trouvé ça drôle quand dans les films les méchants Allemands parlent Allemand et les gentils (allemands ou pas) parlent Anglais ^^.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    239 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 avril 2009
    Les premiers films de Sidney Lumet emploient les richesses de l'Actors Studio pour produire un récit aux émotions aussi puissantes que celles ressenties par les comédiens. Sur le plan de cette tentative, «A streetcar named desire» et «East of Eden» restent des balises. «The Pawnbraker» (USA, 1964) adapte le roman d'Edward L. Wallant pour raconter le quotidien d'un prêteur sur gage juif dans le quartier d'une banlieue urbaine, hanté par ses réminiscences des camps de concentration nazie. L'intrigue, chargée d'émotivité, tient en fait d'un procédé perfide et sombrement inconscient. Sidney Lumet, grand directeur d'acteurs et honorable raconteur d'histoire davantage que cinéaste émérite, s'attelle aux conséquences engendrées par la Shoah. Pour traduire cette ambition, Lumet use de Rod Steiger, acteur au talent égal à celui de Marlon Brando, formé à la Méthode de Stanislavski. Cette méthode de jeu repose sur un principe immersif total. L'acteur ne doit pas reproduire les émotions de son personnage, il doit les ressentir pleinement. Sur ce parti-pris technique, Rod Steiger prétend donc ressentir en son for intérieur toute la souffrance vécue par un déportée dans un camp de concentration nazie. La prétention est aussi démesurée qu'elle est outrageusement impensable. Il est fou de croire qu'un acteur de cinéma hollywoodien puisse ne serait-ce que penser ce qu'a pu vivre un juif détenue par les nazis. Légitimer ce jeu-là revient à la même «abjection» que de révéler l'image de l'horreur ressentie dans les chambres à gaz. Claude Lanzmann est le premier a qualifié ce projet de totale ignominie. Lumet persiste et signe dans son incommensurable maladresse en reproduisant, par des décors, les camps de concentration. Les murs granuleux et décrépis des bâtisses déliquescentes deviennent dès lors des pans de cartons-pâtes, artifices de l'esprit pour le bien de la fiction et pour le confort des affects stimulées du spectateur. Reste à retenir son mépris pour ne pas le lancer à Lumet.
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