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Nicolas S.
93 abonnés
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4,0
Publiée le 27 juin 2019
Je suis un grand fan de l'univers d'Harry Potter et surtout et avant tout des livres. Pour moi, les livres sont la référence et les adaptations cinématographiques sont une friandise supplémentaire lorsqu'elles sont réussies.
C'est le cas de ce troisième opus pour lequel Chris Colombus passe la main au réalisateur Alfonso Cuaron. On ressent d'ailleurs une rupture assez nette entre les deux premiers films et "Le Prisonnier d'Azkaban" tant esthétiquement que dans le ton.
Esthétiquement, on accorde beaucoup plus d'importance à la composition des plans et notamment à la signification des couleurs. Le film se pare de gris, de noir et de bleu pâle. Les couleurs chaudes sont donc de moins en moins présentes à l'écran. Comme un écho au récit qui prend un 1er virage vers un ton plus mature.
Mais dans le même temps, Cuaron n'abandonne pas non plus le côté enfantin : Poudlard est vu comme une maison sécurisante, où les élèves se réfugient le soir dans le dortoir pour s'amuser entre eux (comme cette scène où Harry et ses camarades s'amusent à manger des bonbons qui les font imiter des animaux). On sent que l'on se situe à une époque charnière de leur vie : entre la fin de leur enfance et le début de leur adolescence.
Les scénaristes, le réalisateur, les costumiers, les décorateurs, le compositeur, etc... ils réussissent tous à retranscrire à l'écran ce qu'a voulu transmettre JK Rowling. Chose étonnante, ils ont même très peu coupé dans le bouquin : la plupart des scènes sont présentes à l'écran (parfois, dans un ordre différent comme pour la scène de l'éclair de feu). L'adaptation est donc plutôt fidèle.
Malheureusement, si toutes les scènes importantes sont présentes, je ne peux m'empêcher de penser que le montage est relativement raté. En effet, je trouve que les passages d'une scène à une autre sont parfois un peu brutaux. Il aurait parfois suffi de rallonger de deux à trois secondes une scène pour avoir moins l'impression d'être monté à bord d'un train qui filerait à toute vitesse vers une fin que la plupart des spectateurs connaissent déjà. Je trouve cela dommage. Mais c'est bien un des rares points négatifs de ce troisième volet au cinéma !
Lorsque l'on entend la BO sublime, lorsque l'on constate avec satisfaction que les quelques scènes ajoutées par les scénaristes par rapport au livre sont très utiles pour nous permettre d'aborder un peu mieux l'ambiance au sein de Poudlard, lorsque l'on est époustouflé par les acteurs (David Thewlis en tête) ou encore lorsque l'on voit les effets spéciaux n'ont pas vraiment vieillis 15 ans après, on peut se dire que le film "Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban" a réellement apporté quelque chose à l'univers potterien et s'y est intégré de manière magistrale.
Et de 3 pour ce qui est désormais une bien belle trilogie. Une 3ème aventure ou notre très cher Harry passe de l'âge enfant à celui d'ado, un comportement et un caractère plus mature qui se voit dès l'ouverture de bal chez son oncle et sa tante. Celui-ci répondant enfin franchement à ces idiots sans cervelles (comme toujours) et qui répond présent pour un final domestique aussi sincère que culte. Un volet qui s'est voulu plus sombre avec 2 nouveaux personnages, Sirius Black en tant que criminel échapper de la célèbre et douloureuse Azkaban. Puis les détraqueurs en "surveillants pénitencier" aux pouvoirs légèrement cosmiques. spoiler: 3ème aventure avec un jeu global toujours aussi impeccable, une qualité visuelle plus poussée et une photo excellente qui accentue le côté sombre. Nos professeurs sont tours aussi excellent avec un Dumbledore qui s'est vu changer d'interprète (non pas pour raison de mauvais jeu mais par le malheureux décès du précédent acteur) mais garde sa grande et belle délicatesse. McGonagall elle s'est faite très discrète pour n'apparaître qu'à 2 ou 3 reprises, dont la scène clé avec la propriétaire de l'auberge d'un village voisin à Poodlard. Rogue toujours si sérieux, mystérieux et sévère, quand à Hagrid, son statut de simple gardien évolue au rang de professeur par "intérim" (ou pas). Quant au dernier et troisième nouveau prof d'une année, Remus Lupin est cette fois le nouveau, plus mature et bien plus sérieux, loin du froussard et très féministe Pr Quirrell, ainsi que trop grand frimeur mais tout aussi trouillard Pr Gilderoy Niveau visuel donc, on évolue avec un tout nouveau décors, spoiler: la passerelle toute de bois ancien pouvant être considérée comme entrée secondaire de l'école, ainsi que la maison d'Hagrid montrée d'une nouvelle manière. Décors intérieur, toujours rien à signaler si ce n'est cette constante évolution du plafond magique de la grande salle. Un volet qui s'est voulu par certains passages, très poétique, notamment le premier passage d'Harry sur l' Hippogriffe, le vol avec celui-ci, ainsi que les nombreux passages plus calmes ou notre personnage se retrouve avec lui-même. Sombre enfin avec les Détraqueurs, surveillants et chasseurs de la prison d'Azkaban ou les plus grands sorciers criminels y sont enfermer. Une mise en scène de leur passage parfaite avec justement cette photo hyper soignée et cette ambiance morbide, l'idée de geler l'environnement pour signaler leur présence fut très bien pensée. Enfin, LA SCÈNE ou Harry exécute le sort "Expecto Patronum" chassant l'ennemie à l'aide du Patronus reste l'instant éternel du film. Mais si cette dernière avait été un peu plus longue, elle aurait été LA MEILLEURE de la saga. Un volet célèbre également pour son voyage dans le temps ou l'on se rend compte qu'il s'agit ni plus ni moins du sauvetage de l'animal d'Hagrid, et par le même temps, de l'aide aux mêmes personnages que sont nos héros. Malfoy lui ne cesse d'être l'illustre idiot de cette trilogie, mais bon, on n'peux pas changer un idiot après tous. Une 3ème affiche sombre, poétique, remplie de révélations, avec une qualité visuelle toujours aussi bonne et qui évolue avec les années, des scènes mythique alliant comédie, thriller et une pointe d'horreur. John Williams livre une nouvelle fois et à ma grande surprise, une partition toujours si envoûtante. Une 3ème affiche que je trouve encore aujourd'hui, comme la meilleure de toute. Rendez-vous prit pour la coupe de feux.
Considéré par beaucoup comme le meilleur opus de la saga, ce qui n'est pas mon avis, Le prisonnier d'Azkaban marque un tournant dans la série. L'univers est beaucoup plus sombres et nos jeunes héros beaucoup plus complexes et profonds, normal puisqu'ils grandissent et entrent dans l'adolescence. De plus on a droit à un Gary Oldman en pleine forme pour incarner un personnage clé. L'histoire est prenante, peut être la plus intéressante des trois premiers opus, mais il y a des maladresses dans l'écriture du scénario (surtout en fin de métrage). L'univers visuel, comme les personnages, à évolué et favorise les extérieurs. Un épisode plus mature, pas à la hauteur du premier, mais qui arrive à donner de la fraicheur à la saga.
Ce Harry Potter est le meilleure tout simplement parcequ'il s'èléve au niveau du film d'auteur, dépasssant la pompeuse décoration des précedents, s'émancipant de l'imaginaire castrateur et grossier des livres, Cuaron impressionne par sa patte d'artiste intelligent, et de l'intelligence ce film en a à revendre. D'abord cette année scolaire marquée par une iconographie absconce chargée de sens, marque une rupture esthètique conséquente, allégeant les décors et les couleures, Cuaron trouve une grave fluidité, et son esquisse d'un monde neuf s'accompagne d'inventions tout bonnement incroyables. Mais l'esthétique ne fait evidemment pas tout, et on retrouve les avancées sommaires d'un récit laborieux longuement explicatif et ennuyeux, qui finit par perdre en menace et en mystère ce qu'il gagne en clarté. Mais la scène finale est un moment de pure magie, les effets spéciaux retrouvant un vrai sens poétique chose inhabituelle au cinéma. En écho, John William signe sa meilleure partition depuis des années, sombre et caverneuse, elle accompagne un film dense et profondément émouvant sur les retrouvailles de l'art et de la magie.
Si les deux premiers films étaient plutôt réussi (en particulier La chambre des Secrets), j'attendais avec une certaine impatience voire une petite inquiétude l'arrivée sur les écrans de l'adaptation de mon livre favori de la saga. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce troisième opus s'avère relativement différent : un nouveau réalisateur, un nouveau Dumbledore (Michael Gambon, remplaçant le regretté Richard Harris), quelques problèmes mineurs de production engendrant une sortie repoussée de sept mois, des acteurs grandissant à vue d'œil devenus trop vieux pour leur âge... Bref, on s'attendait au pire, le film est heureusement plus ou moins réussi... à condition de bien s'adapter au changement ! L'intrigue est lestée pour des raisons de timing, ce qui entraine quelques oublis voire des incohérences comme les Maraudeurs totalement zappés dans le long-métrage. Les décors sont partiellement modifiés, quelques personnages voient leur rôle nettement raccourci (Dumbledore en premier), sans oublier le changement le plus flagrant : les costumes, Cuarón optant pour un look plus réaliste (fini les toges noires), enlevant hélas par la même occasion ce ressentiment de magie... Proposant des plans incroyablement léchés, faisant valdinguer sa caméra de droite à gauche avec une aisance magnifique, le metteur en scène mexicain n'arrive cependant pas à dévoiler des effets spéciaux égaux, en témoigne cet immonde loup-garou imberbe ou encore quelques scènes ratées. On regrettera également la partie de quidditch raccourcie mais l'arrivée des excellents Gary Oldman et David Thewlis font mouche, les acteurs confirmés arrivant sans peine à s'imposer dans le monde du petit sorcier. En somme, un épisode beaucoup moins "magique" que ceux de Chris Colombus mais aussi plus sombre et finalement très distrayant.
Un Harry Potter est à chaque fois un peu plus réussi que le précédent (vivement le 4ème !). Cuaron ne se contente pas de retranscrire le livre, mais se l'approprie réellement. De plus les détraqueurs sont un peu plus effrayants que le gentil toutou à plusieurs têtes et le ver de terre des volets précédents.
Un troisième opus très bon, l'ambiance est un peu plus pesante, et on a un film plus sombre. La magie est toujours aussi présente, on a de nouveau éléments magique assez intéressant, une histoire avec beaucoup de rebondissement. Chris Columbus a réaliser la un très bon film.
Un troisiéme opus aussi bien que les autres. Tout y est toujours parfaitement maitrisé, que ce soit la mise en scéne ( cette fois ci confiée à Alfonso Cuaron ), les décors, les effet spéciaux, le jeu des acteurs... De plus ce troisiéme volet est bien plus sombre que les précédents, et c'est tant mieux.
"Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban" est sans aucun doute le meilleur de la saga "Harry Potter". Avec le changement de réalisateur le film est plus destiné aux adolescents qu'aux enfants. En effet, Alfonso Cuarón donne une allure bien plus sombre à la saga, de plus les acteurs principaux tels que Daniel Radcliffe, Rupert Grint ou Emma Watson, ont grandi. Les effets spéciaux sont plus présents pour rendre plus vivant le monde de J.K Rowling. Chaque personnage est bien mis en valeur, cette saga devient plus psychologique et moins superficiel. Les décors ont changé mais sont toujours soignés. Le scénario possède une bonne intrigue pour conserver le suspens, les rebondissements sont aussi présents. L'intriguant Gary Oldman réussi sa prestation à la perfection. Cet épisode n'a aucune faille, c'est une réussite totale. "Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban" est un excellent divertissement, magique et impressionnant.
Oui je vous entends déjà crier "Houuuuuuu", eh oui, mon avis sera impopulaire, mais je ne suis pas là pour me faire envoyer des lettres d'amour 🤣. Nouveau réalisateur, ce qui apporte une touche de fraîcheur à la saga. Michael Gambon rejoint le casting et reprend le rôle du regretté Richard Harris sous les traits d'Albus Dumbledore. De nouveaux personnages intéressants font leur apparition. Le scénario est très intéressant puisque le trio va courir après le temps, Hermione va s'affirmer davantage et je dois avouer adorer la scène mémorable où elle cogne un certain blondinet 😁. Encore une sublime bande originale signée John Williams. Donc oui les grincheux, j'aime ce film, mais ce n'est pas mon préféré. Ok, je vais utiliser le transplanage avant que vous ne m'attaquiez avec vos baguettes magiques en chocolat 🤣⚡
Une meilleure réalisation, beaucoup plus sombre et tenace. On quitte le monde enfantin et place à une histoire très surprenante et novatrice. Pour un 3 ème épisode c'est vraiment bon !
Au départ, je n'appréciais pas vraiment ce troisième opus de la franchise "Harry Potter", réalisé cette fois par Alfonso Cuarón et sorti en 2004, mais maintenant, à force de le voir, force est de constater qu'il fait partie des meilleurs ! Nous retrouvons nos trois amis qui vont cette fois devoir affronter la menace qui vient de la prison d'Azkaban, Sirius Black, un dangereux fugitif, s'en étant échappé. Clairement plus adulte par rapport aux deux premiers films de la saga mais pas encore totalement mature, on est un peu dans un entre-deux, similaire à l'évolution des acteurs (sortis de l'enfance mais pas encore adultes) finalement. Et je pense que j'avais du mal avec cet épisode de transition étant plus jeune car j'aimais beaucoup l'univers réellement magique et innocent des deux premiers films et j'avais du mal à passer avec cet épisode à un univers soudainement plus sombre (autant dans son histoire que dans son aspect esthétique d'ailleurs). C'est également le premier film de la saga qui commencera à réellement présenter des similitudes notables avec le roman homonyme. Si les deux premiers films étaient en effet très fidèles aux deux premiers tomes de la saga littéraire de J.K. Rowling, ici, nous avons quelques changements qui n'affectent pas vraiment l'intrigue mais qui empêchent d'approfondir certains personnages et certaines relations, ce qui est assez dommage. Mais d'un autre côté, c'est également le problème avec les adaptations cinématographiques, on ne peut pas tout retranscrire à l'écran et le film ne s'en sort honnêtement pas trop mal à ce niveau-là, puisque nous avons le principal et l'ambiance plus sombre, déjà présente dans le livre, est très bien retranscrite à l'écran, notamment grâce à une très bonne mise en scène ! Le rythme est ici très bon, surtout qu'on sort du schéma des trois premiers films, ici la trame est un peu moins "enfantine" et surtout très bien construite, notamment avec cette double fin grâce au retourneur de temps. Concernant les acteurs, ils vieillissent aussi et les adolescents peuvent maintenant être jugés en tant que "vrais" acteurs et j'avoue avoir un peu de mal avec le jeu de Daniel Radcliffe qui en fait quelques fois beaucoup trop. "Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban" fait donc partie des meilleurs, enfin à mon sens, de la franchise !
Non mais quelle idée saugrenue d'être allé chercher Alfonso Cuaron, réalisateur tout sauf Britannique d'une poignée de films intimistes on ne peut plus éloigné du genre blockbuster, pour réaliser ce troisième volet. Merci pour ça J.K.Rowling. Autant j'apprécie les deux premiers volets autant il faut admettre que la réalisation Chris Colombus n'a aucune personnalité malgré ses talents de conteur, ses films sont des films de commande point final, même s'il fait l'affaire pour des films pour enfants. Mais comme le public grandit avec les personnages un changement de style s'imposait. Ce troisième opus a enfin une personnalité, peut-être bien la plus marquée de la saga: débraillée à l'image des tenues vestimentaires (adieu le noble et le traditionnel comme les chapeaux pointus) mais aussi malicieuse: entre gags visuels récurrents, montage plus rythmé (le film passe comme du petit lait soit tout l'inverse du second), ellipses et transitions astucieuses et ruses de mise en scène juste pour le style, la saga fait sa crise d'adolescence en même temps que ses protagonistes -dont l'interprétation commence à être convaincante. Le film dépeint assez bien l'état d'esprit d'un adolescent et tous ces éléments y contribuent. Alors que l'univers a besoin de polish et de maturité, Cuaron en profite pour lui donner plus de densité: son traitement du noir bouché donne un aspect feutré du plus bel effet à l'image qui s'assombrit en même temps que l'univers et ses plans-larges et plans-séquences grandioses donnent enfin toutes ses lettres de noblesse à un Poudlard qui semble enfin déborder du cadre. Sans compter les paysages naturels des alentours du château qui ont autrement plus de cachet. Mais le mieux pour donner de la consistance à l'univers reste l'importance de l'anecdotique (un simple exemple: les fantômes qui ne servent à rien mais sont là et vivent leur vie), des personnages secondaires et leur petite vie et des simples scènes de quotidien, c'est primordial dans cette saga et ce n'est pourtant qu'à partir de cet opus qu'une bonne partie de ce qui est montré à l'écran n'est pas forcément utile au film lui-même. Bon après mon seul et unique problème avec le film est justement que Cuaron a tout le temps du monde pour faire ce qu'il chante mais reste pourtant bien vague concernant les maraudeurs et surtout les animagus ce qui complique les choses aux réalisateurs qui le suivront et devront bricoler des explications par eux-mêmes voire abandonner certains éléments. Mais concernant le film en lui-même, je l'aime du début à la fin. Comme tout le monde j'aime le design des détraqueurs mais contrairement à tout le monde j'aime encore plus le design contre-nature du loup-garou. Quant au casting la saga a toujours été un 10/10 et les nouveaux venus ne dérogent pas à la règle en particulier Gary Oldman, et sans me réjouir de la mort de Richard Harris je préfère tout de même le Dumbledore de Michael Gambon. Seule la musique est moins grandiose que par le passé mais les effets spéciaux sont désormais irréprochables. Certes la note de 4,5 est aussi relative à l'ensemble de la saga mais pour moi i n'y a pas photo: cet opus-là a de la gueule comme aucun autre.