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    Le Chat
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    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    220 abonnés 2 877 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2020
    Le duo d'acteur du cinéma français le plus magistral qui fut été donné de voir à l'écran, pour l'une des plus émouvantes histoires de couple, face au temps qui le défait. Même sans un mot, on s'émeut face à ces belles figures qui transporte le film bien au-delà de ses qualités premières.
    brianpatrick
    brianpatrick

    86 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2020
    C'est un drame existentiel incroyable. C'est une bagarre d'un vieux couple terrible. Simone Signoret et Jean Gabin; ils sont tellement forts qu'ils créent un chef d'oeuvre. Après il reste difficile à regarder ce film, ces emmeulages perpétuelles et continuelles, et en plus sur le fond, d'une crise sociale terrible. La ville de Puteaux, l'ancien Puteaux et ses cabanons de banlieue qui disparait afin de laisser la place au nouveau monde, ce nouveau monde rempli de tours d'ivoire. Après il reste difficile à regarder, il est même démoralisant.
    Ol M.
    Ol M.

    9 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2020
    Le meilleur acteur Français jusqu'à aujourd'hui avec la première femme a obtenir un Oscar, une tristesse touchante, la vie de couple qui peut être vécu encore aujourd'hui et peut faire très mal, si dur et si doux a la fois.Un chef d'oeuvre.Merci à Simone et Jean.
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 101 abonnés 12 487 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2020
    Pas très difficile de se laisser convaincre par cette adaptation du roman de Simenon parce qu'il n'est pas sûr que l'on puisse revoir un jour un affrontement d'une telle ampleur! Film douloureux qui nous èmeut aux larmes grâce à deux monstres sacrès du cinèma français : Jean Gabin & Simone Signoret! Un vieux couple qui se haït et pourtant s'aime encore dans cette sinistre maison de banlieue où ils se prèparent à finir leurs jours! Entre les deux, un chat, propriètè exclusive de l'homme, son confident! Le face-à-face pathètique entre Gabin et Signoret tient toutes ses promesses! ils nous font entrevoir de façon admirable le vrai sujet du film : L'amour vrai et la solitude où chaque petit lancer de papier a son importance! La destruction est dès lors inèvitable! Tout cela donne même envie de relire Simenon! Et puis la musique du film est vraiment sublime...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 novembre 2018
    C’est un peu surprenant de ne pas entendre du Audiard dans la bouche de Gabin vieux tellement dans la mémoire collective il est indissociable des films du dialoguiste. Pourtant dans ce film Gabin est taiseux, reste en retrait. Le rythme et l’enclenchement des péripéties est assuré par Simone Signoret, très expressive dans ce rôle de femme amoureuse tantôt jalouse, tantôt fière, tantôt misérable, tantôt enragée. Cependant, l’athmosphère générale, les bâtiments que l’on démolit ou les longs plans sur l’avancée inexorable des travaux placent les personnages dans un décor tellement apocalyptique qu’il en devient presque ridicule jusqu’à nuire à la tension psychologique de l’intrigue. Un film à voir pour le jeu d’acteur.
    Estonius
    Estonius

    3 552 abonnés 5 457 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2018
    C'est d'abord et avant tout un fabuleux film d'acteurs remarquablement interprété. La mise en scène est correcte et sait parfois être inventive comme dans ce plan fabuleux du ballet des chats, L'histoire se regarde avec intérêt mais force est de constater que c'est déprimant !
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    187 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2018
    Au début des années 70, alors que la Nouvelle Vague est considéré comme le centre de navigation principal des renommés du cinéma français, le méconnu Pierre Granier-Deferre, dans son coin, reste en dehors de ce projet et propose quelques réalisations restées dans les mémoires, notamment "La Horse" (1970), "Adieu poulet" (1975) et, surtout, "Le Chat", en 1971. Non, il ne s'agit pas ici de l'inspiration majeure de la bande dessinée homonyme, mais d'un film à tendance antisociale à l'ambiance maussade mettant en scène le mythique Jean Gabin et Simone Signoret, s'entretu... Euh se faire la mitrailler du regard pendant une heure et demie. Donc non, ce n'est pas drôle du tout. Le couple de retraités Bouin, c'est ici 25 ans de vie commune qui sont mises à rude épreuve. Effectivement, avec le temps, Julien (Jean Gabin) et Clémence (Simone Signoret) se sont lassés l'un de l'autre et ne parviennent plus à retrouver le grand amour. Tout dans leur vie de couple respire l'ennui, la grisaille et l'impossibilité d'accéder à une discussion avec l'autre, engouffrés dans la monotonie d'un ancien Paris ici vu sous un mauvais jour. Un jour, Julien trouve et adopte un chat, qui vole pratiquement la place de Clémence dans son coeur. Celle-ci, jalouse de l'animal, décide d'abord d'utiliser ce dernier comme bouc-émissaire avant de l'éliminer. Cet événement marquera à jamais le couple, au péril de leur vie... Inimaginable film, adapté au passage du roman éponyme de Georges Simenon : dans sa manière de représenter une relation plus que conflictuelle entre deux "fins de vie", Pierre Granier-Deferre (abrégé PGD) émeut et dégoûte à la fois à travers le portrait de ses deux personnages spoiler: (Signoret représente le crime, la jalousie, l'orgueil et l'égoïsme ; alors, Gabin, à la fin du film, représente la rancune, ce qui symbolise l'opinion de l'Homme inapte à l'idée du temps qui reste dans une société froide dominée par le progrès croissants)
    Le spectateur ne reste alors insensible face à un tel spectacle... jusqu'à cette fameuse scène finale à la morale aux sources stoïciennes, remettant en doute le jugement du spectateur sur plusieurs points essentiels (la colère provoquée par Signoret, aussi détestable que pathétique, la place du chat dans une telle existence, etc.) Forme filmique d'argumentation littéraire indirecte, donc aux idées complètement sous-entendues, on a en plus affaire ici à une véritable renaissance du mythe "Thérèse Raquin", d'ou l'oeuvre de Zola: dans les deux cas, on suit le cours de la décomposition morale et physique d'un couple parisien alors poursuivi par l'idée du regret (regrets de leurs choix, du temps passé, très ressenti) et par la tentation du mal. A noter aussi, la place du chat François dans "Thérèse Raquin", garde un impact assez inégal aux deux oeuvres mais l'animal en lui-même serait le seul des trois personnages à pouvoir fuir son foyer quand bon lui semble: il file aussi vite que le temps... Un film d'une puissance rare dont l'image se suffit à elle-même ; nous soulignerons le peu de longues scènes de dialogues constituant les longs plans centrés sur le duo Signoret-Gabin, le tout faisant de ce film un exercice de style atypique proche d'un roman naturaliste, qui "chat"ouille malicieusement notre pensée après, et pendant le visionnage.
    Mathéo Feray
    Mathéo Feray

    12 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2018
    Longtemps, j'ai hésité à poster ma critique de ce film. Peut-être parce qu'il n'y a finalement rien à dire devant ce chef d’œuvre du cinéma français... Jean Gabin et Simone Signoret sont au sommet de leur art. Incisif, sombre, tragique, '' Le Chat '' narre le naufrage progressif d'un couple qui n'en est plus tellement un. Un couple vieillissant rongé par la désillusion et l'attente. L'attente de la fin. C'est aussi et surtout un duel à huit-clos autour de la mort d'un chat. Véritable claque, je peux juste dire que ces quelques mots postés sur Allociné en ces premières heures du jour ne suffisent pas à décrire un film devant lequel j'ai versé quelques larmes.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    604 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2018
    C’est un film difficile à comprendre lorsqu’on a dépassé largement l’âge des personnages du film. Plus jeune qu’eux on peut imaginer, plus vieux cela paraît insensé en 2017 à moins de ne jamais avoir aimé ce qui n’est pas le cas comme le montre le film. Il me semble aussi que le roman doit contenir autre chose que ce que montre Granier-Deferre qui décrit de la part de Julien une totale absence d’amour. Cela donne envie de le lire pour mieux comprendre. Quoi qu’il en soit avec d’autres personnages que Gabin ou Signoret, je serais sorti très mécontent de ce triste spectacle. ‘’Le chat’’ demeure un film testamentaire pour deux de nos plus grandes vedettes du parlant à condition d’avoir vu quelques films de chacun d’eux, faute de quoi il va devenir une pièce de musée.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 635 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2017
    Pour qui attend une histoire d’amour entre deux monstres du cinéma, des bons sentiments et un happy end… Celui-ci est aux antipodes. Julien et Clémence joués par deux fauves du cinéma français (Gabin / Signoret) s’étripent joyeusement au crépuscule de leur vie et après 25 ans de mariage. Ce film décrit, comme peu avant et après lui, la déliquescence du sentiment amoureux avec le temps aboutissant avec l’impossibilité de se supporter, de vivre ensemble ; mais pourtant en continuant la vie commune comme si de rien n’était. Victimes du temps qui passe, ils préfèrent cet enfer à la solitude comme si ces échanges rudes et tendus qu’ils s’imposent étaient le seul moyen qu’ils aient trouvé pour briser l’indifférence dont ils font preuve à l’égard de leur conjoint respectif. Une description d’un couple en pleine descente aux enfers cruelle, mais terriblement réaliste. Lui froid, fermé et rustre ; elle, alcoolique, à la santé bancale et nostalgique d’un passé glorieux ; tous deux sont attendrissants par moments et ce couple par son réalisme doit en rappeller d’autres que nous avons côtoyé ou côtoyons toujours. Des couples incapables de communiquer ; où au moment d’un décès de l’un d’entre eux ; l’autre est inconsolable d’avoir perdu son pire ennemi ; mais aussi celui ou celle qui le rendait vivant à travers ces conflits. Granier-Deferre met en scène sobrement et avec une justesse irréprochable ce huis clos à couteaux tirés adapté du roman éponyme de Simenon. Moqué par Truffaut et confrères ; il fait partie de cette génération post Nouvelle Vague qui a continuée à surfer sur le cinéma à l’ancienne de qualité. Anachronique !!! Non, sa mise en scène est finement ciselée, les flashbacks bien amenés et le parallèle entre le couple en ruine et le quartier en pleine mutation superbement pensé. En mettant en scène une banlieue parisienne apocalyptique et en pleine mutation, on voie aussi la fin du monde ouvrier parisien, des petites gargotes,… Ce couple est donc aussi un des derniers vestiges local d’un monde en plein changement dont eux aussi finiront par être exclus.
    Beau film sur un sujet difficile réalisé et joué avec une superbe maitrise. Un classique et le film préféré de Gabin dans sa carrière post 1945.
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    Cyril J.
    Cyril J.

    27 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2017
    Duel domestique en huis-clos entre deux monstres sacrés, Jean Gabin et Simone Signoret, incarnant un vieux couple qui ne s’aime plus, comme tant d’autres, qui s’acharnent à cohabiter par crainte du changement, de la solitude, de briser les mœurs de leur génération, et surtout de l’épouvantable certitude qu’il n’existe réellement plus rien. Alcool, accidents de la vie, jalousie, nostalgie d’une jeunesse perdue, chacun finit par voir l’autre comme le principal artisan de sa propre défaite, démultipliant par là le cercle vicieux de l’amertume stupide et la méchanceté inutile, toujours reconduit par l’inertie rancunière.
    Cette adaptation de 1970 du roman de Georges Simenon tourne autour d’un chat innocent, celui du mari, dont il s’est attaché tout en s’en servant comme objet de dévalorisation envers son épouse qui, si elle l’apprécie bien, laisse sa haine et son dépit se focaliser sur l’intention de liquider la pauvre bête.
    A l’instar de leur vieux quartier pavillonnaire populaire en voie de démolition définitive dans l’actuelle zone de la Défense, ce couple agonisant conscient que tout leur fiche le camp nous embarque dans un croustillant, cruel et ridicule conflit, amenant pourtant au drame. Ce pathétique portrait est dédié à la douleur mal gérée de la vieillesse, des relations mortes, des chants de cygne que la fierté mal placée transforme en chantages et en malveillances, mais qui paradoxalement ne perd jamais cette indéfinissable passion qui s’apparente à l’amour.
    Stephenballade
    Stephenballade

    406 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2017
    On entend souvent dire que de l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas. En s’inspirant du roman éponyme de Georges Simenon, Pierre Granier-Deferre vient confirmer ce triste adage, hélas trop souvent constaté. Pire, "Le chat" s’apparente presque à une antithèse du mariage. Et quand on voit dès le début du film comment les choses ont tourné pour le couple Bouin, ça a de quoi en refroidir plus d’un quant à cette institution qu’est le mariage. Sans perdre de temps, le réalisateur emmène le spectateur à Courbevoie, alors en pleine mutation dictée par la fièvre de la course au modernisme. Les Bouin font leur course séparément, mais entrent dans les mêmes magasins, l’un après l’autre, tout en échangeant parfois des regards filtrés par une vitrine. Et quand on les voit regagner leur petit pavillon cerné par les travaux d’envergure, on sait que leur couple n’existe plus, que le mot mariage n’est plus réduit qu’à sa plus simple expression. Tiens donc ! 25 ans de mariage. Un quart de siècle. Un bail. Une durée qu’on ne voit plus guère de nos jours. Avec le temps, tout s'est délité, au point de ne pas dormir dans le même lit. Chacun fait sa cuisine de son côté, à partir d’ingrédients que le couple vient de ramener personnellement, et d’autres précautionneusement enfermés dans des placards cadenassés. Mais comment les Bouin en sont-ils arrivés là ? Le spectateur comprend rapidement que le point de non-retour a été atteint par l’intermédiaire d’un chat. Un chat de gouttière jadis récupéré, et qui aurait dû constituer un nouveau lien entre Clémence et Julien. Dans les faits, il constitua un point de discorde car ce charmant petit animal de compagnie matérialise pour Clémence le fossé qui s’est creusé entre elle et son mari, et est vu comme un frein quant à la reprise tant attendue et espérée d’une vie de couple digne de ce nom. Tout du moins normale. Ce point de discorde est mis en scène par des dialogues incisifs, en particulier du côté de Julien, des dialogues taillés sur mesure pour Jean Gabin. Des répliques qui, par leur méchanceté spontanée, souffle le spectateur en le faisant halluciner, tant et si bien qu’il ne peut réfréner un sourire, voire carrément un rire tellement ça y va fort. Au vu de la situation, il n’y a pourtant pas de quoi rire. C’est même grave d’en arriver là. Seulement en 1971, on ne divorçait pas si facilement. Ce n’était pas encore entré dans les mœurs. Et je connais des familles où cette solution n’est encore aujourd’hui pas concevable. Les Bouin, ce sont Simone Signoret et Jean Gabin. Deux comédiens qu’on ne présente plus. Et rien qu’à les voir évoluer ici, ça confirme leur immense talent et le fait qu’ils soient des monstres sacrés du cinéma hexagonal. "Le chat", c’est aussi une interprétation en tout point remarquable des deux acteurs-vedette. Par son extraordinaire sensibilité, Simone Signoret interprète à merveille à la fois l’infime lueur d’espoir qui lui reste et cette détresse qui ronge profondément son personnage, une détresse qu’elle tente de cacher derrière l’alcool. Seulement les vapeurs ne sont qu’un écran de fumée qui ne parvient pas ni à cacher son désespoir, ni à adoucir cette ambiance lourde et pesante. Par sa mise en scène maîtrisée, les cadrages, les décors et les nombreuses séquences silencieuses, Pierre Granier-Deferre parvient avec brio à retranscrire cette atmosphère étouffante, ce type même d’atmosphère liée la plupart du temps aux huis-clos. Parce que "Le chat" est un huis-clos. Un huis-clos servi aussi par l’expression monolithique de Jean Gabin. Ce dernier est remarquable. Lui qui est habituellement plus expressif, son visage est inhabituellement fermé. Enfermé dans une résignation inébranlable. En apparence. Car ses pensées vaquent aussi dans des souvenirs plus heureux, du temps où il convolait avec insouciance avec sa belle, des souvenirs par ailleurs judicieusement insérés par le cinéaste. Mais des fois il se révolte. Une révolte aux mots parfois immondes qui cache mal sa douleur, sa détresse et l’injustice. Pire : il apparait comme un véritable goujat ! Il en résulte des scènes où tout peut arriver. On aurait pris deux comédiens qui ne pouvaient pas se voir en peinture qu'on n'aurait pas eu mieux en matière de résultat. En somme, les Bouin sont dans l’impasse. Une impasse insoluble qui ne trouve son épilogue que dans l’absence d’happy end, alors que paradoxalement elle ne pouvait pas être meilleure pour eux (voire plus belle). 25 ans de mariage, ce n’est quand même pas rien. On n’efface pas 25 ans comme ça, il y a forcément des restes. A quoi bon nier l’évidence ? Seulement quand les protagonistes sont trop fiers, notamment l’homme de la maison, il parait difficile de trouver un terrain d’entente quand on ne consent pas à mettre de côté cette foutue fierté. Et pourtant, on sent venir la façon dont ça se termine. Mais comment… ? Ça, je vous laisse le découvrir.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    126 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2017
    En fin de sa carrière, Gabin tourne avec Signoret une oeuvre loin de tout son passé. C'est ainsi en tout cas que l'histoire nous le fait ressentir : ils sont un couple âgé, aigri, dont le vacarme du réaménagement urbain parisien se rapproche de plus en plus de la maisonnette.  La forme adoptée est presque trop littéraire ; les endroits où l'animal est personnifié, là où un sentiment sous-jacent doit se faire sentir, on croirait le voir annoncé par un immense panneau clignotant rouge. Mais l'histoire se prête étonnament bien aux deux vieux géants, qui en font tout en restant eux-mêmes une oeuvre bouleversante et sincère. Et puis même s'il est légitime de trouver le film trop littéraire, il s'agit aussi d'un mérite qui ne manquera pas de satisfaire les lecteurs.

    c3porikrin.wordpress.com
    7eme critique
    7eme critique

    544 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2017
    Une histoire d'amour qui bat de l'aile !
    Après 25 ans de mariage, Julien ne supporte plus sa femme, la délaissant au profit d'un chat auquel il manifestera toute son affection. Le sentiment de jalousie quant à cette relation interviendra donc chez sa femme Clémence. Ce jeu d'autodestruction psychologique prend donc forme, et ne cessera de s'envenimer face à ces sentiments mutuels, non pas morts, mais simplement oubliés. Cette relation de couple, victime des effets nocifs du temps et de la routine, en ressortira parfaitement crédible, encore plus sous le jeu talentueux du duo Gabin/Signoret. Touchant !
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    203 abonnés 2 527 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2017
    Le Chat est un beau film signé Pierre Granier-Deferre mené par un couple d'acteurs absolument géniaux.
    L'histoire, somme toute assez simple, permet une vraie interprétation de la vieillesse, de l'usure, de l'habitude, qui laisse difficilement indifférent. Le film a le mérite de ne pas trop traîner en longueur, comme c'est souvent le cas des films abordant ces thématiques.
    Jean Gabin et Simone Signoret sont incroyables de réalisme en vieux couple usé par la vie, c'est vraiment à croire que les deux acteurs ont vécu ensemble pendant plusieurs décennies. Ce sont vraiment deux monuments du cinéma. Les personnages sont vachement intéressants, on a l'impression à la fois de tout et de rien savoir d'eux.
    Même si ce n'est pas le genre cinématographique que je préfère, c'est indéniablement une belle histoire.
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