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tomPSGcinema
778 abonnés
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3,5
Publiée le 21 juillet 2010
Voici un très bon western de la part du metteur en scène William Wellman. La mise en scène fait beaucoup penser a un certain John Ford ( La Chevauchée Fantastique en tête ) et de plus l'histoire est assez agréable à suivre. En tête d'affiche , nous retrouvons un Robert Taylor en très bonne forme dans le rôle du guide, qui va aider les femmes à traverser le pays en caravane pour rejoindre leurs futurs maris. A ses côtés, notons la présence notamment de la très belle Denise Darcel qui apporte sa beauté, sa fougue et son panache à ce western des années 50 qui possède de plus une photographie des plus appréciable en noir et blanc de la part de William Mellor. Par contre, le film possède, à mon sens, quelques lenteurs vers le milieu du récit ce qui l'empêche d'être pour moi un grand film. En l'état, il s'agit d'un western vraiment appréciable et je conseil à tous les fans de ce genre à le découvrir. 15,5/20
Attention l'un des plus grands chefs d'oeuvre du western des années cinquante;Ce fleuron réalisé par william-A-Wellman(Tant qui il aura des hommes,le train sifflera trois fois etc...etc) d'après une idée de Frank Capra(La vie est belle,vous n'emporterez pas avec vous,Mr Smith au sénat etc...etc) qui normalement à l'origine devait réaliser ce western. Ce western nous apprend que les femmes sont capable de faire plus de travaille que les hommes car elles sont beaucoup plus déterminé à s'engager à aller jusqu'au bout de leur mission c'est à dire ce marier dans la ville ou il y a que des hommes dont le propriétaire meurt dans le désert suite à une attaque indienne.
Le meneur de ce convoi est interprété par le magnifique Robert taylors( Quo Vadis,Ivanhoé,Traquenard etc...etc) qui interprétait un misogyne convaincu va tomber sous le charme de ces femmes et tout à petit il va s'apercevoir que ces dames sont beaucoup plus forte qu'elles paraissent l'être et il tombera à son tour amoureux de l'une d'elle interprétait par la délicieuse actrice française Denise Darcel(Vera Cruz etc...etc) qui malheureusement n'est pas connut en France.
Ce western à le mérite d'être reconnut comme l'un des meilleurs western les mieux réalisés des années cinquante.
Le scénario était très original dans ces années la car il n'avait jamais étais aborder par aucun réalisateurs de cette époque la.
Cent cinquante femmes au départ vont traverser plusieurs épreuves (la mort,l'accouchement pour l'une d'elle,pour certaine la mort de leur amies,leur fils,l'abandon des hommes et de certaine femmes qui accompagnaient le convoi jusqu'à sa destin&ation la Californie etc...etc). A l'arrivée il n'en restera que cent et ce sauront elle même qui choisiront l'homme de leur vie.
Un western que je conseille à tout les cinéphile(e)s. Une grande leçon de cinéma.
Bravo messieurs Capra et Wellman pour ce merveilleux western!
Inédit bien révélateur, et surtout quand il met en valeur le déterminisme latent de toute société, contre les grands esprits - hors le fait que ce western contient un défilé sidérant de beaufs en couple ou non. -
La conquête de l'Ouest est un des motifs narratifs les plus éculés du cinéma américain. «Westward the Women» (USA, 1951) de William A. Wellman se loge dans ce genre. La singularité du film provient de la nature particulière du convoi. Sous les ordres d'une town américaine exclusivement habitée par des hommes, Buck Wyatt s'en va chercher un groupe de femmes célibataires pour permettre à la town de se développer et lui donner les capacités d'engendrer une nouvelle génération. Plus que de constituer un western épique, Wellman aspire à réajuster le mythe de la création. En l'occurrence, la pérennisation de l'humanité par l'accouplement de l'homme et de la femme n'est plus chose naturelle et encore moins l'oeuvre d'un divin puisqu'elle nécessite l'intervention des hommes. Séparés en deux groupes, situés en deux lieux distincts, les hommes et les femmes requièrent l'intervention d'un cow-boy, figure bienfaitrice de l'Ouest, pour se voir réunir. Le long trajet qui mènera les femmes aux hommes, et qui peut invoquer par ses péripéties «Wagon Master» de Ford, sera cahoté par les aléas de la nature. Avec une certaine distance, «Westward the Women» serait un film romantique dont l'épopée ne viserait qu'à réunir la femme à l'homme, une Odyssée multiple où Ulysse prend la figure d'un convoi de femmes et Pénélope celui d'un ranch d'hommes. Cette instance mythique ne nourrit pas moins la réussite du film. Invoquer, potentiellement, des récits religieux ou mythiques ne suffit pas à faire d'un film une oeuvre d'art pleinement accomplie. Car Wellman laisse reposer son oeuvre sur des personnages aux traits forcés. Le plus emblématique est celui joué par Hope Emerson. Grande femme robuste à l'allure sévère, Emerson incarne l'archétype de la femme comique, au caractère rustre et aux manières maternelles. La volonté de Wellman de recourir à des personnages triviaux pour exprimer cette odyssée des sexes réduit le film à un divertissement de peu d'imagination.