Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
weihnachtsmann
1 154 abonnés
5 140 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 6 mai 2016
Ce film est soporifique à souhait. Une parodie peut-être, mais alors c'est censé être drôle et rien ne vient égayer ce long métrage où les protagonistes se cherchent entre eux dans une ambiance de château (C'est d'ailleurs ce qui est le mieux réussi)
Dans un manoir et ses alentours, le Monocle -ou commandant Dromard- affronte une organisation internationale de nostagiques du troisième Reich. Inaugurant, sans Audiard, sa suite de pastiches de séries noires, Lautner montre assez peu de cette causticité parodique que lui et le dialoguiste des "Tontons flingueurs" rendront si populaire. Le sujet étriqué du "Monocle noir" manque singulièrement de dérision. Il ne recourt pas encore à la parodie par l'absurde et Lautner met en scène des seconds rôles -je pense plus particulièrement à Bernard Blier- sans grand relief comique. L'humour décalé qui caractérise cette improbable intrigue est souvent imperceptible parce que la mise en scène trop timide de Lautner se détourne de la farce et qu'elle manque, en définitive, d'idées. Certes, Paul Meurisse incarne un personnnage amusant, mais la personnalité étonnante de cet agent secret flegmatique et distingué, cynique et aristocratique, s'exprime souvent vainement dans une intrigue confuse, plutôt fade et sans grande importance. Le genre s'affirmera naturellement par la suite.
Présentée comme une parodie de film d’espionnage, cette réalisation d’un Georges LAUTNER quasi-débutant est parfaitement insipide et surtout jamais drôle. Il est vrai que le Colonel REMY, dont le récit aurait inspiré le scénariste, ne s’est jamais pris pour un auteur comique. Comme de surcroît les dialogues sont d’une platitude désespérante, cette histoire confuse devient rapidement mortellement ennuyeuse. On est à des années-lumière des Tontons flingueurs, ce qui situe fort bien l’apport à venir de Michel AUDIARD. Les acteurs sont figés, même Bernard BLIER semble coincé. Il ne reste que le flegme de Paul MEURISSE, et sa façon inimitable de tenir un pistolet. C’est, hélas !, beaucoup trop peu.
Le premier et le meilleur de la série. Meurisse est presque sobre et les décors du château, ses galeries et ses passages secrets sont le théâtre idéal d'un suspens pépère que l'on suit avec amusement. Albert Rémy, Blier, Dufilho et Marie Dubois agrémentent un casting hétérogène.