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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 février 2008
Quand d'autres jouaient tristement à "la maman et la putain", ailleurs en terre de cinéma Morrissey réalisait une triologie qui ridiculiserait jusqu'à aujourd'hui toutes tentatives auteuriste de filmer l'amour moderne (Eustache, Garrel etc...). Ici les corps filmés sont désirables et quarante ans après n'ont rien perdu de leur modernité. Dépassant l'ennuyeux modèle hétérocrate Français qui consiste à faire désirer un homme sans grace par des tonnes de donzelle plantureuse, Morrissey explose les conventions à base de sexes tarifés, homo, bi, partouze... Mais jamais nous ne sombrons dans l'inventaire. Alors que les pontes bobos s'apprêtent à fêter mai 68 en la ramenant sur la révolutions des moeurs rappelons leurs que les moeurs se sont libérées chez les hétéros mais que les autres étaient toujours aussi diabolisés.Réalisé en Mai 68 ce film sans faire de bruit, s'est imposé dans le temps et révèle combien Mai 68 était plus exhaltant de l'autre coté de l'atlantique et bandant en plus. J'échange sans probleme mon Méaud contre leur Dallessandro.
À New-York, Joe, un marginal, se prostitue pour subvenir aux besoins de sa famille…
Flesh (1968) est le premier film d’une trilogie produite par Andy Warhol, les suivants seront Trash (1970) & Heat (1972) et ont tous pour point commun de mettre en scène (dans le rôle titre) Joe Dallesandro.
Le film fleure bon les 70’s et l’underground, il n’y a qu’à voir les cadrages et la mise en scène. Paul Morrissey (Chair pour Frankenstein - 1973) se complait à filmer sous toutes les coutures son étalon (ou plutôt, son apollon), en large et en travers, si bien que ce dernier n’a plus aucun secret pour nous en moins de 10 min.
En dehors de ça, je dois bien l’admettre, je suis resté totalement hermétique à cette immersion dans le NY stupre et décadent de la prostitution masculine. Entre la simplicité du scénario et l’érotisation des corps, on s’ennuie ferme sans discontinuer.
Dans l’ensemble ce que l’on retient c’est la déambulation grotesque et fortement ennuyeuse. Pour le sexe sans retenue pour les gros plans de l’anatomie masculine, mais c’est filmé de façon un peu paresseuse et pour l’image et le style c’est assez laid.
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3,0
Publiée le 31 octobre 2010
Indiscutablement "Flesh" est l'oeuvre la plus achevèe de la trilogie de Paul Morissey dont les deux premiers volets sont new-yorkais ("Flesh" et "Trash") et le troisième californien ("Heat"). Les premières images nous montrent Joe Dallesandro dormant nu sur un lit! Sa femme le rèveille et l'envoie dans les rues gagner leur vie en se prostituant (pour parvenir à ses fins, elle prètend qu'elle a besoin d'argent pour aider une amie à se faire avorter). Joe, au long des rues, rencontre des hommes! Ce sera tout d'abord un homme riche et vieillissant, admirateur enthousiaste de la beautè grecque: il paie gènèreusement Joe pour qu'il pose nu en discobole, en Adonis et autres personnages du même style! Joe rend visite ensuite à un vètèran de la guerre de Corèe, qui espère obtenir ses faveurs sans bourse dèlier; il finira par lui donner de l'argent, dans un geste d'amour blessè! Joe va dans une communautè de travestis où une vèritable femme le paie pour lui faire subir une fellation! Après cette harassante journèe, Joe rentre chez lui avec l'argent rèclamè par sa femme! Une surprise de taille l'attend pour ne rien dèvoiler...La morale de cette histoire un peu lègère semble être que les homosexuels masculins ne peuvent être, par dèfinition, que bafouès! L'homosexualitè fèminine aurait un destin moins cruel...
Flesh est déjà un un tantinet plus sérieux que Heat (qui lui s'axait plutôt sur la parodie). Ici on peut découvrir une vraie réflexion sur le corps et la sexualité (des questions qui représentaient un réel enjeu en 1968) et qui sont abordées par des acteurs plutôt bien dans leurs godasses. Le problème (et ça avait été la même chose pour Heat), est que l'intérêt que le film peut porter au spectateur reste à son bas niveau. Il n'y a pas de réelle intrigue, juste des choses qui se passent, et les conversations pauvres à rallonge, sont assommantes (je pense surtout à la scène ou les deux gens sont entrain de discuter de mode et de magazine). 13/20
On ne sait pas vraiment comment décrire Flesh, c'est un film très petit budget, concentré sur son protagoniste principal. On le voit sur un court laps de temps de sa vie (le film est très court en meme temps). Entre prostitution coucheries et co il n'y pas grand chose à voir dans ce film assez exhibitionniste. A voir peut etre pour joe dallesandro ou pour le concept je ne sais pas....
Excellent film, je ne connaissais pas ce réalisateur, mais sa sensibilité m'a beaucoup plu. C'est un film sur la vie, qui m'a fait comprendre beaucoup de choses...