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ronny1
40 abonnés
913 critiques
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1,0
Publiée le 15 août 2020
« Les Caprices de Marie » fut amoureusement construit par Philippe de Broca autour de Marthe Keller, sa compagne d’alors. Comme d’habitude les dialogues sont de Daniel Boulanger qui accompagna le réalisateur comme coscénariste. Mais voilà, ce caprice de cinéaste inspira assez peu son équipe, peu habituée à une telle réalisation. L’élégant de Broca tombe ici dans une lourdeur très jurassique si bien qu’à force de le faire de plus en plus énorme il arrive à pondre un parpaing aussi indigeste que lassant. Les caricatures du gauchiste devenu Maire (Marielle) au talentueux amoureux transi (Philippe Noiret) en passant par la gente féminine vénale (on croyait le réalisateur guéri de la misogynie nouvelle vague) et l’officier de la coloniale, sont tous taillés à la hache et ne doivent leur survie à l’écran qu’au talent individuel des acteurs. Pire, les américains sur-jouant (tous sans exception) sont à la fois soulants et agaçants. Peu drôle, mais carrément énervant, si bien que malgré ses qualités techniques (Delerue, Penzer, le casting) « Les caprices de Marie » est très dispensable.
C'est léger,poétique,d'une imagination fertile.Cela va à cent à l'heure.Et quel plaisir de retrouver tous ces grands acteurs des années 70.Marthe Keller compagne à l'époque du réalisateur, dégage une fraîcheur communicative.Une belle réussite du duo de Broca_Boulanger, agrémentée de plus de dialogues savoureux.
Les caprices de Marie ne seraient-ils pas ceux de Philippe de Broca ? Ce génial réalisateur aux multiples pépites se fourvoie totalement dans ce divertissement tout en caricatures...... Bert Convy surjoue un américain à ce point hyper actif qu'il en devient hyper crispant. Pareil pour Marielle qui en fait des tonnes dans le rôle du père/maire gauchiste militant et de toute la bande bien franchouillarde de ce village idéalisé. On oppose bien sûr la supposée démesure américaine à la simplicité de bon aloi française. C'est une fable, c'est un roman, c'est du cinéma ! Okay, mais l'outrance ne fait pas rêver..... juste quelques phrases nous arrachent un sourire ainsi que Philippe Noiret qui lui reste dans la mesure. Marthe Keller est le seul but de ce film qui doit être un cadeau de la part de son compagnon de l'époque, de Broca......
Debroca aime les personnages farfelues,ici c'est une nouvelle fois le cas. Maintenant ça ne marche pas aussi bien dans ce film que dans d'autres films du réalisateur,pourtant il y a un bon casting. Mais tout ça ressemble plus à un grand fourre tout qu'à une œuvre travaillée. Faire n'importe quoi n'est pas suffisant pour donner un ton drôle. Bon le film n'est pas insupportable mais on s'en fout,et plus les minutes avancent plus on se fout de cette histoire.
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3,0
Publiée le 23 janvier 2024
Venant après "Le diable par la queue" (1968), ce film montre que Philippe de Broca n'a rien perdu de son efficacitè! Non seulement le rèalisateur s'oriente de nouveau dans le divertissement le plus total, mais en plus il donne pleinement vie à ses personnages! A commencer par cette jeune fille qui rêve de devenir reine de beautè, tel un papillon qui ètire ses ailes vers la lumière d'un monde qu'elle a envie de dècouvrir! Marthe Keller est rayonnante et on comprend que l'instituteur cèlibataire (Philippe Noiret, formidable) en est secrètement amoureux! L'oeuvre tèmoigne de belles qualitès, des nombreuses pèripèties à la jolie musique de Georges Delerue en passant par la vie de ce petit village de Dammartin-en-Serve avec son èglise, sa place de la Libèration et son kiosque juste en face! La nostalgie d'une èpoque aussi (le maillot vèlo Sonolor, l'alimentation Egè, la Maison Odoul Dèmènagements...). il est juste regrettable que Bert Convy en fasse des tonnes dans le rôle du riche amèricain...