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Marc H
61 abonnés
508 critiques
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4,0
Publiée le 15 novembre 2008
une fable fantastique servie par d'excellents acteurs, un réalisateur virtuose et un scénario malin...un futur classique et un réalisateur a suivre de près.
Ce qui frappe le plus dans ce film français, c'est la volonté d'innover malgré le manque évident de moyen financier. En effet, les décors se réduisent à 2 cellules de prison et à une voiture, si bien que l'atmosphère du huit clos se ressent grandement. Côté scénario, les personnages sont privilégiés: particularités très étranges et caractères bien divers. Ainsi, la majeure partie du film montre comment ils réagissent par rapport au livre trouvé dans la cellule et sensé les faire sortir de prison. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le réalisateur ménage le suspense jusqu'à la dernière demi-heure incroyable où de multiples mystères révélés et des effets spéciaux corrects aboutissent à un dernier plan réjouissant. L'ensemble est transcendé par Clovis Cornillac, qui livre une véritable composition pour son personnage qui regroupe la quasi-totalité de l'humour et de la tension du film.
Éric Valette réussit ici un tour de force. Imprégné de Dario Argento et Adrian Lyne, il met ici en place un premier film captivant. Le rythme est soutenu, lourd, prenant ; les interprètes sont tous parfaits, oubliant la caméra, à fond dans leur rôle respectif ; la musique est très travaillée, donnant de l'ampleur à chaque scène. L'enfer carcéral est ici montré comme une seconde vie, chaleureuse mais néanmoins emplie de méfiance et de mystères. Les effets spéciaux sont rares et donc surprenants à chaque apparition, pareillement pour les scènes gore, très peu présentes mais intenses. La palme revient bien sûr à ce scénario vraiment atypique, qui met en scène l'ignorance des mortels face au pouvoir divin, un pouvoir divin qu'il ne peuvent qu'effleurer. La fin est absolument dantesque, sublime et surtout logique. Bravo, M. Valette, revenez en France soutenir le cinéma de genre français !
Hum, drôle de film, non ? Un long métrage doté d'un seul décor, avec pour acteurs un malade mental, un vieux fou, un homosexuel et un homme qui se croit innocent. Biensur, dans ce genre de film, à la fin, tout le monde meurt. Enfin, quand je dis fin, c'est juste pour dire quand le film s'arrête, parce de fin, dans ce film, il y en a pas. Ce film aurait était magnifique en court métrage, mais en long métrage, ça ne donne rien. Aucune musique. Pas de suspens, juste du sang et du feu.
Depuis Les Rivières Pourpres et le succès parfaitement mérité que ce film a connu, le nombre de films jouant sur l'occulte, le glauque et l'ésotérisme a littéralement explosé dans le cinéma français. Sans être un spécialiste de notre cinéma national, il me semble que le résultat est très variable et souvent plutôt moyen. Maléfique trouve donc tout naturellement sa place dans ce nouveau paysage. Le scénario est ce qu'il est, ni meilleur ni pire que celui d'à-côté. On pourrait penser que le huis-clos ajoute un petit quelque chose de suspens, de tension … Mais non, à tel point qu'il m'a fallu une nuit de sommeil pour remarquer que c'en était un. Avouez que c'est ballot. Niveau Son & Lumière, pas grand'chose à gratter, l'ensemble est de facture très classique. Les acteurs se démènent malgré tout et rendent une belle performance, rien à redire là-dessus. Au final, un film moyen qui évite l'ennui au spectateur en ne durant que 85 minutes.
Le registre fantastique est tellement rare dans le cinéma français qu'on ne peut que saluer la démarche d'Eric Valette, dont on sent vraiment la volonté pour réaliser quelque chose de conséquent. Et il est vrai que le huit-clos est assez bien rendu, le travail sur la lumière étant assez important et l'étouffement des héros se faisant vraiment palpables. De plus, le trio d'acteurs (tous excellents) composent des personnages originaux et assez savoureux qui permettent clairement à l'ensemble de se démarquer du tout-venant. Hélas, le scénario n'est absolument à la hauteur de tout cela, tant il montre des faiblesses à de nombreuses reprises et s'avère au fond tellement peu développé que l'on a une réelle tendance à s'ennuyer, d'autant plus que certaines scènes frisent le ridicule. On peut ainsi être certes séduit par les qualités de mise en scène de Valette, mais on ne pourra en revanche que déplorer cette pauvreté scénaristique qui rend ainsi l'ensemble bien moins digne d'intérêt et nous laissant même quelque peu sur notre faim. Un essai audacieux donc, mais en définitive peu concluant... Dommage.
Maléfique possède un scénario qui nous amène à vouloir connaitre le dénouement de l'histoire. Malheuresement,je trouves que la réalisation possède pas mal de maladresse.
Un chef-d'oeuvre, rien de moins. Maléfique est une expérience particulièrement troublante et, derrière ses allures de petite série B/malheureux produit de commande, s'avère diablement efficace, à tel point qu'on n'en oublie rien. Mention spéciale à Clovis Cornillac car il assume un rôle particulièrement complexe ici, et est certainement le transsexuel le plus détonant depuis Buffalo Bill, rien de moins (je dis bien « le », puisque le cas de ces deux-là est assez particulier...).
Le film "maléfique" est un film que l'on pourrait qualifier d'atypique et surtout dans le cinéma français. L'ambiance devient de plus en plus angoissante au fur et à mesure du film. Les acteurs, quant à eux, sont très convaincants et nous emportent dans ce scénario claustrophobe. On notera cependant quelques scènes malsaines et dérangeantes où l'on ne comprendra le sens qu'à la fin du film. Je pense que ce film ne sera apprécié que par les amateurs du genre.
L'histoire aurait pu donner lieu à un film bien plus passionnant. Beaucoup de longueurs. La réalisation est malheureusement bien plate, la fin sauve un peu l'ensemble, et encore.
De ce genre de fausses croyances pensant que le film d'horreur est un genre bâtard, il faut bien reconnaître que se lancer dans un projet de réalisé pour la première fois un film de genre avec seulement un million en poche était tout simplement un pari de folie. Mais la réussite est la clé de ce film. Comme l'excellent Cube réalisé par Vincenzo Natali, Maléfique reprend les mêmes ficelles. Avec astuces et beaucoup d'intélligence, le réalisateur mêle avec brio situations complexes dans un décor étroit, mais l'exploité de la meilleur façon possible. De plus, la fin du film est surprenante et plutôt originale. Il ne nous reste qu'une chose à faire, retenir le nom d'Eric Valette, cinéaste à suivre de prêt.
Après plusieurs clips et courts-métrages, Eric Valette passe dans la cour des grands en réalisant son tout premier long-métrage, dans l’univers des taulards, avec Maléfique (2003), un film fantastique qui oscille très légèrement dans l’horreur. Entre magie noire et phénomènes paranormaux, Valette réussit son coup, pour une première œuvre. Si le scénario tient la route à 90%, le must ici revient à l’interprétation des principaux protagonistes : Gérald Laroche, Philippe Laudenbach et le plus étonnant de tous, Clovis Cornillac dans le rôle d’un transsexuel ! Alors que le film aurait très bien pu patauger dans le cliché habituel et les stéréotypes, le réalisateur les évitent de justesse, ce qui nous permet de passer un bon moment devant ce thriller étrange et psychotrope. A noter aussi que ce film a obtenu le Prix du jury du 10ème Festival Fantastic'Arts de Gérardmer.
un superbe thriller -fantastique, dont les protagonistes allient bonne trouvaille et bon jeu, avec une fin déroutante à la Française^^ chapeau les mecs des guignols de l'info :D
Je suis tombé dessus vers minuit sur NRJ12 entre potes, on a regardé jusqu'à la fin, on a bien aimé , assez angoissant et surprenant comme film, simple et bien fait