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Djo D
64 abonnés
693 critiques
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2,5
Publiée le 18 juillet 2014
Un film fantastique français ?! Pourquoi pas !, Ca nous changerait un peu. Et ben en fait, c'est pas tip top! Côté réalisation et comédiens c'est correct quoique Cornillac c'est limite-limite... Sinon on fait dans la sobriété. Le gros défaut de ce film c'est l'histoire, on dirait plutôt qu'il y avait une idée de départ et que le réalisateur est parti en free style construisant "l'histoire" pendant le tournage. Pleins de détails montrent un certains mépris pour le soucis du travail bien fait. Dans un huis clos angoissant, on essaye de faire entrer le spectateur dans l'atmosphère, qu'il s'attache aux personnages. Mais ici rien du tout, les "héros" peuvent bien mourir ou vivre on s'en fout, ça ne décolle jamais. Normalement on devrait passer d'une situation de normalité (quelque chose qui ressemble à notre réalité) et dériver vers les situations qui entraînent l'idée de fantastique : Ben non, comme y'a pas d'histoire. Pour ce film il n'a sûrement pas été fait de recherches sur le milieu carcéral et sur la société actuelle en générale. Bon ça peut passé mais quand on voit le grand n'importe quoi à peine drôle que ça devient vers la fin on en a vraiment marre, malgré une dernière scène bien trouver cela ne relèveras pas la note de ce Maléfique qui aurais dut merité meilleur sort ... Du coup vite vu , vite oublié .
J'ai adoré, magnifique, tous de très bon acteurs. Et même si l'histoire n'est pas celle qu'on a toujours entendu durant notre enfance, elle est mieux ( mais sûrement un peu décevante pour les enfants). Ça donne un sens à l'histoire, un vrai sens ;)
Un huis clos carcéral et fantastique avec de la magie noir, un transsexuel bodybuildé interprété par Clovis Cornillac et seulement deux autres acteurs ( principaux ), une chose est sur c'est que ce film a de l'ambition et de bonnes idées . Le synopsis m'a vite tapé a l'oeil mais comme souvent avec des idées comme celle ci il faut savoir les maitriser de bout en bout pour offre un résultat vraiment bon, ce qui n'est pas totalement le cas .
On se retrouve plus dans une série B a petit budget avec des effets spéciaux fauchés mais qui s'assume bien comme tel, on a une ambiance soignée et un coté mystérieux vraiment sympa . Les acteurs sont correct même si un peu ridicule pour Clovis Cornillac .
Le vrai défaut qui est tout de même assez majeur serait les 20 dernières minutes qui flanchent complétement malgré une image finale assez bien trouvée mais qui ne remonte pas pour autant ces minutes de mauvaise qualité . Le manque d'idée se ressent et ça semble bâclé, c'est bien dommage mais le résultat global est un film qui se laisse bien voir mais une fois probablement pas deux .
Idée somme toute original. Après,est ce du a l'interprétation des acteurs, aux effets spéciaux ou a autres choses, mais on décroche et on a du mal a y croire.
Les films fantastiques français sont rares, mais quand ils sont réussis il faut en profiter !!! Ce huis-clos carcéral est une bonne surprise. Certains personnages méritent le détour, par leur physique (le personnage joué par Clovis Cornillac) ou leur histoire. Le budget apparemment minuscule n'est pas une gène car l'histoire est très prenante avec un climax oppressant et le dénouement final est plutôt brillant spoiler: (comme quoi quand on souhaite quelque chose il faut bien savoir ce qu'on veut et bien le formuler) .
"Maléfique" est un film d'horreur pseudo fantastique ou un film fantastique pseudo d'horreur , on ne saurait le définir. Pourtant parti d'un bon sentiment , un huis clos à la française , non sans rappeler Cube ( film aux qualités déjà discutables...) . Eric Valette nous plonge dans l'univers carcéral aux côtés de 4 personnages grotesques : Clovis Cornillac dans le rôle de Marcus , l'hétérosexuel plus que curieux, digne de Renato dans la cage aux folles, pseudo-badass à la coupe Balavoinesque, Dimitri Rataud interprétant Pâquerette, le produit d'une consanguinité non voulue , dévorant n'importe quoi et féru de vagin papier glacé, Philippe Laudenbach est Lassalle le vieillard "sage" , philosophe à ses heures perdues ( même Michel Onfray est plus cohérent , c'est pour dire ... ) et enfin le personnage principal Gérald Laroche ( Carrère ) qui a du avoir une année fiscale assez compliquée ( comme son personnage apparemment) pour avoir accepté de tourner ce "film". Une mise en scène miséreuse , non soutenue par son scénario faiblard. Le réalisateur signe ici un film de qualité médiocre.
Malgré tout Clovis Cornillac dans le rôle l’efféminé musclé reste plaisant à voir non pas pour ses qualités de jeux , mais pour son côté absurde et ridicule. Clovis Cornillac en roue libre , on en redemande !
Film de genre français donc exercice casse-gueules mais dont E. Valette, vrai amoureux du genre, réussit à en sortir un vrai bon film fantastique (plus que d'horreur, du coup, c'est pas les mêmes attentes) teinté d'ésotérisme et porté par un quatuor d'acteurs plutôt bons (voire très bons) dont l'alchimie opère bien. Le scénario est assez malin et nous entraîne dans un huis-clos assez étouffant et aux enjeux multiples. Parfois très sanglant, avec des séquences spectaculaires et des effets spéciaux assez bluffant (surtout quand on voit le budget, 1M d'€, un scandale quand on voit ceux de certains drames existentiels bobos type 2 pièces cuisine, au public encore plus restreint, aux attentes et ambitions artistiques quasi-nulles mais bon, passons), Valette tire le max donc de ses contraintes pour en faire des points fort, bien aidés par des acteurs en très grande forme, dans des rôles peu communs et on est emmené, entre petits frissons et twists, vers une fin très réussie. Et ça, c'est déjà trop peu courant dans le cinéma fantastique français pour boudé ce très bon petit film, très efficace et prenant. D'autres critiques sur
Pour faire court, une ambiance très sombre dans un huit clos crée avec élégance par Eric Valette. Une double paire d'acteur qui s'en sortent très bien, mené par un Clovis Cornillac toujours plus surprenant. A voir
Puis pour être moins élégant, caser cette phrase là dans une ambiance comme ça chapeau : spoiler: J'aime avoir le choix, le choix de me faire enculer, le choix de ne pas lire le livre
Les films de genre français sont spéciaux, il faut l'avouer, autant au niveau de leurs faiblesses que de leurs qualités. Maléfique est un petit huis clos à ambiance lourde assez réussie qui vise à personnifier la prison dans laquelle les protagonistes sont enfermés. La musique répétitive et ténébreuse nous plonge lentement dans cet univers troublant. Les acteurs sont tous très corrects, et les personnages qu'ils incarnent sont très intéressants, surtout le bibliothécaire. Après un prologue dégoûtant d'hémoglobine, Eric Valette prend son temps pour les présentations et les prochains contacts avec la peur arriveront tard tout en étant légers et progressifs. Maléfique m'a angoissé et fait peur, oui, mais c'était pour mieux éclater de rire ensuite...lorsqu'on voit le jouet fondre, on est pris instinctivement d'un mouvement de recul, puis on aperçoit la tête effrayée des personnes tout autour, et là on se marre. Et Maléfique m'a constamment fait osciller entre le rire et la peur, avec une dextérité qui montre que le réalisateur l'a voulu. En effet, les dialogues mettent en avant une certaine philosophie cynique qui éveille le questionnement. C'est la que se situe le point fort de Maléfique, dans les débats éternels et ricanants que le film remet sans cesse en jeu, et dont la solution achève de prendre forme dans au final, horrible, gore et vraiment terrifiant cette fois. Cet humour noir ravageur conclut avec brio ce petit film d'épouvante qui sort du lot par ses disgressions et qui n'en fait jamais trop ni trop peu.
Selon les autres critiques le film manque de moyens... Ah bon ? Je n'ai peut-être pas eu cette impression parce qu'il y avait sûrement peu de moyens à mettre en oeuvre. "Maléfique" est, pour faire simple, un mélange réussi entre le style glauque et froid de Jan Kounen et la vision de la folie selon Lovecraft. D'ailleurs pour un film lovecraftien, il est l'un des plus aboutis et des mieux traités et c'est tout simplement mon préféré avec In the Mouth of Madness, en attendant que At the Mountains of Madness renouvelle le genre. Pour comparer à Delicatessen, histoire de rester dans Kounen, je dirais que ce film-là est moins malsain et que les personnages y sont plus attachants et sensibles. (si vous voulez voir l'incarnation du film malsain : Tideland) Pour comparer maintenant à Lovecraft, là c'est le gros kiff avec des références en veux-tu en voilà spoiler: avec entre autres l'appel à Yog-Sothoth, le Necronomicon, Pâquerette qui est "rongé, et le scénario rappelle les nouvelles de l'auteur surtout de par le dénouement.
Bon évidemment ce n'est pas un chef-d'oeuvre et ça reste un film dégoûtant qui fait peur, mais pour ceux qui aiment la magie noire comme la folie, ce film est à voir à tout prix !
Une ambiance plutôt inquiétante mais le film souffre du manque de moyens techniques, au niveau des effets spéciaux notamment. Certaines scènes valent le détour, mais je ne conseille ce film qu'aux amateurs du genre.
Premier long métrage d’Eric Valette, ce film d’horreur français possède un scénario bien construit et intriguant ainsi que des personnages complètement décalés et loufoques – mention spécial pour Marcus qui est interprété avec talent par un certain Clovis Cornillac. Mais on notera aussi que ce huis-clos possède des effets spéciaux très réussi pour une petite production de ce genre et une mise en scène qui provoquera une certaine claustrophobie chez les spectateurs. A découvrir donc pour les fans du genre !
Maléfique est un huis-clos à l’ambiance atypique qui réussit, grâce à une mise en scène maline, à faire oublier son petit budget. Les personnages sont très stéréotypés mais le quatuor d’acteur ne s’en sort pas trop mal. Dommage que de nombreuses longueurs plombent la deuxième partie du film.
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1,0
Publiée le 26 janvier 2012
Film fantastique à la française qui tente de renouveler le genre par son originalitè mais qui finit par devenir grotesque dans certaines situations! On y trouve quatre dètenus qui dècouvrent dans leur cellule un livre qui renferme des formules aux pouvoirs magiques! On n'a Carrère (Gèrald Laroche, le seul à tirer son èpingle du jeu), Pâquerette qui mange tout et n'importe quoi, Lassalle incarnè par Philippe Laudenbach et Marcus les biscotos alias Clovis Cornillac qui nous fait un festival de stupiditès (Cornillac sodomise Laudenbach, Cornillac donne le sein à Pâquerette, Cornillac est un travesti qui hurle devant un cafard…). Un livre qui est en fait un miroir, le miroir de nos vanitès avec au moins une scène valable aux sauces gore, celle d’un dètenu qui avale le livre dont le corps finit dèmembrè! C'est en demeurant l‘angoisse qu'entend èvoquer ce film d’Eric Valette par ailleurs rèputè pour son intelligence mais finalement très surfait...