N’ayant pas vu le premier « King-Kong » datant de 1933, je ne pourrais pas faire de « comparaison » entre les deux long-métrages, que plus de soixante-dix ans séparent.
Ayant visionné récemment la version de Peter Jackson sorti en 2005, ce remake long de trois heures tient ses promesses en matière de grand spectacle à coups d’effets spéciaux pharamineux.
Nous avons droit à des images époustouflantes, d’une nature et d’une jungle luxuriantes, d’un King-Kong très réussi, au regard très humain (presque plus humain que ceux présents dans le film, à l’exception de Naomi Watts) et expressif.
Au début du film, s’il est nécessaire de prendre le temps de poser l’histoire pour la bonne compréhension du spectateur, quelques longueurs sont parfois présentes, et nous attendons beaucoup trop avant d’arriver sur l’île et de découvrir le peuple indigène, ainsi que King-Kong. D’autres longueurs seront à noter durant le film, mais d’autres points faibles, notamment des personnages peu attachants et auxquels les spectateurs auront du mal à s’identifier, à part Ann (Naomi Watts) et King-Kong. Le duo portera, à mon sens, pratiquement à lui tout seul le long-métrage.
Naomi Watts est épatante dans son rôle, très expressive souvent sans savoir besoin de prononcer un mot, tout passe par ses gestes et surtout par son beau regard bleu, très profond et expressif.
Concernant le réalisateur du film dans « King Kong », Carl Denham, ce personnage sordide ne pense qu’à tourner son film jusqu’aux pires moments, lorsqu’une personne normale penserait d’abord à sa survie. Il risque inutilement sa vie et celles des autres. À cause de lui, de sa soif de gloire et de sa cupidité, King-Kong aura une fin funeste.
Le long-métrage comporte plusieurs scènes fortes,
les plus réussies et les plus touchantes étant évidemment les scènes de complicité entre King-Kong et Ann. Également les scènes de bataille entre King-Kong et les dinosaures, mais aussi la scène magistrale vers la fin sur l’Empire State Building.
Peter Jackson nous a offert une version 2005 de « King-Kong » très réussie, aux images grandioses, et aux effets spéciaux sensationnels, bien que parfois « visibles » (voir plus haut). La relation entre Ann et King-Kong aurait mérité d’être néanmoins plus approfondie, et les dialogues entre les personnages secondaires travaillés plus « en profondeur ». Si les effets spéciaux semblent avoir parfois un peu trop pris l’ascendant sur le reste, ils participent néanmoins bien évidemment à la réussite visuelle du film et à son succès.
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