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Jahro
55 abonnés
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3,5
Publiée le 20 mai 2015
Jackson revisite le classique du divertissement durant les années folles, King Kong, roi de Skull island, six mètres au garrot et un artichaut à la place du cœur. Le cinéaste a eu le bon goût de rester fidèle à l’original, sans tenir compte de la pâle copie des années soixante-dix. Et il y a mis le paquet : trois longues heures, c’est le double de la durée première, de quoi broder l’intrigue et creuser les rapports humains. Art-déco et charleston en ville, monstres abominables pour la jungle, le décor change aussi vite que le style du récit, d’abord comédie dramatique à l’ancienne, puis survival glissant entouré de cannibales, aventures parmi des sauriens gigantesques, enfin une conclusion en forme de drame catastrophiste. Le numérique est omniprésent. Le graphisme et les animations ne souffrent aucun reproche, mais les incrustations ont du mal à se faire oublier. Heureusement le réalisateur a d’autres tours dans son sac. Il est notamment un des rares faiseurs de blockbuster à ne pas renier une certaine forme de poésie. Pas toujours des plus fines, mais parfois vraiment prenante. Elle s’ajoute aux petites touches d’humour et au jeu impeccable des acteurs, Watts, Brody et même Jack Black – sans négliger l’insubmersible Andy Serkins dont on se demande bien ce que rendrait un monstre si ce n’est pas lui qui le campait. A l’arrivée, le contrat est rempli d’un remake réussi, qui ne dénature pas son instigateur mais fait oublier les ersatz qu’il a engendrés. C’est Cooper et Schoedsack qui de leurs tombes doivent être ravis.
Marqué dans sa jeunesse par le « King Kong » de 1933, Peter Jackson a enfin réussi à en faire son propre remake. Il rend un vibrant hommage au film de Merian C. Cooper et d’Ernest B. Schoedsack, en installant son histoire dans les années 30, au moment même où May Fray tourne le film original pour la RKO, comme stipulé dans l’un des dialogues du film. En portant sa durée à près de 3 heure (et plus encore dans sa version longue), le réalisateur prend donc son temps - trop d'ailleurs - pour introduire les personnages et nous offrir de grandes scènes dans la nature hostile de Skull Island ou dans les rues de New York. A l’image de la confrontation de Kong contre trois T-Rex ou de la très belle séquence nocturne sur le lac gelé dans Central Park, le film est parsemé des séquences saisissantes de maîtrise, d’intensité et d’émotion, résultat d’une coordination parfaite entre la mise en scène, le montage, l’utilisation des effets spéciaux et l'admiration que porte le Néo-zélandais à l'oeuvre originale. Une aventure grandiose emmenée par une étincelante Naomi Watts et une pléiade d’acteurs masculins. Une fois de plus, Andy Serkis réalise une performance époustouflante en motion-capture pour donner vie à la Bête, doublant la mise de son talent sous les traits du cuistot de l’expédition. Spectaculaire.
Après l'excellente trilogie du Seigneur des Anneaux, Peter Jackson s'attaque à un mythe du cinéma de monstres et signe une énième version de King Kong. Le moins qu'on puisse dire, c'est que la reconstitution des Etats-Unis des années 1930 est remarquable et que celle de la jungle dans laquelle sont coincés les personnages est impressionnante. De même, le gorille éponyme est dans une forme époustouflante, qu'il doit en parti à Andy Serkis, maître incontesté de la performance capture qui semble particulièrement attaché à nos cousins simiens... Enfin, pour un film dont le budget dépasse les 200 millions de dollars, c'est un moindre mal. Reste que le scénario est très bas du front et arrive même à nous endormir entre deux batailles titanesques. Habitué aux batailles héroïques de la Terre du Milieu, Peter Jackson en fait trop, spoiler: notamment lorsque les personnages se retrouvent au fond d'un ravin et qu'ils deviennent la proie d'insectes de taille humaine. On a presque le sentiment d'être devant Starship Troopers tant cette scène est caricaturale...
Les acteurs ne s'en tirent pas trop mal hormis Jack Black, très décevant, qui campe un personnage très simplet et tout en stéréotypes. Très bon divertissement, ce King Kong nous fait passer un bon moment mais n'arrive pas à la cheville de la version de 1933 qui reste un chef d'oeuvre inimitable que le réalisateur néo-zélandais n'aura pas réussi à faire oublier.
un remake presque réussi. effets spéciaux réussis pour une histoire solide. mais pourquoi 3h ? certaines scènes sont interminables, d'autres inutiles. joue un peu trop sur la plastique de naomi watts.
Aucun doute là-dessus, Peter Jackson a le sens du spectacle. Son film est blindé jusqu'à la gueule d'effets spéciaux ahurissants et de séquences d'action-aventure plus délirantes les unes que les autres. On relèvera le grand respect du canevas imaginé en 1933 et les performances notamment d'Adrien Brody et Jack Black. Au-delà de cela, mais j'ai l'impression qu'il nous fait le coup à chaque fois, les scènes d'émotion sont à la limite du cucul-la-praline, problème déjà relevé dans ses adaptations des sagas tolkienniennes. S'il n'est pas exempt de tout défaut, ce King Kong est un spectacle ébouriffant.
Des personnages qui tirent n’importe où, des indigènes qui disparaissent d’un plan sur l’autre, un coup d’épaule sur un dinosaure en pleine course…"King Kong" et ses nombreuses facilités manquera de précision et de réalisme dans sa mise en scène, malgré ces grands effets-spéciaux, qui seront finalement l'unique attraction spectaculaire du film. Très divertissant tout de même, cette aventure fantastique agréable à l’œil, sera davantage appréciée par un jeune public. Ces lieux qui disparaissent d'une scène sur l'autre, ces nombreux personnages aux comportements bâclés (voire sans aucun sens), cette Naomi Watts semblable à un shaker grandeur nature dans la main du King, définissant le principe de centrifugeuse comme un jeu d’enfant...la direction de Peter Jackson et ses nombreuses exagérations seront clairement dommageables pour effleurer la notion de réalisme. Cependant, "King Kong" n’en reste pas moins une aventure très emballante, et accompagnée d'une morale présentée sous forme de face à face, confrontant la jungle à la société ou encore la cruauté animale à la cruauté humaine. La version director’s cut, nous laissant assister à des scènes interminables, ne sera guère plus utile que la version cinéma. P.S. : Je n’aurais pas misé sur cette citation finale d'une grande simplicité, présente uniquement pour clôturer le film avec style : spoiler: "C’est la belle qui a tué la bête", phrase prononcée par le véritable coupable, à savoir le personnage de Jack Black.
Pour tout avouer, l'adaptation de Peter Jackson du célèbre King Kong fut un calvaire à noter. La première fois que je l'ai vu au cinéma, j'ai reçu deux énormes claques, l'une visuelle, l'autre scénaristique. Pendant très longtemps, choisir entre l'excellence et le chef d'oeuvre était véritablement compliqué. Mes points positifs et négatifs parleront de la version cinéma, la version longue n'étant pour moi qu'une surenchère constante du réalisateur afin de montrer sa maîtrise des effets spéciaux et ne valant, pour moi, pas véritablement le coup.
Les :
- Véritable claque visuelle, que ce soit Skull Island, le New-York revisité, Kong affreusement réaliste...
- Un excellent jeu d'acteur.
- Un scénario magistralement orchestré, on est vraiment tenu en haleine du début à la fin du film...
- ... ce qui débouche à la durée du film, trois heures, qui passent, finalement, à une vitesse folle.
- Les émotions : impossible de rester insensible. On passe du rire, aux frissons puis à la tristesse sans pouvoir s'en empêcher.
- Une bande-son absolument magnifique, renforçant toujours plus l'immersion du spectateur.
Les - :
- La surenchère des effets spéciaux ( même dans la version cinéma )...
- ... débouchant à la surenchère d'action : entre les combats avec les dinosaures, les insectes, les chauves-souris, Kong, les habitants de Skull Island...
Note : 4,5/5
Un film à voir, et à revoir, tout simplement. Très proche du chef d'oeuvre.
King Kong est un très bon film américano-néo-zélandais réalisé par Peter Jackson, qui est aussi un bel hommage du King Kong, film réalisé en 1933 par Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack... ou on trouve Naomi Watts (excellente) qui joue Ann Darrow (l'actrice au chômage), Jack Black (très bien) qui joue Carl Denham (le réalisateur), Adrien Brody (très bien) qui joue Jack Driscoll un dramaturge (dans la version originale il était marin) et le génial Andy Serkis qui joue le double role de King Kong et Lumpy le cuistot... A noter que le compositeur James Newton Howard reprend le thème du king kong de 1933 de Max Steiner (pour le générique)... et que le tournage a débuté juste un mois après le décès de l'actrice Fay Wray qui avait joué dans le premier King Kong et qui, après avoir rencontré Peter Jackson, avait accepté de faire une apparition dans le nouveau King Kong pour prononcer la réplique finale. Dans le film, Carl Denham demande à son assistant de lui trouver l'actrice principale du film. Pensant à engager Fay Wray, il apprend que cette dernière est déjà engagée sur un film. Denham prononce alors le nom de Cooper. Il s'agit du réalisateur du premier King Kong (1933). Si bien que, pendant que Denham tourne son film et vit ses aventures, Cooper tourne son King Kong... Un très bon remake ou plutôt un bel hommage réalisé par un cinéaste mégalomane (le budget et la durée ; 3 heures, contre 1 h 40.pour l'original) et très respectueux de l’œuvre originale qui a quelques défauts (la trop longue scéne de course poursuite avec les diplodocus et le combat de King Kong avec les T.Rex) et de très belles réussites (les effets spéciaux dont celui de bien dirigé Jack Black qui pour une fois n'en fait pas des tonnes... et de très belle scènes entre Ann Darrow et le singe)... A voir absolument, même si je conseille de revoir celui de 1933, Le seul et unique King Kong.
Cette romance restera dans l'histoire car Peter Jackson a su, comme pour le Seigneur des Anneaux, raconter une histoire équilibrée, où les personnages secondaires sont développés et ont une importance dans l'aventure du trio amoureux, et où l'action, quoi-qu’omniprésente, ne prend pas le pas mais soutient la grandeur du film, sublimée par James Newton Howard. Répliques mémorables avec des plans fabuleux : je mets 5 étoiles, car le seul reproche possible pour ce film est que les effets spéciaux ont un poil vieilli...
Personnage cultissime depuis les années 30 et sa première apparition au cinéma, King Kong a eu le droit à de nombreux passages sur grand écran, des œuvres vieillottes et surannée qui méritait bien un coup de neuf pour le public des années 2000 qui rêvait d'une adaptation nouvelle avec les effets spéciaux d'aujourd'hui . Il fallait bien modernisé quelque peu ce qui fut autrefois un must d'Hollywood . Ce remake est dans l'ensemble réussi et Peter Jackson réussi son pari une fois de plus avec ce nouveau film à grand spectacle, lui qui avait ébloui le monde entier avec sa fabuleuse adaptation du Seigneur des anneaux de Tolkien . On pourra dire que Peter Jackson en a fait beaucoup trop, mais au moins il n'aura pas baclé son travail, pas le genre de la maison . Comme cela est souvent souligné, c'est un peu l'histoire de la belle et la bête, une créature terrifiante et reine dans son royaume mais qui ne peut survivre au charme d'une jolie blonde innocente . Sa version de King Kong est épique, quoique très longue, mais très spectaculaire (la scène des T-Rex) et émouvante, un bel hommage qui prouve que les grands classiques ne meurent jamais .
Le meilleur film de Peter JACKSON . Le meilleur remake au monde. King Kong 1933 en version améliorer (développement de l'histoire et de la psychologie des personnages, progrès technique considérable
Un excellent film fantastique signé Peter Jackson, le réalisateur de la superbe trilogie du Seigneur des Anneaux. Tout est beau, tout fait rêver dans ce film. Effets spéciaux à couper le souffle, acteurs plus qu'excellents, le tout agrémenté d'une magnifique musique signée James Newton Howard, qui nous avait déjà offert les magnifiques BO de Peter Pan, Dinosaure, Atlantide, 6ème sens..... Certaines scènes sont cultes comme spoiler: le combat entre King Kong et les Tyrannosaures, l'escalade de l'Empire State Building..... Seul petit bémol : le début du film souffre de longueurs, l'action est assez longue à démarrer et je n'ai pas aimé le design des dinosaures. Mais c'est sans importance. King Kong nous prend par les sentiments et on éprouve tellement d'empathie et d'affection pour lui, surtout à la fin qui est des plus émouvantes. Naomi Watts est envoûtante de par son beau regard et son excellent jeu. On comprend que le roi des singes soit tombé sous son charme désarmant. "Et voici que la bête regarda la belle et la belle arrêta son geste... Dès lors, la bête fut comme morte." Bref, film grandiose, que ce soit niveau esthétique ou scénaristique, tout est à couper le souffle. Courez le voir si ce n'est déjà fait.
Très bon film, des effets spéciaux à couper le souffle. L'histoire entre La Belle et la Bête et très touchante. Les scènes d'action sont particulièrement bien réalisées. Le seul défaut est la longueur ( 3h20).