Un chef d'oeuvre !!! Peter Jackson a réussi son quatrième chef d'oeuvre après la Trilogie du Seigneur des Anneaux !!! Adrian Brody ( Le Pianiste de Roman Polanski ) est un acteur exceptionnel !!! Andy Serkis est excellent dans sa performance capture du gorille géant King Kong !!!
Attendu comme un nouveau chef-d'œuvre, le King Kong de Peter Jackson demeure hélas une grosse déception. Annoncé comme un film culte remis au goût du jour avec les effets spéciaux actuels, le film s'avère inutilement très long, souvent ennuyeux, avec une grosse impression de bâclage de la part du réalisateur pourtant autoproclamé « plus grand fan du film original ». En effet, les effets visuels sont certes époustouflants mais on y croit pas plus que le remake de 1976... Car Peter Jackson en a hélas trop fait, passant outre des incohérences grossières (le combat contre les V-Rex avec Ann dans les pattes en est le parfait exemple) pour proposer de l'action certes démesurée mais également mal rythmée (ce même combat contre les dinosaures devient vite lassant au bout d'un moment). Notre gorille géant, visuellement bluffant, n'est d'ailleurs pas plus convainquant que les acteurs principaux, en particulier Naomi Watts, énervante au possible, et le pourtant excellent Adrien Brody qui a ici l'air complètement paumé dans son rôle d'aventurier de fortune. Seul le toujours aussi surprenant Jack Black interprète avec réussite le réalisateur obstiné Carl Denham, presque aussi bien que son prédécesseur Robert Armstrong dans le film original. Quant à Kong, il n'est plus ce monstre assoiffé de sang au regard pervers mais un bon gros nounours façon Mon Ami Joe qui, lorsqu'il ne montre pas les dents, fait des farces et roule dans la neige. Et si l'histoire est parsemée de nouveautés bienvenues, la longueur évidente du film fait plus bailler que trépider, notamment dans la dernière partie du film à New York. La principale nouveauté / déception reste sans conteste la nouvelle histoire dite d'amour ridicule entre Ann et Kong, surement le plus gros manquement par rapport au film de Schoedsack et Cooper. Bref, une déception pour le réalisateur du Seigneur des Anneaux qui, dans sa précipitation, a oublié ce qui faisait le charme du long-métrage original : la poésie.
J'ai été impressionné quand j'ai vu ce film, la manière dont P. Jackson nous tient en haleine au début du film jusqu'à la première apparition de KingKong, vraiment époustouflant. En ce qui concerne les films de P. Jackson, je les regarde toujours en version longue et pour les fans de films d'aventure et d'action, ils seront plus que satisfait ici. Comportant un peu d'émotion mais pas trop non plus, un dosage parfait qui fait de ce film un chef-d'oeuvre dans son genre.
Andy Serkis, habitué à la motion capture avec le rôle de "Gollum" dans le Seigneur des Anneaux, interprète magnifiquement KingKong.
John Guillermin avait dans sa superbe version de 1975 compris le caractère érotique du mythe. (Ah cette scène où le singe dénude un sein de Jessica Lange !) On ne peut pas en dire autant de cette version qui n'est qu'un mélange extrêmement lourd d'effets spéciaux (remarquables, il faut bien le dire), de puritanisme revendiqué (la scène stupide où l'héroïne refuse d'aller travailler dans une boite de strip-tease est lamentable, celle ou un producteur réclame du sexe l'est encore davantage) et de manque de rigueur dans le scénario (qu'on nous explique le personnage du capitaine, constamment imprévisible) et dans le script (bravo pour la nuisette de l'héroïne, indéchirable, infroissable, insalissable et qui ne dévoile jamais un bout de sein....) Sinon toutes les scènes sont trop longues, tout est à l'image de l'acteur jouant le réalisateur ... trop lourd voir lourdingue...
Tout auréolé de l'incontestable succès artistique et public du "Seigneur des Anneaux", Peter Jackson a eu les moyens d'imposer ses conditions et sa vision artistique à ses producteurs pour réaliser son rêve : un remake du classique "King Kong" datant de 1933 (et popularisé par le premier remake de 1976 avec Jeff Briges et Jessica Lange). Jackson a ainsi décidé de coller au plus près de l'oeuvre d'origine (certains plans étant repris à l'identique) tout en se ménageant une durée confortable de 3 heures. Le réalisateur a même réussi à se passer de super stars en faisant appel à Naomi Watts en héroïne blonde typique des années 30, Adrian Brody en aventurier inattendu, Jack Black en réalisateur clone d'Orson Welles, Jamie Bell en jeune mousse, Thomas Kretschmann en capitaine, Kyle Chandler en star sans oublier Andy Serkis (inoubliale Gollum) dans le double rôle du cuisinier grincheux et du monstre King Kong. Mais malheureusement, comme souvent lorsqu'un réalisateur a les mains trop libres, le résultat ne brille pas par son efficacité. Et Peter Jackson ne déroge pas à la règle, loin de là ! Son "King Kong" met une plombe à démarrer (le réalisateur oubliant que le spectateur a payé son billet pour voir le singe géant), multiplie les longueurs souvent à la limite du supportable et s'achève par un final sur l'Empire State Building qui paraît interminable, le tout bercé par une BO qui ne marquera pas les esprits. Quant au scénario, il s'intéresse beaucoup trop à la pseudo-psychologie de King Kong (sa solitude, son instinct de survie, son amour pour l'héroïne...) au détrment des autres personnages au final assez primaires. Plus grave, les effets spéciaux ne sont pas à la hauteur de l'évènement, les décors (la jungle en tête) et les monstres faisant franchement factices, ce qui est impardonnable pour une production de cet acabit (le combat entre King Kong et les dinosaures est un grand ratage). Impossible dès lors pour le spectateur de croire à ce qu'il voit à l'écran, surtout quand on voit un King Kong tout sauf effrayant (le réalisateur ayant trop forcé le trait de l'humanité du monstre). A l'inverse, certaines séquences sont franchement crades (la scène de la fosse avec les insectes géants dévorant l'équipage ne doit pas tomber sous tous les yeux). En bref, une déception particulièrement longue qui devrait calmer les ardeurs de Peter Jackson pour son prochain film.
Un bon divertissement hollywoodien. Les acteurs sont bons, les décors sont grandioses, les effets spéciaux sont impressionnants. Mais 2 problèmes viennent entacher ce tableau idéal. Premièrement, le fait qu'il faille attendre une bonne heure avant qu'il ne passe quelque chose d'intéressant. Heureusement, cette première heure est parsemée d'humour, ce qui nous fait trouver le temps un peu moins long. Et deuxièmement, la musique. En effet, comme c'est un film hollywoodien, il est parsemé de scènes d'action et de scènes d'émotion. Etant donné que côté dialogues, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent, à part des "aaaah!!!", des "pitié!", des "attention!", etc... pour meubler, on fait péter les trompettes et les violons pour les scènes d'actions, et les violons avec piano sur les scènes d'émotion. Au final, on sort de là avec l'impression d'avoir vu un film instrumental! Je supporte de moins en moins ce procédé, que je trouve vraiment usé jusqu'à la corde. Pour finir, un mot sur une des scènes finales, quand Naomi Watts se retourne devant un lever de soleil, j'ai cru qu'on allait entendre "O, de Lancôme"!
Durant la 1ère heure Peter Jackson prend trop de temps pour installer son histoire mais dès l'arrivée des protagonistes sur l'île ça démarre enfin et on a droit à de sacrées séquences. Effets spéciaux de grande qualité et reconstitution réussie, King-Kong est un super divertissement mais pas forcément un grand film.
Bon premièrement c'est sublime ! Les effets spéciaux, le motion capture de King Kong, tout est somptueux ... Les acteurs sont tous très à l'aise et très convaincant, et la réalisation de Peter Jackson sans défaut. Que reprocher à ce film alors ? L'univers ... Des dinosaures, des insectes géant, un gorille de 8m de haut, des indigènes étranges, pas très cohérent tous ça. Mais il ne faut pas oublier que le film est un remake quasi-à l'identique d'un film datant de 1933, et en 1933 le scénario de ce genre de film n'était pas travaillé comme aujourd'hui. Fan de fantastique, et possesseur de TV HD foncez vous ne serrez pas déçu (en HD 1080P s'il vous plait !)
Ah ça, c'est sûr que ce film aura divisé, et marqué le début de la scission entre certains fans de P. Jackson. Abus d'effets spéciaux numériques, trop long, scène du patinage, il est vrai que le film a quelques défauts (encore que, la cène du patinage a parfaitement fonctionné sur moi). mais bon sang, quel trip, quelle générosité, quelle désir de cinéma ! Refaisant le film qui lui a donné l'amour du cinéma, P. Jackson se fait plaisir et signe un divertissement gorgé de scènes épiques, de passages intenses, de plans inoubliables, un véritable rollercoaster émotionnel porté par une N. Watts incroyable, intense et lumineuse (on comprend pourquoi Kong fond pour elle !) et un casting qui s'en tire plutôt bien malgré des rôles parfois archétypaux et comportant peu de nuances. Mais l'essentiel est ailleurs, dans l'orgie de cinoche que nous offre Jackson, proposant un spectacle dantesque, certes abusant de séquences invraisemblables et de facilités, mais c'est au service d'une déclaration d'amour absolue et totale à son art, et aux chefs d’œuvres de l'enfance. Le film reprend les grandes lignes du classiques de 1933, décuple certaines émotions, renvoie la concurrence au bac à sable, offrant un personnage numérique d'une grande beauté, techniquement bluffant, qui parvient à nous émouvoir. Une avalanche de scènes spectaculaires, un excellent remake et surtout, un blockbuster qui touche en plein coeur, c'est devenu trop rare. Merci Peter ! D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Quelle tristesse de voir autant d'éloges sur ce film ! Tout d'abord il est beaucoup trop long (2 heures suffiraient amplement et non 3). Mais s'il n'y avait que la durée... le casting est correct (bien pour Naomi Watts et Jack Black, mauvais pour Adrien Brody notamment), les erreurs scénaristiques sont nombreuses et grotesques, les effets numériques sont pitoyables, les scènes avec les dinosaures, araignées et autres insectes longues à mourir... de rire. On frise donc le ridicule. Un point positif tout de même pour le jeu d'acteur du gorille et la scène finale très bien faite. Par pitié, revoyez le chef d'oeuvre original de 1933, à la rigueur le remake de 1976 serait un meilleur divertissement.
Un monstre assez effrayant et des effets spéciaux époustouflants mais beaucoup trop de longueurs dans ce film de 3h. Et surtout un nombre incalculable d’absurdités incompréhensibles (WTF pourquoi des dinosaures ?).
Cette nouvelle version de l'histoire culte de King Kong est absolument merveilleuse. Peter Jackson nous gratifie d'une aventure gigantesque sur cette ile peuplé de diverses "monstruosités de la nature". Un casting 4 étoile avec entre autres la belle Naomie Watts et Jack Black. De magnifiques images, de beaux effets spéciaux, et une scène finale excellente. Un film désormais culte contrairement à l'adaptation des années 70.
"King Kong" est et restera pour moi le chef d'oeuvre ultime de Peter Jackson. Précédé par sa réputation de "réalisateur de la trilogie du seigneur des anneaux", le cinéaste devait prouver à son public et ses producteurs qu'il en avait bien plus sous le coude et, tout en s'entourant d'une équipe compétente déjà impliquée dans ses films antérieurs, il épate litteralement le spectateur. Alignant chaque plan, avec une multitude de détails déconcertants, ce jeune passionné revisite cette histoire romantique/fantasy en la modernisant de la plus belle des maniéres. A commencer par la merveilleuse reconstitution historique d'un New York des années 30, devant laquelle on demeurre scotché. Puis le metteur en scéne change de cadre et fait escale sur une île mysterieuse qui fourmille d'animaux aussi dangereux que préhistoriques, sans marquer de rupture. Le fictif se mêle au réalisme avec une fulgurante efficacité, si bien qu'on est absorbés par la beauté visuelle des décors (numériques) et par la spontanéité des personnages. Aussi Naomi Watts, Jack Black, Adrien Brody, Jamie Bell et les autres contribuent à la construction narrative du récit. La jeune Ann Darrow, fragile et arborant une grâce éloquente, se retrouve prisonniére, à ses dépens, du triangle amoureux le plus magique du séptiéme art. Carl Denham, réalisateur dépassé par ses ambitions et incompris, pourchasse ses rêves et détruit tout ce qu'il aime proportionnellement aux événements. Un voyage démentiel durant lequel on finit inéxorablement par croiser le plus majestueux singe du cinéma. King Kong s'avére donc une prouesse technologique, visuellement ébouriffant, où chaque déplacement est ponctué par une animation exemplaire. Les expressions liées au regard d'Andy Serkis suffisent à émouvoir. Peter Jackson inspire le respect. Les combats se succédent, pendant lesquels la direction artistique subjugue. La profondeur de champ et la largeur des plans nous illuminent du début à la fin.Plus de trois heures de magie, de poésie, d'action, de romance, d'émotion qui témoignent du génie de ce néo zélandais amoureux de son travail. Un incontournable, la meilleure adaptation du mythe, une claque. Je le répéte : "King Kong" est et restera pour moi le chef d'oeuvre ultime de Peter Jackson (en attendant Tintin).