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    King Kong
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    3,9
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    1 982 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 février 2014
    Peter Jackson nous offre un excellent film que je trouve malheureusement long par moment et même ennuyant. Mais King Kong reste une véritable réussite qui nous bluffe avec des effets spéciaux extraordinaires notamment une scène culte et grandiose : le combat entre Kong et les dinosaures. Un casting de qualité où apparaissent le trio Naomi Watts, Jack Black et Adrien Brody, qui jouent parfaitement bien. Une musique sublime très bien équilibrée entre les différents moments du film.
    Peter Jackson met en scène un film à la hauteur de sa célèbre trilogie à succès qui prend un tournant plus sombre et plus sérieux à partir de la première scène sur l'île. En bref, King Kong est un super film qui frôle la perfection si il n'y aurait pas eu de longueurs, notamment à la fin où je m'endort à chaque fois.
    Alexarod
    Alexarod

    276 abonnés 1 866 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2015
    Mouais bof, ayant déjà vu plusieurs versions de King Kong je n'ai pas été bluffé ici. Certes les avancées technologiques aident bien, le rendu est bien meilleur, et rien que pour ça cela valait le coup d'en refaire un, mais pour le reste nada.
    On pourra arguer du fait qu'il faut respecter l'histoire, c'est vrai, et que sans s'en départir il est difficile d'étonner. Peter Jackson essaie en intégrant une critique de la société actuelle, de l'individualisme, de la cupidité etc mais ça ne suffit pas à mon sens, en tout cas ça ne remonte pas assez l'ennui dans lequel nous plonge le rythme lent et les longueurs plombantes d'une réalisation pas toujours au top.
    Après il faut signaler que les acteurs sont très bons, Jack Black plus que Naomi, surtout que je ne l'attendait pas dans ce genre de partition, mais les autres acteurs s'oublient vite. La réalisation reste bonne, c'est juste qu'après le Seigneur des Anneaux on place la barre très haute avec Peter Jackson. Par contre son souci du détail est là (malgré quelques faux raccords évidemment), et il est toujours fan de beaux décors. la musique aussi rend bien le côté grandiloquent du film, moins pendant les bastons qui semblent être là juste pour "la dose d'action minimal nécessaire pour plaire à la masse". Cela manque d'humour aussi faut dire que les dialogues en VF ne sont pas supers.
    Au final ce n'est pas mauvais mais pas sensationnel non plus, et puis je ne peux m'empêcher de comparer à Jurassic Park, au détriment de King Kong, même si l'histoire est plus ancienne. Ça se regarde, mais sans plus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 novembre 2019
    Mon chef d'oeuvre, mon film fétiche. A voir absolument pour une expérience cinématographique hors du commun , l'un des plus grands films du cinéma
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mars 2015
    Après l'excellente trilogie du Seigneur des Anneaux, Peter Jackson s'attaque à un mythe du cinéma de monstres et signe une énième version de King Kong.
    Le moins qu'on puisse dire, c'est que la reconstitution des Etats-Unis des années 1930 est remarquable et que celle de la jungle dans laquelle sont coincés les personnages est impressionnante. De même, le gorille éponyme est dans une forme époustouflante, qu'il doit en parti à Andy Serkis, maître incontesté de la performance capture qui semble particulièrement attaché à nos cousins simiens... Enfin, pour un film dont le budget dépasse les 200 millions de dollars, c'est un moindre mal.
    Reste que le scénario est très bas du front et arrive même à nous endormir entre deux batailles titanesques. Habitué aux batailles héroïques de la Terre du Milieu, Peter Jackson en fait trop, spoiler: notamment lorsque les personnages se retrouvent au fond d'un ravin et qu'ils deviennent la proie d'insectes de taille humaine. On a presque le sentiment d'être devant Starship Troopers tant cette scène est caricaturale...

    Les acteurs ne s'en tirent pas trop mal hormis Jack Black, très décevant, qui campe un personnage très simplet et tout en stéréotypes.
    Très bon divertissement, ce King Kong nous fait passer un bon moment mais n'arrive pas à la cheville de la version de 1933 qui reste un chef d'oeuvre inimitable que le réalisateur néo-zélandais n'aura pas réussi à faire oublier.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 375 abonnés 4 414 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2013
    Le King Kong de Peter Jackson est un métrage impressionnant, qui se place vraiment dans le haut du panier des blockbusters, succédant avec les honneurs au film culte de 1933.
    D’abord le casting m’a très agréablement surpris. Pour être honnête je n’avais pas confiance en Jack Black, habitué aux rôles comiques à l’humour généralement bien gras, pour interpréter le personnage qui lui était confié. Mais finalement il est parfait dans la peau de Denham, livrant une prestation qui me fait dire : mais pourquoi se confine t-il autant dans des rôles sans intérêt et dans des films généralement mineurs ? Ici il est redoutable, et compose un excellent face à face avec Adrien Brody. Ce-dernier est généralement toujours au point dans ces films. Ici il n’est pas au summum de ses capacités, mais il tient bien son personnage, arrivant à lui donner du volume et de la crédibilité. Naomi Watts complète le trio principal. Elle livre une excellente prestation elle aussi, incarnant avec talent et justesse Ann Darrow, probablement le rôle le plus difficile du film. Ses échanges avec King Kong sont crédibles et toujours très fins, évitant hautement l’abîme toujours proche du ridicule, dans ce genre de situation. Pour le reste, même dans des rôles secondaires il y a des acteurs solides, et du coup il n’y a aucune difficulté de ce point de vue.
    Le scénario est évidemment très convaincant. Le film est long, mais il passe sans aucun problème, tant il est rondement mené. La mise en place dure 1 heure, et pourtant elle est passionnante, présentant des personnages intéressants, posant des situations prenantes, amenant avec doigté le noyau du problème. Sur l’île le film multiplie les rebondissements, les scènes spectaculaires, jouant à fond la carte de l’aventure et de l’exotisme, sans pour autant se départir d’un certain humour et d’une réelle sensibilité dans les échanges entre Watts et King Kong. Le retour est la conclusion sont puissants, offrant notamment une fin abrupte qui laisse parfaitement le spectateur méditer le sujet. Franchement, c’est fluide, c’est rythmé, c’est riche, intense, Jackson est en totale maitrise.
    C’est aussi le cas dans sa mise en scène. Il est époustouflant de ce point de vue. Qu’il s’agisse de scènes romantiques, de scènes contemplatives, de scènes d’action, sa caméra est toujours parfaitement placé. Elle virevolte et pourtant reste continuellement fluide et lisible. C’est là une prouesse assez rare pour être soulignée. Malgré l’extrême variété des situations auxquelles est confronté Jackson, il rend toujours le meilleur, et cela garantit un spectacle époustouflant. La photographie est elle aussi magnifique. C’était une attente essentielle pour un film à si gros budget, et elle rend à merveille les différentes ambiances du film. Elle est accompagné de décors grandioses, tant la reconstitution du New York des années 30, impressionnante de précision et de finesse, que les décors de l’île, totalement dépaysant. Les effets spéciaux ne sont pas en reste. Très nombreux ils sont extrêmement soignés (un tout petit bémol sur les allosaures, certes plus vifs mais moins marquants que le T-rex de Jurassic Park malgré le progrès de la technique), et King Kong offre un bestiaire vaste et vraiment très plaisant. Alors King Kong pourra parfois agacer légèrement le spectateur, par des scènes d’action qui tendent à tirer en longueur, et sont parfois trop excessives (la course des apatosaures par exemple). C’est vrai que Jackson vire un peu dans la surenchère, mais en même temps à quoi peut servir un budget de 200 millions si c’est pour rester dans les normes classiques ? Pour ma part cela ne m’a pas déplu, mais je comprends que cela puisse déranger, malgré la virtuosité de Jackson dans sa mise en scène. Enfin la bande son est très riche, très complète, parfaitement utilisée, c’est du très lourd et cela achève pleinement de faire de ce King Kong un film d’exception.
    Au final, voilà une réalisation grandiose de Jackson, qui clairement s’impose ici comme un réalisateur de très haute volée en matière de blockbusters. C’est un quasi sans faute (il faut vraiment gratter pour trouver un ou deux petits éléments moins bien). Techniquement d’un très très haut niveau, il n’en délaisse pas pour autant la richesse du fond, et s’appuie sur des acteurs très costauds. Un spectacle à voir, indéniablement, et surtout ne pas avoir peur de la longueur, car j’ai rarement vu 3 heures de film passées aussi vite.
    gunbuster
    gunbuster

    385 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Encore une fois, Peter Jackson nous émerveille.
    Il réussit un excellent film mélant aventure, romance, frisson et humour.
    Il réutilise tout ce qui faisait la magie des vieux films de la grande époque du Cinéma.
    Les décors et les effets spéciaux sont tellement réussis qu'on croit à l'existence de l'Île du Crâne et de toutes ses bestioles.
    Le magnifique jeu d'acteur crédibilise tout cet univers et nous fait aimer ces personnages. On s'attache à Kong.
    La bande originale de King Kong est impéccable et se marie harmonieusement à l'histoire.
    Vous passerez un grand moment de cinéma, promis-juré!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 avril 2013
    Après la trilogie du "Seigneur des Anneaux", Peter Jackson décidait de transposer sur grand écran l'histoire de "King Kong", remake du film d'Ernest B. Schoedsack et de Merian C. Cooper l'ayant traumatisé durant son enfance, tout en lui inculquant cette volonté de devenir cinéaste. En ce sens, je ne ferai aucune comparaison par rapport au chef d'oeuvre de Schoedsack et Cooper, car là n'est pas mon intérêt. Plutôt de que voir un simple copié/collé de l'original, le "King Kong" de Jackson est plutôt la relecture du mythe par un fan. Autant dire que malgré les effets de style dégueulasses (ah ces ralentis inutiles! J'en vomis encore!), ce remake est une réussite. Pour un film durant trois bonnes heures, Peter Jackson parvient à nous captiver de bout en bout sans que l'on s'ennuie. Séparé en trois parties distinctes, la première partie est certainement la plus traditionnelle. En présentant les différents membres de l'équipage du bateau, le cinéaste Carl Denham (Jack Black) et ses ambitions ainsi qu'en se focalisant sur l'idylle entre Ann Darrow (Naomi Watts) et l'écrivain Jack Driscoll (Adrien Brody), cette première partie sert de longue introduction à l'action quasi-omniprésente de la seconde partie, là ou le véritable héros du film, Kong, fait son apparition. Après l'histoire d'amour et le mystère tenu en suspens par rapport à l'île ou tout ce petit monde échouera, Peter Jackson concentre ensuite son film dans le pur style fantastique et aventure, où le réalisateur renoue avec ses anciens amours (le film d'épouvante), l'humour décapant en moins. L'amateur de créatures ne sera pas pris au dépourvu non plus, l'île possédant, outre Kong, son lot de dinosaures et autres insectes mutés. La troisième partie, quant à elle, avec le mélodrame propre à tout blockbuster, se concentre sur les sentiments du singe, plongé dans le New-York des années 30. Certes, "King Kong" est un film qui présente pas mal de lacunes, notamment du point de vue de la mise en scène, mais pour le peu qu'on se laisse porter par l'histoire, on se rend compte que "King Kong", à l'image du "Seigneur des Anneaux", est un blockbuster vraiment réussi, qui renoue avec ces longues épopées d'antan. Même si le film de Cooper et Schoedsack restera mon préféré (quel charme!), celui de Jackson n'a pas à être traité de mauvais remake.
    Akamaru
    Akamaru

    3 075 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2011
    Rêvant depuis tout petit de s'attaquer à une relecture de "King Kong",Peter Jackson réalise son souhait en 2005,encore tout auréolé du succès de sa trilogie du "Seigneur des anneaux".Et c'est vrai que techniquement,c'est très impressionnant.Sur Skull Island,des dinosaures,des insectes géants,des cannibales et le fameux gorille circulent sur un territoire luxuriant mais inhospitalier.Le parfum d'aventures d'antan est au rendez-vous,d'autant que Jackson respecte l'état d'esprit des années folles.Il faut tout de même noter que cette profusion d'images de synthèse ne manque pas de lasser,surtout lorsque celles-ci sont trop visibles(au sommet de l'empire State Building)ou mal incrustées(la fuite des humains au milieu des vélociraptors).King Kong,lui,est très expressif,réactif et émouvant.On s'intéresse vraiment à son sort,et on est encore plus indigné par la cruauté et l'irresponsabilité des humains.Naomi Watts est fantastique.La blonde diaphane ne joue pas une demoiselle en détresse,mais une artiste de music-hall sauvage et courageuse.Le film est trop long,et dégage une sorte de naïveté pachydermique.Ses attraits résident donc plutôt dans son imagerie spectaculaire et ses différents morceaux de bravoure,ainsi que sur un humour communicatif.
    Ricco92
    Ricco92

    217 abonnés 2 147 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mars 2017
    Après la trilogie du Seigneur des anneaux, Peter Jackson décide s’attaquer à un monstre (c’est la cas de le dire) du cinéma : King Kong ! Le cinéaste offre une nouvelle version de l’histoire tout en rendant un vibrant hommage au film de 1933. spoiler: En effet, les cartons d’ouverture reprennent le graphisme du générique du King Kong original. De même, dans les premières séquences, Denham cite de nombreuses actrices des années 30 dont Fay Wray qui est en train de tourner un film pour la RKO et Merian C. Cooper (qui à l’évidence, quand on est cinéphile, est… King Kong). De même, Jackson place dans le décor une affiche de Chang de Merian C. Cooper et d’Ernest B. Schoedsack, les réalisateurs de King Kong. Enfin, la chorégraphie des faux indigènes du spectacle de Broadway rappelle très fortement celle de la tribu lors des offrandes à Kong dans le film d’origine.
    Ainsi, même si Peter Jackson fait parfois référence à des films sans rapport avec son modèle spoiler: (la séquence de l’accident du bateau évoque le Titanic de James Cameron, le Singe-rat de Sumatra issu du Braindead de … Peter Jackson apparait, le roman Au cœur des ténèbres adapté au cinéma par Coppola avec Apocalypse now est évoqué à plusieurs reprises ou encore la séquence de Kong et Ann dans la neige qui possède des échos d’Edward aux mains d’argent, une autre adaptation de La Belle et la Bête)
    , le cinéaste rappelle à de multiples reprises (jusqu’au carton de remerciement dans le générique de fin) qu’il vénère le film de Shoedsack et Cooper.
    Malgré tout, il se permet d’apporter quelques modifications au récit d’origine. Ainsi, certains nouveaux personnages font leurs apparitions comme Jimmy, le jeune mousse. Autre nouveau personnage, Bruce Baxter, l’acteur qui joue dans le film de Denham, devient ici un personnage assez important puisqu’il est une caricature de l’hypocrisie hollywoodienne. De même, Jack Driscoll change de profession : le second de l’équipage devient ici le scénariste du film que tourne Denham, ce qui permet de justifier le rapprochement avec Ann qui était déjà une de ses fans avant de le connaitre personnellement. La personnalité de cette dernière a d’ailleurs considérablement évolué : elle n’est plus la pauvre victime du premier film mais une femme forte spoiler: qui essaie de prendre les devants, capable de tenir tête à King Kong et arrivant même une fois à lui échapper
    (ce qui montre parfaitement l’évolution du regard de la société américaine sur la gente féminine entre 1933 et 2005). spoiler: De même, elle se prend d’affection pour Kong et cherche à le sauver (comme d’ailleurs dans le remake que John Guillermin réalisa en 1976) et n’est donc plus qu’une simple victime épeurée.

    Ce développement des personnalités des protagonistes (Denham est notamment beaucoup plus complexe que dans le premier film) est grande partie dû à la durée du film puisque l’heure et demi du film d’origine passe ici à plus de 3 heures (allant même jusqu’à 3H20 pour la version longue). Chacune des 3 parties du film spoiler: (tout ce qui précède l’apparition de Kong, le périple pour retrouver Ann à travers la forêt et la séquence new-yorkaise)
    voient donc globalement leurs durées doublées (en gros, on passe d’une demi-heure à une heure pour chaque partie). Cela permet également à Jackson d’introduire une description de la Grande Dépression des années 30 (chose inutile dans le premier vu que le spectateur la vivait au quotidien) mais a aussi pour effet d’étirer un peu trop l’exposition, agaçant ainsi le spectateur venu voir essentiellement la gigantesque créature simiesque : on est un peu dans la situation que l’on trouve dans La Vie d’Adèle : Chapitre 1 & 2 où le premier tiers est également trop développé par rapport à ce qui constitue réellement le cœur du film. Ce trop long temps accordé au début est donc le principal reproche que l’on peut faire au film spoiler: (auquel s’ajoutent de petits détails comme l’étrange danse qu’Ann fait pour calmer Kong qui sort d’on ne sait où ou l’espèce de clip qui introduit le film qui est certes réussi mais qui semble en décalage avec le reste de l’œuvre)
    car pour le reste le film est magnifique.
    En effet, grâce à la plus grande attention portée sur leur développement, les personnages sont beaucoup plus crédibles que dans le film d’origine et les stéréotypes des années 30 concernant les indigènes, beaucoup plus réalistes eux aussi, ont disparu. De même, l’évolution des effets spéciaux fait que les monstres (et en particulier Kong) sont beaucoup plus crédibles de nos jours (même si l’animation image par image possédait un charme poétique non reproduisible par les effets numériques). L’évolution de la technologie et un budget beaucoup plus conséquent permettent aussi au cinéaste d’offrir des séquences d’aventures extrêmement impressionnantes (que ce soit pour la version cinéma ou la version longue qui en contient plus) et de laisser libre court à des mouvements de caméra grandioses (chose qui était déjà la marque de fabrique du Seigneur des anneaux).
    Contrairement au remake de 1976 (très inférieur au film de 1933), le King Kong de Peter Jackson est donc un film grandiose qui n’a pas à rougir face à son modèle mais dont l’ampleur offre une trop longue exposition l’empêchant d’atteindre le statut de chef-d’œuvre (sans en passer très loin).
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    349 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Seul un grand homme pouvait rendre une telle noblesse à un monument du cinéma fantastique. Depuis sa première apparition au grand écran en 1933, le gorille géant en a fait du chemin à travers maintes adaptations plus ou moins réussies, cartoonesques parfois, pour ne pas dire ridicules. En 1986 déjà on sentait le renouveau, l’évolution graphique et l’émotion. En 2005 tout bascule avec l’ère de Peter Jackson, celui à qui l’on doit tant de chefs d’œuvre, dont l’adaptation du Seigneur des Anneaux de Tolkien. Ce dernier remake en date n’est pas seulement le meilleur, c’est aussi une prouesse cinématographique de 3h, sans aucun temps morts, mais plutôt un traitement minutieux des silences. Tout y est : l’aventure immersive à l’ancienne, dans les confins d’une terre sauvage et primitive, jusqu’à présent oubliée par l’Homme, l’action pure, le visuel, et l’émotion. Car il est important de souligner l’impacte de la motion capture sur le regard de Kong, la sincérité qu’il dégage, sa fierté et sa puissance démentielle. On retrouve derrière ce faciès intense et expressif un habitué des personnages virtuels, un certain Andy Serkis, connu pour son interprétation de Gollum et Caesar dans la planète des singes. Ces échanges de regards avec la belle Naomi Watts, actrice de music-hall pétillante, est un des points forts du film, les passages les plus chargés en émotion véritable. Cette complicité improbable qui se crée entre la belle et la bête, proche d’un syndrome de Stockholm, est tout à fait saisissante. Par son génie de l’esthétique, Jackson est parvenu à rendre chaque scène, chaque plan séquence, plus grandiose encore que le précédent, avec une créativité remarquable et un attachement certain pour l’œuvre originale. On retrouve en grande partie le scénario authentique, avec en prime une fantaisie propre à son auteur. Car s’il utilise à outrance les fonts verts pour sublimer la synthèse, il le fait à merveille, sans faux raccords ni faute de goût. Cette texture volontairement salie en mode super 8, ces décors sublimes du New York des années 30, ces couchers de soleil sur une nature encore vierge, ces combats incroyables entre Kong et les T-rex, sans oublier le clin d’œil réflectif à l’indignation et la cruauté de l’Homme face à la nature, l’enchainement remarquable et perpétuel du grand spectacle qui n’en fini jamais d’émouvoir et de surprendre ; tout cela n’est qu’une apothéose de génie et de respect pour un travail bien fait. Une maitrise technique sur tous les fronts qui vaut bien une reconnaissance privilégiée. Bienvenu au top 50 des plus grands chefs d’œuvre en tous genres. Incontournable. 5/5
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    685 abonnés 2 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2023
    La version de Peter Jackson est parvenu à rester dans les mémoires. Le metteur en scène de Le Seigneur des Anneaux signe une œuvre homérique puissante et musclée, qui permet de mettre en valeur l'icône immémoriale de King Kong. Naomi Watts est rayonnante et porte tout le caractère romanesque du long métrage avec brio. Alliant scènes touchantes et passages violents, Peter Jackson signe un King Kong de haut vol, dont la seule contestation possible, est sa durée autant démesurée que la taille du singe.

    https://www.cineserie.com/dossiers/gros-plan/godzilla-vs-kong-gros-plan-sur-ces-deux-creatures-emblematiques-4238559/
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    748 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 août 2007
    Il est tout de même bien difficile de ne pas être admiratif devant le travail accompli par Peter Jackson et toute sa troupe devant cette nouvelle version de "King Kong". Les séquences ultra spectaculaires s'enchaînent les unes après les autres à un rythme effrénes, tandis que l'histoire s'avère à la fois profondément jouissive et aussi hyper attachante et sans temps mort, et ce malgré la très longue durée du film. Ajouter à cela des comédiens parfaitement choisi et en totale harmonie avec leur personnage - mention spéciale à l'extraordinaire Naomi Watts -, des décors et une photographie admirable, un BO magistrale, des effets spéciaux faramineux et vous obtenez une oeuvre monstrueuse qui n'a pas finit de faire frémir et rêver les cinéphiles.
    Le Loubar
    Le Loubar

    41 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2018
    Un magnifique film. Peter Jackson livre avec King Kong une œuvre aussi grandiose que poétique, pleine de grand spectacle et d'émotion. Pour commencer, l'un des points forts du film est son scénario : un réalisateur déchu organise une expédition sur une île présumée inconnue pour tourner un film. La dite île (Skull Island) est en fait une sorte de monde perdu où l'évolution s'est bloquée il y a des millénaires : on y trouve des dinosaures, aussi bien carnivores qu'herbivores mais également des insectes géants ainsi qu'un gigantesque gorille baptisé Kong par les aborigènes. Je trouve cette histoire intéressante car elle nous questionne sur les limites que l'homme se transmet lorsqu'il veut réaliser une œuvre d'art : ici Carl Denham semble être si ambitieux que son projet d'expédition sur cette île lointaine sera refusée par les producteurs (il la réalisera d'ailleurs clandestinement). spoiler: De plus, son orgueil et sa soif d'images d'un monde inconnu lui coûteront sa caméra, perdant ainsi la raison de son expédition. Il réussira toutefois à ramener ce qui semble être le plus gros trophée de chasse de l'histoire de l'humanité, Kong, la 8e merveille du monde. Dès ce moment, la narration s'intéresse beaucoup moins à lui et le film nous le présente plus comme un homme pingre et avide de pouvoir.
    Autre point intéressant, King Kong se posant d'abord comme un film d'action fantastique se révèle être une histoire d'amour impossible. Peter Jackson arrive à capter à la perfection les scènes d'échange entre Ann et la bête, notamment la scène où spoiler: Kong tombe du gratte-ciel, scène puissante en tragique
    . Le parallèle fait avec la Belle et la Bête est bienvenu : Ann représente la beauté, la pureté, l'innocence alors que Kong représente la monstruosité (une bête cruelle dévoreuse d'hommes et quasi-invincible) ; le fait que Kong va être épris d'Ann dégage une nouvelle facette de sa personnalité, contradictoire avec tout ce qui le caractérisait avant. Pour parler du film en lui-même, rien à dire c'est génial. La mise en scène de Jackson est dynamique (les scènes sur l'île avec les dinosaures et les insectes géants) voire même violente spoiler: (l'attaque des aborigènes)
    et encore une fois capte avec perfection les moments de tendresse entre Ann et le géant simiesque. Les effets visuels sont parfaits, c'est du spectacle de très haut niveau, et les acteurs sont tout aussi excellents : Naomie Watts est magnifique, touchante et émouvante, et Andy Serkis comme à son habitude nous livre une motion-capture incroyable et quasi-réaliste. Pour les amateurs d'émotion, d'amour tragique, de science-fiction et de spectacle incroyable.
    Furiosa Fury
    Furiosa Fury

    32 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2017
    Un des meilleurs films de ces dernières années tout simplement ! PJ nous offre tout simplement la meilleure version de King Kong ! Une réalisation a tombé par terre, des effets spéciaux géniaux, des personnages superbes, et bien sur un King Kong plus vrai que nature, Vu au moins une dizaine de fois déjà et je n ai jamais autant pleurer autant de fois dans un film avec cette fin déchirante...
    Napoléon
    Napoléon

    140 abonnés 1 561 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2014
    Des acteurs qui sont tous vraiment très bons, des décors et des effets spéciaux monstres, un King Kong plus profond que jamais, pour un film engagé. Un excellent dépoussiérage de King Kong.
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