Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 12 avril 2013
Quelles magnifiques,grotesques mais tordantes scènes de disputes nous avons là ! Tout simplement tordant et émouvant. Et cet accent ! Alala De quoi vous faire passer une excellente soirée
Ce film reste gravé dans la mémoire du cinéma à cause de deux extraordinaires scènes cultes (les quatre tiers et la partie de cartes) ainsi que pour l'interprétation fabuleuse du rôle de César par Raimu. Mais à y regarder de plus près tout n'est pas si bon que ça, côté interprétation le gros souci c'est Orane Demazis (Madame Pagnol) qui disons le carrément ne sait pas jouer. Il aussi un problème de dialogues, autant ils sont excellents et incisifs quand on reste dans le domaine comique, autant les dialogues sérieux ont du mal à passer, trop longs, manquant de concisions et surtout virant dans le mélo. Enfin le film ne se démarque pas d'un certain moralisme parfois assez lourdingue, certes le personnage de Fanny se veut fort et libre mais se noie dans l'ambiguïté. Un film surestimé ce qui ne veut pas dire qu'il soit mauvais !
Acteurs possédés, mise en scène évoquant le théâtre du monde réduit sous les toits de Marseille, beauté des dialogues merveilleusement écrits, qualité des plans iconisant chacun : que dire de Marius premier du nom sinon qu'il s'agit d'une date dans l'histoire du cinéma français, d'une référence atemporelle par ailleurs réinvestie avec bonheur par Daniel Auteuil quatre-vingt ans plus tard ? Aucune critique ne tient face à ce monument érigé dans un même hommage au cinéma et à la littérature. Un chef-d'œuvre, tout simplement.
Un classique du cinéma français porté par des dialogues truculents et de grands acteurs qui nous font ressentir toutes les émotions des personnages. Un film humain et généreux qu'on revoit toujours avec le même plaisir.
Film culte, le premier d'une trilogie, "Marius" est aussi un film long, trop pour ce qu'il a à dire. Parce qu'il faut bien avouer que son histoire tient sur un ticket de métro et que l'interprétation globale de très bonne qualité et une dizaine d'excellents dialogues ne peuvent tenir en haleine indéfiniment. Trop facile de se reposer sur ses comédiens et sur l'écriture pour compenser l'absence de mise en scène. Alors oui évidemment il y a quelques superbes moments (la partie de carte, la scène finale très émouvante) et on prend un certain plaisir devant la malice de César (Raimu en grande forme) ou la lâcheté de Panisse (Fernand Charpin). Mais l'ensemble reste poussif, avec une narration qui traîne encore plus que l'accent marseillais, ne fonctionnant que par à-coups.
Classique des classiques des adaptations théâtrales françaises, Marius reste 85 ans après sa sorite toujours aussi réussi. Ce film a l’intelligence d’être fidèle à son matériau d’origine et ne cherche pas à briller par sa mise en scène : Alexander (nommé au générique « Alexandre ») Korda offre une réalisation extrêmement classique voire accessoire (seules les séquences faisant un montage parallèle entre les scènes dialoguées et les images de bateau peuvent être considérées comme des effets de mise en scène). Cela explique que le générique affiche « Marius de Marcel Pagnol » avant le nom du réalisateur (un peu comme le Bram Stocker’s Dracula de Coppola sauf qu’ici l’auteur de la pièce est également scénariste, producteur et véritable décisionnaire sur le tournage). Cette adaptation regroupe le meilleur de ce qu’est capable le cinéma de Pagnol à savoir des dialogues brillants servis par des acteurs exceptionnels (dominés par Raimu et Charpin). De plus, Pagnol renforce la puissance de son histoire en contrebalançant la force du drame (une histoire simple qui montre que le quotidien contient son lot de drames banals mais très importants pour ceux qui les vivent) par un humour très présent (la mythique séquence de la partie de cartes est très drôle). Enfin, Marius est une véritable déclaration d’amour de son auteur à la ville de Marseille (il ne cherche à aucun moment à gommer l’accent de ses personnages, au risque de ne pas toujours être facilement compréhensible par un public non provençal) avec cette histoire où l’appel de la mer créé par la présence du port agit comme une véritable drogue (le marin incitant Marius à partir se comporte comme un dealer). Ainsi, Marius reste toujours de nos jours un classique du cinéma français qu’il faut connaitre et qui offre beaucoup de plaisir à chaque vision.
"Tu me fends le cœur..." D'une qualité rare, l'adaptation de la pièce est tout simplement parfaite, avec son interprétation magistrale (Raimu en César colérique et pourtant très soucieux de l'avenir "de son petit") et une histoire que l'on connaît déjà (surtout si, comme moi, vous adorez le livre de Pagnol) mais que l'on prend un réel plaisir à voir sur petit ou grand écran. Tout fleure bon la Provence, du chant des cigales aux compères attablés refaisant le monde autour de pastis... On se laisse alors emmener, voyager, dans le temps et l'espace jusqu'à ce Marseille d'il y a cent ans, avec une indolence qu'on regrette à peine le film terminé. Les dialogues font mourir de rire, les personnages très singuliers nous ravissent encore quelques sourires, on suit l'intrigue avec un intérêt sans borne, et l'accent nous dépayse instantanément.Quelques répliques se retiennent comme des séquences cultes dès leur premier visionnage : outre la fameuse séquence de la "coupe à cœur", on s'amusera toujours de la réplique : "Je retourne le roi... Hé, saluez ...- Le roi ?! Encore ?!! - Ah oui, alors moi, je retourne le roi à tous les coups. - Alors, vous admettez que vous trichez ? - Ah oui, je triche, seulement, comme vous le verrez jamais, le coup est régulier !" Pour un rayon de soleil et une franche rigolade sur fond de drame, vous savez quel chef-d’œuvre regarder.
Magnifique ! C'est presque le seul mot que je souhaitais employé dans ma critique. Malgré ses quatre-vingt ans passé, le film n'a pas pris une ride autant par sa réalisation que par son scénario. Tiré d'un pièce de théâtre de Marcel Pagnol, il signe ici l'une de ses premières réalisations au cinéma en compagnie d'Alexander Korda. Premier volet de sa trilogie marseillaise, "Marius" nous transporte au cœur du Vieux Port, son animation et ses habitants. On s'intéresse plus particulièrement à quelques personnages, notamment ceux de Marius et Fanny qui vont nous faire vivre une belle romance qui nous fera tenir en haleine pendant trois longs métrages. On s'attache très rapidement aux personnages, à leur histoire et à leur devenir. Sans être féministe, on ne peut que remarquer les conditions des droits des femmes, le paraître davantage que l'être. Et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de penser que la jeune Fanny était déjà très novatrice pour l'époque. Quand on parle de ce premier film, on ne peut pas passer à côté de ses répliques et scènes cultes qui hantent encore aujourd'hui nos mémoires. "Marius" est un film qui sent bon le sud, mais qui nous offre également un des plus belles histoires que j'ai pu voir. Si ce n'est pas déjà fait, je vous invite fortement à le découvrir, et de mon côté je remercie les adaptations fidèle de Daniel Auteuil, qui m'auront permis de m’intéresser davantage aux œuvres de Marcel Pagnol et de découvrir sa trilogie marseillaise aujourd'hui.
En 1931, le réalisateur britannique Alexander Korda réalise le premier volet de la Trilogie marseillaise (« Marius », « Fanny » et « César »). En étroite collaboration avec Marcel Pagnol, il profite de l’arrivée du cinéma parlant pour mettre en scène une galerie de personnages hauts en couleur (Raimu et Fernand Charpin notamment). Entre roublardise, mauvaise foi et cabotinage, les clients du Bar de la Marine dans le Vieux-Port de Marseille se livrent d’irrésistibles joutes verbales. A ce titre, la fameuse partie de belote avec la célèbre réplique « Tu me fends le cœur » constitue une scène culte. Si la mise en place de la relation amoureuse entre Fanny et Marius (Orane Demazis et Pierre Fresnay) constitue la trame de fond du scénario, ce premier volet se distingue des deux autres par son aspect moins dramatique. Bref, une œuvre incontournable.
Considéré comme l'un des premiers chefs-d'œuvre du cinéma parlant en France, Marius mérite largement son statut de film culte. Premier volet de la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol – qui a supervisé le long-métrage tiré de sa pièce de théâtre éponyme – cette comédie dramatique vaut autant pour ses dialogues fabuleux qui sont restés dans les mémoires (« Tu me rends le cœur », « Quand on fera danser les c..., tu ne seras pas à l'orchestre »,..) que pour son extraordinaire jeu d'acteurs : Raimu, Pierre Fresnay, Orane Demazis, Alida Rouffe, Fernand Charpin, Paul Dullac sont simplement géniaux. Véritable symbole culturel de Marseille, il compte parmi ces rares films ayant le privilège de porter en eux l'âme même d'une ville. Cette histoire d'homme déchiré entre ses sentiments amoureux et familiaux et son irrépressible envie d'ailleurs est purement et simplement époustouflante.
Le tout premier de la Trilogie Marseillaise. Bon d'accord, l'image est un peu floue mais on ne s'ennuit pas ! A part la qualité du film, les scènes restent très vivantes, par le prestige d'interprêtation des personnages par des excellents acteurs, comme le meilleur de la série : Raimu.
Un drame sentimental au cœur de Marseille. Tout est là. La verve de Pagnol, l’amour de Fanny et la résignation de Marius. Cet épisode est pour lui car c’est bien ce personnage qui change le destin de tous. Et les personnages autour sont superbes.
moi qui suis marseillais ça n'ait pas par chauvinisme que j'aime ce film mais chaque scéne est un monument, chaque scéne est un véritable plaisir avec des répliques d'anthologie et l'on s'en souvient encore. c'est phénoménal,le seul petit bémol c'est la mauvaise interprétation d'orane demazis et de pierre fresnay mais à coté tout est merveilleux.