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Malevolent Reviews
999 abonnés
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3,0
Publiée le 16 janvier 2015
Pour son deuxième long-métrage, le scénariste de l'excellent Géant de Fer s'intéresse à un jeune gamin des années 60 venu passer l'été chez ses deux vieux oncles reclus dans leur cambrousse texane. Envoyé par sa cupide mère pour découvrir où se planque leur fortune, l'adolescent va découvrir qui sont réellement ces deux énergumènes qui passent leur temps à tirer sur des prospecteurs, à se battre dans les bars et à ruminer dans leur coin autour de fabuleuses légendes. Un film familial en tout point que n'auraient pas renié les studios Disney mais qui s'avère contre toute attente une agréable surprise... Campé par le jeune Haley Joel Osment, qui continue de faire discrètement carrière après Sixième Sens, notre héros en herbe va rapidement s'attacher à ses deux oncles (comme d'habitude excellents Robert Duvall et Michael Caine), au départ réticents à s'empêtrer d'un mioche réservé et chétif mais qui vont peu à peu l'adopter et le considérer comme leur véritable neveu. Émerveillé par toutes les rumeurs et fantaisies qui gravitent autour d'eux, le gamin va faire la part des choses en triant les légendes de la réalité tout en vouant une admiration pour ces hommes sans peur qui remettent à leur place les voyous, sont riches comme Crésus et ont apparemment fait le tour du monde pour vivre de folles aventures. Le film est d'une légèreté attendrissante, bien qu'il soit ponctué de passages plus durs, et nous narre un passage vers l'âge adulte classique mais réussi. Appuyé par la truculente interprétation de Michael Caine et Robert Duvall et garni de séquences souvent très amusantes, Le Secret des Frères McCann n'a rien à envier aux productions du genre, certes un peu niaises et pas toujours très subtiles, et se veut même être une très bonne comédie dramatique comme on en voyait dans les années 80. Une curiosité familiale à ne pas négliger.
Un bon film d'aventure, pour les enfants et grands enfants. Les frères McCann sont tout à fait le genre d'oncles que n'importe qui rêveraient d'avoir. Ils vivent dans le vrai, de manière simple et partagent des valeurs communes : Celles de la vie. Un film fort sympathique qui se regarde tranquille.
Un film ou plutôt un conte qui flaire bon l'enfance quand on est encore assez candide pour croire tout ce que les adultes nous racontent. Un jeune garçon trimballé de ville en ville par sa mère atterrit chez ses deux vieux oncles repliés dans leur vieille maison de bois perdues dans une immense plaine à maïs pour veiller sur leur magot. Quand ces deux oncles s'appellent Michael Caine et Robert Duvall c'est la porte ouverte à toutes les aventures et toutes les fantaisies. On retrouve grâce au duo d'acteurs ses onze ans, quand on voulait croire que les adultes étaient immortels et ça fait du bien. Une vraie réussite avec deux acteurs qui semblent heureux d'être réunis pour la première fois.
Voilà une bonne petite comédie dramatique sans grande prétention mais assez bien ficelée. Bien sûr nous sommes dans l'éternel sujet moteur du cinéma : raconter des histoires pour réveiller les sentiments. C'est le cas.
Un film plutôt pour les adultes et même les adultes âgés que pour les enfants. Il ne s'y passe pas grand chose mais on partage la joie des deux septuagénaires de voir que leur histoire peut intéresser un enfant et le faire grandir. Comme Jack Nicholson et Morgan Freeman dans "Sans plus attendre" de Rob Reiner et même plus encore, Robert Duvall et Michael Caine découvrent que l'âge n'empêche pas de goûter la joie d'être parmi les hommes, et ne condamne pas à la solitude. Et comme souvent dans les films américains, une morale forte sort d'une petite histoire. Ici: il faut croire que ce que l'on aime est vrai, et l'on ne peut se tromper.