Une étoile, pas plus, parce que je ne me suis pas ennuyé durant le film - par moment. Passons sur les incohérences monstrueuses du scénario, ce Dirty Dancing 2 fait bien pâle figure en regard du premier et ne restera pas dans les mémoires. Musiques fadasses dignes des clubs actuels qui se disent latino, en totale contradiction avec l'époque dans laquelle l'histoire se déroule, une histoire de conflit familial esquissée et non crédible, une amourette entre une blondinette coincée et un latino pubère, autour d'un apprentissage de la danse assez triste. En effet, les danseurs "héros" n'arrivent pas à la cheville de Jennifer Grey et Patrick Swayze, mais arrivent en plus à danser plus mal que les figurants danseurs autour.
C'est un film sans saveur, certes distrayant, comme les productions actuelles pour les jeunes, qui eux apprécieront l'acteur mignon-minet et la blonde à forte poitrine (qui ne cesse de la mettre en valeur avec des décolletés plongeants prêts à lâcher - en 1958 - à croire que conscient que son film est nul, Ferland achète ses spectateurs avec la poitrine de Romala Garai.), toute l'intrigue reposant sur la libération sexuelle de cette dernière afin de maîtriser sa danse de club.
Si encore la musique pouvait rattraper le coup, mais même pas, où est la BO du premier, fin des années 80, qui avait sût capter l'ambiance musicale des années 60 avec brio, faisant chanter leurs acteurs principaux dans des morceaux que bons nombre fredonnent encore?
Dirty Dancing est un film commercial, sans grand intérêt si ce n'est pour les ados qui reconnaîtront des musiques réarrangées actuelles (Shakira,...), de brèves apparitions de chanteurs/chanteuses (Mya), des latinos pubères et des filles trempées de sueur dans les club...
Les autres, oubliez ce film et regardez le premier, situé bien au-dessus de ce remake (même le scénario est quasi recopié, mais en moins bon) des années 2000 inintéressant.