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    Roselyne et les Lions
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    3,4
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    6 critiques spectateurs

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    Bernard D.
    Bernard D.

    114 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2022
    « Roselyne et les lions » n’est pas pour moi le meilleur film de Jean-Jacques Beineix (1989). On suit Thierry (Gérard Sandoz) qui arrête ses études et fait des petits boulots dans un zoo à Marseille régi par un dresseur de lions Frazier (Gabriel Monnet). Il y rencontrera Roselyne (Isabelle Pasco la muse du cinéaste) qui rêve de dompter des fauves et chemin faisant, ils seront engagés dans un cirque à Munich où ils rencontreront Klint (Günter Meisner), un dompteur ne voulant plus s’occuper des tigres.
    Un film un peu trop long, près de 2 heures, malgré de superbes scènes filmées sans doublure dans le cirque d’hiver d’Amiens.
    kingbee49
    kingbee49

    39 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2022
    Un drôle de film dont je précise n'avoir vu que la version longue. "Roselyne et les lions" est un récit d'initiation dans l'univers du domptage et du cirque avec comme héros un couple de post adolescents... C'est pourquoi la vraie thématique du film serait sans doute la fin de l'innocence avec cette façon d'embrasser le monde des adultes avec ses codes, ses lois, sa rudesse et pour le coup, je trouve que c'est plutôt réussi. Ce qui me plus frappé, en voyant le film, c'est cette volonté de ne pas aller vers le spectaculaire mais vers un réalisme qui montre beaucoup l'envers du décor et ses enjeux... La première heure scelle le contact avec la cage des lions, la deuxième avec le cirque, la troisième avec le spectacle a proprement parlé. D'un point de vue narratif, ça fonctionne pas mal. Et formellement, le film est assez immersif et son esthétique n'est jamais clinquante. Cette performance de filmer dans la cage et de mettre les acteurs au prise avec les fauves a quelque chose d'inédit, d'audacieux et de contemplatif et Beineix s'en sort plus que bien. Car il filme des moments limites, c'est le cinéma de la limite. Quelque part, on pourrait presque dire que "Roselyne .." est à Beineix ce que "le Grand Bleu" est à Luc Besson... Presque. Sauf que ce n'est pas la même chose. Beineix ne veut pas faire rêver, il veut montrer l'envers du rêve. L'autre réussite du film, c'est cette galerie de personnage secondaires incarnés par des acteurs français ou allemands. Tous impeccables, à commencer par Philippe Clévenot, truculent en prof d'anglais. Bon, alors , qu'est-ce qui cloche ou qui rame avec "Roselyne..." ? D'abord le couple de p'tits jeunes. Comme dans "37.2", Beineix dirige un couple d'inconnus, sans doute plus facile à diriger qu'un Gérard Depardieu ivre sur le tournage de "La lune dans le caniveau"... Ok mais le problème, c'est qu'ils n'ont pas beaucoup de charisme en particulier Isabelle Pasco. Elle est bien mimi et vaillante face aux lions mais elle n'a pas la niaque de Béatrice Dalle, c'est clair. Et puis leur histoire d'amour est anecdotique. Du coup, cela rend les personnages guère attachants. D'ailleurs, ce qui manque sans doute au film c'est quelque chose de plus passionné, de plus viscéral pour qu'on y croit davantage. Et malgré les moyens accordés, c'est sans le film le moins incarné de Beineix. Une prise de risque artistique qui paye en terme de performance technique, mais qui ne suffit pas a aimé plus le film. Mais pour ma part la curiosité l'emporte et, maintenant que Beineix est au paradis, saluons un metteur en scène dont beaucoup des audaces n'étaient que la traduction de son désir de cinéma. Respect.
    karpathakis y
    karpathakis y

    25 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2019
    Roselyne et les Lions, oui. Premièrement on dirait que Jean-Jacques Beineix a utilisé beaucoup de caméras et/ou a passé des semaines au montage tant ce film est bien "découpé". La belle Roselyne (Isabelle Pasco) et Thierry (Gérard Sandoz) ne sont évidemment pas doublés. Attention cinéma d'auteurs donc parfois verbeux, parfois long ou très descriptif comme ici. Des situations cocasses comme à l'hôtel avec un monstrueux chien. J'aime pas trop les histoires de cirques à par Freaks et cette oeuvre. Parfois onirique, le nain et le château de cartes...on dirait du Fellini. Souvent dans de nombreux commentaires on dit "un film sans prétention qui se laisse regarder", ici on dira "un film avec prétentions qui se laisse regarder" ! Le reste est dit dans les autres critiques. Le chemin le plus court entre un point et un autre n'est pas la ligne droite mais le rêve (dixit Beineix)...Attention un rêve qui dure 2h45, mais on ne s'y ennuie pas une seconde.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2016
    Comme sortie de nulle part, cette histoire d'un jeune homme et d'une jeune femme décidant de tout abandonner pour assouvir leur rêve de devenir dompteur de fauves, est belle et attachante. Rythmé et remarquablement mis en scène, ce film de Beineix un peu "grand public" vaut aussi pour sa musique signée Reinhardt Wagner, la superbe interprétation de ses deux acteurs principaux (Isabelle Pasco et Gérard Sandoz) et ses impressionnantes séquences de cirque.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2014
    Moins fort que « 37°2 le matin » mais certainement plus poétique, "Roselyne et les lions" reste un des films les plus méconnus et les plus précieux de Beineix. Dans le commentaire audio du DVD, Beineix nous apprend qu’il vivait une relation forte avec la jeune et belle Isabelle Pasco. On comprend dès lors mieux pourquoi il a fait d’elle le thème central de ce film entièrement dédié aux fauves et à sa muse. L’intrigue est simple comme toujours chez le réalisateur mais les talents de conteur sont toujours au rendez-vous quand l'homme que l'on dit capricieux est inspiré. On retrouve comme dans 37°2 la même thématique de la liberté de la jeunesse avec sa faculté insolente de larguer les amarres et de prendre la route. La différence entre les deux films est que l’héroïne est ici positive et à la recherche de l’accomplissement d’un rêve, là où Béatrice Dalle se cognait aux réalités de la vie. Dans le traitement visuel on retrouve le même style avec le recours permanent à des couleurs chamarrées qui personnifient immédiatement le travail de l’auteur. De la même manière défilent des personnages baroques qui accompagnent les héros le temps d’une rencontre (le nain, le dompteur culturiste, le directeur du cirque, le professeur d’anglais qui joue un peu le rôle dévolu à Gérard Darmon dans 37°2,…) apportant souvent la touche d’humour qui manque aux personnages principaux. On peut dire que le statut d'auteur revendiqué par Beineix est une réalité concrète même s'il l'emploie trop souvent comme prétexte à ses difficultés de financement. Il faudrait plutôt qu'il s'interroge sur son côté donneur de leçon péremptoire qui a du en exaspérer plus d’un. La scène finale où Isabelle Pasco irradie de beauté à côté des fauves, est magnifique. Le commentaire audio est un peu répétitif et à l’écoute il ressemble à celui de 37°2 où Beineix passe son temps à justifier son cinéma parlant assez peu des autres où à seulement travers lui.
    Bob D.
    Bob D.

    6 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 octobre 2017
    Je n'avais pas revu ce film depuis sa sortie et j'en avais un souvenir magique. La féerie c'est encore produite... La scène finale est un emerveillement !
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