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GéDéon
85 abonnés
513 critiques
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1,5
Publiée le 30 mars 2022
Le premier long-métrage de Bertrand Blier, sorti en 1967, est un film policier plutôt laborieux sur fond de guerre froide. En principal acteur, on retrouve son père, Bernard Blier, dans un rôle austère et appliqué. L’intrigue reste d’une banalité absolue et la tension peine à poindre. Il convient de noter que la bande originale est réalisée par Serge Gainsbourg. Bref, une œuvre peu inspirée et bien éloignée de celles qui suivront pour le réalisateur.
L'habillage sonore de Gainsbourg semble sauvé ce premier film de fiction de Bertrand Blier. Cela se voir et s'entend à son visionnage qu'il n'est pas encore le scénariste et dialoguiste de ce long-métrage alors âgé de 28 ans à l'époque.
Malgré les bonnes interprétations de Bruno Cremer et de Bernard Blier, Si j'étais un espion laisse de marbre et vide.
En cause, son absence d'ambiance et de suspens auquel on peut avoir beaucoup de mal à accrocher. La mise en scène est a 100 000 années des futurs films à venir.
A regarder par curiosité des débuts d'un metteur en scène assez iconoclaste du cinéma hexagonal.
4 554 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 14 juin 2021
Si Si j'étais un espion est enveloppé de mystère à la fin du film qui peut connaître les tenants et aboutissants de la question. Un médecin doit aider des personnes menaçantes à retrouver un de ses patients dont le dossier a disparu de son cabinet s'il ne coopère pas sa fille risque d'avoir un accident demain dans six mois ou plus. Bertrand Blier enferme ses personnages dans un paysage urbain des rues qui ne mènent nulle part des cages d'escalier si hautes qu'on ne semble en trouver ni le haut ni le bas des appels téléphoniques qui ne viennent de nulle part et surtout une histoire qui ne mène nulle part. Il peut s'agir d'une métaphore abstraite sur le sentiment de culpabilité les squelettes dans l'armoire la paranoïa et la peur de perdre une existence bien ordonnée. Il suffit d'une bavure pour que tout s'arrête la dernière image laisse le spectateur perplexe qu'est ce que Cremer a donné à Blier les clés de sa voiture ou quelque chose d'autre qu'il vaut mieux ne pas dire je n'en sais toujours rien tellement ce film est abstrait...
première fiction fauchée de Blier, qui avec un scénario assez mince mais habile, parvient à maintenir la tension. On s'identifie à ce petit médecin dont la vie est bouleversée par des types qui s'y introduisent brusquement. On sent les maladresses du réalisateur débutant, le film se passant beaucoup en intérieurs, il introduit des plans de voitures et de circulation tout du long, même en plans de coupe pendant des conversations. Bernard Blier est comme d'habitude magistral et la musique de Gainsbourg rajoute à l'ambiance paranoïaque. Mais la fin expédiée déçoit.
Film curieux mais intéressant, rappelle un peu les Espions de Clouzot par son atmosphère. Blier père à lui tout seul nous tient un haleine jusqu'au bout … et s'il n'était pas le gentil docteur Lefèvre ? Bruno Cremer aussi est excellent. Bertrand Blier est-il le cinéaste que l'on croit ? C'est le second film que je vois de lui où l'actrice principale, Patricia Scott, disparait pour de vrai ! après Ariel Besse de "Beau-père". Je lance un avis de recherche, mais que leur a t-il donc fait ?