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    Invasion Los Angeles
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    288 critiques spectateurs

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    tonyhw
    tonyhw

    42 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juin 2021
    Il est rare qu’un film dit « culte » se ringardise en quelques années. C’est pourtant le cas de cette série B à succès qui, dix ans après sa sortie, avait déjà des allures de quasi-nanar avec son scénario naïf, son côté bricolo et son casting très moyen. A réserver aux nostalgiques des 80’s.
    Starwealther
    Starwealther

    74 abonnés 1 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2021
    Pour "Invasion Los Angeles", John Carpenter empiète à la fois sur le genre fantastique et la science fiction. Par hasard, un ouvrier découvre des lunettes hors du commun faisant apparaître des visages d'extra-terrestres ayant pourtant une apparence humaine à l'oeil nu. Croyant avoir la berlue, cet ouvrier (le catcheur Roddy Piper) se rend finalement compte que le monde est en train de passer aux mains de ses extra-terrestres. Sous fond d'invasion d'êtres venant d'une autre planète, Carpenter faisait une critique du capitalisme qui est malheureusement toujours autant d'actualité. Ces lunettes font aussi voir des panneaux publicitaires changés en propagande et en injonctions comme "obéis", "consomme", "se marier et se reproduire". Le réalisateur fait une satire de la publicité et des médias lobotomisant les individus dans une pensée individualiste et consumériste. La politique très capitaliste du président Républicain Reagan est particulièrement visée par le cinéaste. Un bon film par un cinéaste engagé et doté d'une très bonne BO signé par Carpenter en personne.
    Arnaud A.
    Arnaud A.

    7 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2021
    On m'avait vendu "le chef d'œuvre oublié de la gauche hollywoodienne", mes attentes étaient alors peut-être trop hautes, j'ai été un peu déçu. L'idée de départ est très bonne et même assez jubilatoire, et il y a quelques gadgets de mise en scène (dont l'un au moins est devenu culte) qui apportent un peu de fraîcheur à ce genre de SF. Mais la construction du film est particulière, le pot aux roses est dévoilé assez tard, ce qui fait qu'il y a en fait deux films dans ce film qui ne dure pourtant qu'une heure trente : une fresque un peu hallucinée du Los Angeles des marges, puis la bataille contre les méchants proprement dite. Malgré des plans intéressants, et deux ou trois bons dialogues, ces films très courts souffrent de plus de certaines longueurs. Finalement, ça aurait pu être incroyable, mais c'est juste divertissant.
    SB88
    SB88

    22 abonnés 1 145 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2021
    Je note le film par rapport à son époque.
    3,5 années 80
    3,3 aujourd'hui
    C'est original, film d'horreur à l'époque mais plutôt drôle aujourd'hui !
    Reste non adapté pour les jeunes
    Pourquoi pas en film pop corn !
    kieran_h3ld
    kieran_h3ld

    30 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2021
    Encore une masterclass du maître John Carpenter. Il arrive en un seul film de 1h30 à exploiter beaucoup de genre de cinéma. On passe de d'épouvante, à l'action, en passant par la SF ou même l'espionnage, tout en gardant un ton décalé, presque second degré. L'histoire est vraiment innatendu. Rien n'est prévisible, tout peut arriver. Je pense par exemple à la scène de la bagarre entre John et Frank qui arrive presque d'un coup et qui dure bien 5 bonnes minutes, ou même les multiples fusillades. Le fait de découvrir un monde nouveau gouverné par des extra terrestre est très intéressant, car au delà de cette simple idée déjanté il y a une véritable critique sur notre société. Les personnages sont certes assez vides mais très charismatiques. Après on peut toujours dire que le film est kitch, et à juste titre, mais pour être honnête cela ne m'a pas déranger. Les éléments de SF étaient tellement innatendu que cela ne m'a pas choqué. Par contre si je pouvais tirer un réel défaut ce serait le montage ou le dynamisme de certaines scènes qui est parfois troublant. Parfois on ne sait pas si la scène est totalement finit et cela laisse un doute plané un peu bizarre. Par exemple la fin est un peu bizarre, on se demande si cela se termine réellement de la sorte. A part cela rien à dire.
    Bravo à John Carpenter qui nous offre un film d'exploitation très convaincant. Il est définitivement dans mes cinéastes favoris.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 139 abonnés 7 481 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2021
    John Nada est un ouvrier au chômage qui parcourt les villes à la recherche d’un job. Il se fait embaucher à Los Angeles sur un chantier et se lie d’amitié avec Frank, grâce à qui il trouve un endroit où se loger et se nourrir. Mais très rapidement, John constate qu’il se passe des choses étranges dans cette ville et découvre par le biais d’une paire de lunette, l’envers du décor. Celui d’une ville gouvernée par des extraterrestres ayant pris une apparence humaine. Ces lunettes lui permettent de voir ce que personne d’autre ne sait, à savoir la soumission des humains, rendus apathiques.

    John Carpenter (New-York 1997 - 1981) adapte ici la nouvelle "Les Fascinateurs" de Ray Nelson et nous replonge dans la science-fiction des années 40 & 50 avec cette invasion extraterrestre qui, d’une manière insidieuse et sous la forme d’un "grand remplacement", vient petit à petit prendre place au sein de la société américaine. Le réalisateur en profite pour égratigner avec virulence le système capitaliste avec cette classe populaire de laissés-pour-compte face à la grande bourgeoise. Le discours social est tranchant, avec cette Amérique qui devient totalitaire grâce à la propagande subliminale (incitant la population à, aux choix : consommer, obéir ou encore oublier toute forme de liberté) retransmis par les médias (la télévision, les journaux ou encore les panneaux publicitaires), sans oublier cette police fasciste qui vient rappeler l’ordre autoritaire.

    Le réalisateur brosse un portrait au vitriol d’une Amérique désenchantée & consumériste. La façon avec laquelle le cinéaste dépeint les extraterrestres y est brillante (ils sont d’une rare laideur et ressemblent à des cadavres en putréfaction). La mise en scène sans fausse note, l’interprétation des acteurs (l’ex-catcheur Roddy Piper & Keith David) et le message délivré par le film font de cette œuvre, un véritable classique du cinéma science-fictionnel. Invasion Los Angeles (1988) est une satire sociale qui n’a rien perdu de sa vigueur plus de trente ans après.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Fabien S.
    Fabien S.

    542 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2021
    Un très bon film de John Carpenter . Une très bonne critique de notre société de consommation où on doit obéir et consommer sans réfléchir.
    Mélany T
    Mélany T

    31 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2021
    L'idée est passionnante et encore actuelle aujourd'hui (le divertissement comme diversion à l'exploitation capitaliste) mais la mise en scène, l'acteur et le scénario sont catastrophiques.
    blueos
    blueos

    5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 avril 2021
    La totale : histoire téléphonée du héro venu de nul part qui sauve le monde à la dernière seconde du film, une bagarre qui n'en fini pas et des jeux d'acteurs au niveau des dialogues : simplement idiots.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    680 abonnés 2 990 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mars 2021
    Si They Live constitue à coup sûr le long métrage le plus explicitement politique de John Carpenter, il n’est en rien le plus réussi d’une filmographie dont les pièces maîtresses réussissent à faire en sorte que la charge critique émane de la fiction et non l’inverse, que le récit proposé convie son spectateur non à une démonstration mais à une réflexion ouverte sur les images et le sens à leur donner. Car il faut bien reconnaître que la pensée politique du cinéaste s’avère ici primaire, manichéenne et assez faible : lire dans la presse spécialisée comme dans les avis publiés sur le net que ce film est prophétique, qu’il contient en substance notre contemporanéité relève de l’exagération, vénération d’un maître du septième art qui en disait davantage sur l’homme quand il orchestrait son huis clos polaire (The Thing, 1982) ou le retour ritualisé de marins assoiffés de vengeance (The Fog, 1980). Le climat oppressant de They Live bute sans cesse contre la grandiloquence de son personnage principal en chemise à carreaux et jean de travail – comme le Snake d’Escape from New York (1981) – dépourvu de charisme et d’identité. Le seul intérêt véritable à trouver au long métrage tient aux lunettes noires qui démasquent la monstruosité derrière l’enveloppe corporelle : elles lui permettent de flirter délicieusement avec l’épouvante, sans perdre de vue l’ironie mordante avec laquelle le cinéaste aborde son invasion d’extra-terrestres, conscient de son ridicule à l’instar du dernier plan avant le générique. Une curiosité efficace mais à la charge anticapitaliste lourdingue.
    Buddy_Noone
    Buddy_Noone

    1 abonné 89 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2020
    Une fois n'est pas coutume, suite au bide cinglant en 1986 de son pourtant formidablement drôle Les aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin, John Carpenter reviendra aux petits budgets avec tour à tour Prince des ténèbres en 1987 et Invasion Los Angeles en 1988 (les deux films ayant été produits pour la modeste somme de... 3 millions de dollars. Si, si, ce fut possible il fut un temps).
    Je vais ici m'intéresser au second des deux films, certainement le plus politiquement engagé de toute la filmographie du réalisateur. Welcome to L.A. !

    John Nada est un laissé pour compte, à la marge de la société, méprisé pour la liberté qu'il s'octroie et n'appartenant à rien ni personne. Nada est l'archétype cool de l'Homme sans nom, venu de partout ailleurs et de nulle part à la fois. Son nom d'ailleurs Nada se traduit par Rien en espagnol. Débarquant d'une démarche nonchalante, un sac sur le dos, sur un air morriconien, il entre à Los Angeles par la petite porte, traçant son chemin le long d'une voie ferrée. De la nécessité de trouver un endroit où dormir, il échoue dans le bureau d'une assistante sociale méprisante et détachée qui l'envoie balader de sa voix monocorde, mécanique, inhumaine.
    Au gré de ses errances dans la Cité que l'on voudrait être celle des Anges, il finit par dégoter un taf mal payé d'ouvrier sur le chantier de construction d'un immeuble de bureaux. Là, il sympathise avec un de ses collègues, Franck , lequel lui propose de venir s'installer temporairement chez lui dans un ghetto misérable en périphérie de la métropole. Leur amitié naissante n'empêche pas Nada de fouiner dans le ghetto et d'y remarquer des choses curieuses comme ces programmes télés régulièrement parasités par une émission à priori clandestine et les allocutions d'un vieil homme dénonçant sur un ton solennel et alarmiste l'hégémonie des puissants envahisseurs ayant infiltrés toutes les strates du système économique et asservissant l'humanité à son insu.
    Plus curieux encore, Nada découvre ce qui a tout lieu d'être une organisation terroriste sous couvert d'une association humanitaire dont le QG se trouve être une vieille église dans lequel il s'est introduit. Bientôt découvert, il prend la fuite non sans s'emparer d'une paire de lunettes noires dont les caisses de l'organisation étaient pleines.
    Bientôt, en errant dans les rues de Los Angeles, Nada fait une découverte stupéfiante lorsqu'il chausse ses lunettes pour la première fois. La réalité n'est alors plus la même lorsqu'il les porte. D'abord stupéfait voire effrayé, il découvre une toute autre Los Angeles derrière ses verres noires. Certains citoyens d'aspects normaux quand ils les regardent à yeux découverts prennent une apparence hideuse et grotesque lorsqu'il chausse les lunettes de soleil. En outre, lorsqu'il porte lesdites lunettes, les affichages publicitaires de la ville deviennent des messages subliminaux, utilisant l'impératif comme un ordre à l'attention des citoyens humains obéissant sans jamais soupçonner la manipulation dont ils sont l'objet.
    "Travaille", "Reproduis-toi", "Fonde une famille", "Consomme plus", "Ceci est ton dieu" ce dernier étant inscrit sur un billet de banque, voilà un petit florilège des différents messages cachés derrière l'illusion de la réalité et le prisme de la publicité inoffensive.
    Mais à qui donc profite tous ces messages ? Serait-ce ces créatures étranges aux yeux exorbités et métalliques se fondant dans la foule sous une apparence humaine irréprochable ? Ces mêmes créatures qui semblent peu à peu remarquer les réactions de Nada à leur vue. Qui sont-ils en réalité ?
    Au fil de ses pérégrinations, Nada va très vite découvrir leur véritable nature. Ce sont en fait des aliens infiltrés parmi nous depuis longtemps, se cachant sous les traits de politiciens (Carpenter ira jusqu'à faire du président des Etats-Unis himself un alien en l'insérant le temps d'une allocution télévisée) et autres citoyens influents en utilisant les moyens de communications pour faire passer leurs messages subliminaux afin d'asservir l'humanité.
    Devant une invasion de cette ampleur, un homme seul ne peut pas grand chose. Nada va pourtant très vite se révolter et prendre les armes, bientôt rejoint dans son combat par de potentiels alliés.

    Invasion Los Angeles (They live en V.O.) est de prime abord une pure série B, nanti d'un budget minimaliste qui ne nuit pourtant en rien à la qualité de la réalisation et du scénario. Celui-ci écrit par Carpenter sous un pseudonyme référentiel et s'inspirant librement d'une nouvelle de Ray Faraday Nelson Les Fascinateurs (Eight O'Clock in the Morning), juxtapose à son intrigue science-fictionnelle, une dénonciation virulente de la société d'hyper-consommation et une critique à l'encontre du capitalisme sauvage des années Reagan.
    Loin des golden boys des quartiers financiers, Carpenter se tourne vers les prolos et les laissés pour compte et capte l'essence-même de la rue. Cette invasion alien insidieuse, il la présente du point de vue d'un authentique marginal, un déshérité de l'Amérique, issu de la classe ouvrière. Le Los Angeles que découvre celui-ci le fait ainsi passer des faubourgs miséreux de Justiceville aux luxueuses tours de bureaux des quartiers financiers. Carpenter accentuant d'autant plus le contraste et l'incroyable disparité de la Cité des Anges, il prend radicalement le contre-pied de la plupart des oeuvres de cette époque vouée aux yuppies, à leurs gloires et à leurs dérives.
    John Nada (interprété par l'ancien catcheur Roddy Pipper) s'inscrit en outre dans la tradition carpenterienne de l'archétype de l'anti-héros, Nada demeurant toutefois nettement plus naïf et moins nihiliste qu'un Snake Plissken. L'idée de filmer l'intrigue en se référant quasiment à son seul point de vue facilite l'identification du spectateur à un personnage dénué de tout background qui plus est. On adopte ainsi le point de vue subjectif de Nada lorsqu'il chausse ses lunettes noires, voyant dès lors le monde en noir et blanc, comme pour accentuer la différence de perceptions (avec ou sans les lunettes) et douter de la réalité de l'une ou de l'autre.
    Une toute autre vision du monde qui fait prendre conscience au personnage de l'asservissement du genre humain par les messages subliminaux délivrés par les médias (journaux et télévision) et les accroches publicitaires. Et face à cette invasion sournoise, Nada se révolte en sortant l'artillerie lourde et en tuant plusieurs de ces "faux humains" et ce, dans des lieux publics en plein jour. Abattant ainsi de sang froid plusieurs personnes normales aux yeux des autres humains "normaux", Nada apparaît très vite comme un déséquilibré bientôt confronté aux forces de l'ordre, lesquelles sont quasiment constituées d'aliens. D'où plusieurs fusillades qui s'ensuivent et une course-poursuite faisant de Nada non seulement un fugitif mais un homme condamné par l'oppresseur parce qu'il en sait trop.
    La séquence pivot du film d'ailleurs, demeure celle où Nada tente de convaincre par la force son ami Franck de chausser à son tour les lunettes afin de voir la vérité et de le croire, ce que ce dernier refuse obstinément. Cela occasionne un formidable pugilat de sept minutes, prenant des allures de confrontation fraternelle entre le détenteur d'une vérité et celui qui la nie farouchement.
    Obtus, enlisé dans ses certitudes et son mode de vie, le personnage de Franck a surtout peur de voir son existence basculer en adoptant le point de vue de Nada. La violence du combat ne vient pas du fait que Franck ne croit pas son ami et le prend pour un fou mais plutôt du déni d'une vérité potentielle, de la volonté de préserver son mode de vie et son aveuglement coûte que coûte. Franck tout aussi positif puisse-t-il être, incarne dans cette scène-là, le refus acharné de l'engagement dans une cause idéologique au profit d'un certain égoïsme.
    Nada se découvrira finalement plusieurs alliés dans le combat qu'il mène, s'organisant en réseau de résistance. Il sera également confronté à des traîtres, des vendus, collaborant avec l'ennemi en échange d'un certain confort de vie et d'une position sociale plus avantageuse. Ainsi, un clochard crasseux en début de film devient-il dans le dernier acte un citoyen respectable en costard-cravate et au bras long, parce que passé à la solde des envahisseurs. L'oppresseur, figure majeure du cinéma de Carpenter y est souvent décrit comme une puissance corruptrice, assimilant chacun des protagonistes à sa cause (They live), son culte (Prince des ténèbres) ou même à son métabolisme (The Thing).
    Face à une invasion d'envergure mondiale et à ses innombrables ramifications, Nada s'imposera dans un climax ironique et désespéré comme l'ultime espoir de la contestation, contraignant le monde à ouvrir les yeux et à se confronter à ses illusions et à la réalité de l'invasion. Bref, il contraindra l'humanité à se responsabiliser dans une conclusion s'ouvrant à une guerre ou à une collaboration générale potentielle.

    Au vu de l'objet et de la virulence de son sous-texte politique, on est en droit de s'interroger quand à la position de Carpenter. Son anti-héros partant en guerre contre le système, fait-il du cinéaste un anarchiste, ou bien un fasciste lorsque Nada sort les armes et abat plusieurs "étrangers" dans la rue ? Mais les victimes aliens de Nada ne sont-elles pas que de vulgaires stéréotypes, symbolisant les nantis carnassiers, les financiers cupides, les politiciens corrompus et certains flics ?
    They live serait donc une oeuvre anti-capitaliste et libertaire réalisée par un cinéaste désabusé par le système économique en place, la surconsommation, la course au profit et la perte de tout repère idéologique à l'aune des années Reagan. Allez savoir, faîtes-vous votre propre opinion en visionnant le film si vous ne l'avez pas déjà vu.
    Ou attendez simplement le remake en préparation, plusieurs fois repoussé. Mais il y a de grandes chances que celui-ci soit plus frileux et consensuel, très loin du discours frondeur et subversif d'un Carpenter alors au mieux de sa forme.
    pierrre s.
    pierrre s.

    423 abonnés 3 300 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2020
    Un bon Carpenter, qui en plus de nous divertir tente (en vain j'en ai peur) de nous alerter sur les dangers du consumérisme.
    Raphaël V
    Raphaël V

    23 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2020
    Excellent film !
    Le film est hélas toujours d'actualité, et pas qu'un peu...
    J'ai bien aimé une allusion à l’écologie dans le film; une émission télé pirate montre un "rebelle" expliquer aux gens que les "extraterrestres" sont en train de modifier l’atmosphère de la Terre, qu'il y a de plus en plus de C02 pour qu'ils puissent s’y' adapter plus facilement tandis que les humains y serait de moins en moins à l'aise.

    Les capitalistes sont en train de détruire la vie sur Terre, comme le font les extraterrestres dans le film.
    Mais hélas c'est bien la réalité.
    Et la plupart des gens refusent de voir cette réalité, par soumission ou par déni.
    Lavecchiafattoria
    Lavecchiafattoria

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2020
    Ils sont parmi nous! Un film simple et efficace, un classique de la SF cependant précurseur à son époque. Dommage cependant que la scène finale ait été un peu bâclée. Je garde un bon souvenir de ce film!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 janvier 2021
    Très bon film. John Carpenter en lanceur d'alerte de la nouvelle ère qui a battu son plein dans les années 90 et qui est à son apogée aujourd'hui, celle de la surconsommation. Les scènes d'actions et les petites touches d'humour ne sont pas de trop, et pas mal de clichés sont bousculés (la femme par exemple).
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