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zafkiel
58 abonnés
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3,5
Publiée le 14 janvier 2024
Ce film aux allures de téléfilm un peu nanardesque est au final une terrible critique de la société américaine. Très ancré dans les années 80/90, They Live parvient encore en 2024 à nous montrer à quel point les humains sont des moutons malgré eux, le tout saupoudré par des collaborateurs des élites malveillantes. On ajoute à ça un zest de science-fiction et le film est culte. John Carpenter filme bien, petits plans séquences très propres et musiques composées et jouées par lui-même, on retrouvera la plupart des thèmes dans d'autres films comme Vampires sortis quelques années après.
Avertissement : Mets tes lunettes avant de regarder le film, sinon tu ne verras qu’une série B de science-fiction.
C’est une série B car le titre français est une bourde. « Ils Vivent ». Qui, on n’en sait rien, mais la traduction littérale avait du sens. C’est une série B comme c’est le faire John Carpenter. On parle de série B, car sa construction visuelle et narrative est très simple, beaucoup de plans fixes, de champs et de contre-champs, ça sent le petit budget, les scènes de fusillades sont nanardesques, le scénario ne développe pas la psychologie des personnages : Carpenter va au plus simple. Mais le réalisateur est capable d’insuffler quelque chose de plus. Il ajoute aussi des passages en noir et blanc. Cela permet deux bien marquer deux mondes, deux classes sociales. Parce que Carpenter signe une métaphore. Ce qui fait que ce n’est pas une série B. On parle de lutte de classe, les exploités les (terriens) contre les riches (les extraterrestres), en montrant à la fois la violence d’État contre les exploités et les injonctions. Il peut paraître à certains des longueurs, comme la déambulation du personnage principale en introduction, mais c’est pour appuyer la condition sociale du personnage. La scène du combat est longue car il faut bien comprendre que la science de leur malheur n’est pas facile à faire comprendre. Ce n’est pas non plus une série B dans le sens où il décrit à plusieurs reprises la force de la cohésion des aliens et l’hétérogénéité du niveau de conscience de classe chez les exploités.
Je suis aussi surpris par la musique car en plus de la musique électro de Carpenter (accompagné d’Alan Howarth), il y a un fond de blues. Il est vrai que le personnage principal fait partie des exploités, dont le blues est un symbole.
A travers une façade de science-fiction, c’est un film politique. C’est un film court, très synthétique peut-être même trop mais qui fourmille d’idées. Ce n’est pas un chef-d’œuvre, mais un film culte (ça rajoute une demi étoile à ma note).
Ma scène préférée : Si le générique me surprend par un fondu génial pour le titre, encore une fois, j’ai adoré la fin d’un film de Carpenter, et le plus jouissif, qui symbolise la puissance du film, est contenu dans les dernières paroles : Pourquoi tu NO SPOIL ?
Je comprend le propos mais ça manque le coche. C'est vraiment très limite en terme de production, c'est kitch et on a du mal à savoir si c'est volontaire ou pas. Comparé à Christine ou in the mouth of madness, ça a très très très mal vieillit. Les dialogues sont nul en plus d'être peu nombreux, la majorité du film c'est de la marche avec toujours la même musique qui tourne en boucle, sympa au début mais lourde à force et surtout très molle. Après l'idée est très sympa, mais ça fonctionne pas, ça dure 1h30 mais ça semble long, notamment la bagarre entre les 2 protagonistes d'un ennui pas possible. On comprend pas trop le but des aliens, c'est très basique, de même que la fin. Mais étonnamment ya du propos derrière, en effet, on critique les gouvernements qui nous promettent que tout ira bien pour bien rester au pouvoir, mais aussi la Sur consommation, ainsi que les collaborateurs du système. Je dirais que en bref, le film a un bon fond, mais c'est beaucoup, beaucoup trop limite sur la forme et ennuyant. Dommage, parce que ya de l'idée !
Film fantastique à la fois léger et satirique : des lunettes permettent de voir qui détient vraiment le pouvoir dans la société, en l'occurrence les riches, les politiciens, la police, les publicitaires, donnant l'illusion d'une liberté au petit peuple, et qui ne se limite pourtant qu'à celle d'acheter (quand il en a les moyens). C'est sans prétention mais tout de même dénonciateur à sa façon du système capitaliste, et rien n'a vraiment changé depuis 1989, si ce n'est que celui-ci est devenu encore plus sauvage sans le frein russe. Pas un chef d’œuvre, ni une révélation pour des adultes disposant déjà d'une conscience politique, mais petit film assez sympa, et permettant peut-être d'ouvrir les yeux, c'est le cas de le dire, de certains adolescents encore peu habitués au monde d'aujourd'hui.
Encore une masterclass de Big John avec trois bouts de ficelle et une idée géniale. Une idée terrifiante au passage et qui fait écho au monde contemporain par bien des aspects. Avec quelques effets efficaces Carpenter fait monter la tension, sociale d'abord, puis de survie, rapidement. Roddy Piper, qui n'a pas à son actif beaucoup de rôles marquants représente ici le parfait personnage, débonnaire et déconnecté avec sa tronche de comique, qui va tout donner pour faire exploser au grand jour le plus énorme complot de tous les temps. Dommage que les dialogues ne soient pas toujours à la hauteur mais ce petit bijou SF fait toujours son petit effet plus de 30 ans plus tard.
Avec la série des années 80 "V", voici un petit bijou futuristes adoré par ceux qui savent, communément nommés complotistes.
Bien que les effets spéciaux ainsi que le style et netteté de l image aient pris un sacré coup de vieux (ce qui donne du charme, bonne ambiance et nostalgie pour les vinties) ce film est génial.
Tout y est. Scènes stressantes et haletantes, humour, rebondissements, et surtout une histoire très bien foutue.
John Carpenter, déjà brillant, nous avait caché qu il avait des dons de voyance. Ferait il partie de la lignée de Nostradamus? 😉
Peut être le film le plus satirique du grand John Carpenter, Invasion Los Angeles est un film culte au concept incroyable qui ne peut pas laisser indifférent à la fin du visionnage qu'on aime ou non le métrage. Un film de SF fort, qui nous pousse à réfléchir sur la société capitaliste, les politiques, l'argent etc. Car oui les lunettes permettent non seulement de voir les extras terrestres mais aussi les vrais messages des spots publicitaires et autres choses dont nous sommes envahi en permanence aujourd'hui. Ma préférée étant sur un billet de banque "ceci est votre dieu". En résumé un film qui ne vieillit pas grave à son concept, accompagné d'une mise en scène soignée et de musiques incroyables.
Ce film a énormément vieilli et les années 80 se font bien sentir Pas tant par les effets spéciaux mais par son propos simpliste et binaire Si la mise en scène est plutôt intelligente avec toujours une bande originale inspirée chez Carpenter, on se croirait dans un épisode de la série "V" la plupart du temps. L'un des problèmes principaux reste le jeu des acteurs qui laisse vraiment à désirer (le choix d'un catcheur en héros? Kurt Russel ne devait pas être disponible), Il faut dire que les dialogues ne brillent pas par leur intelligence. Tout meuble l'action et rien d'autre. Les méchants sont tous des figurants et donc inexistants.. La meilleure idée reste la manière dont les protagonistes voient les extra terrestres avec leurs lunettes de soleil. L'idée de base était vraiment intéressante, le début commence plutôt bien, et je pense qu'avec des moyens plus importants Carpenter aurait pu en faire un classique de la science fiction. On peut toutefois prendre un certain plaisir à le re regarder comme un objet très kitch et désuet, avec une certaine nostalgie des années 80 , un peu comme si on jouerait à Pac-man. Deux conseils, si vous voulez (re)découvrir l'oeuvre de Carpenter, regardez plutôt THE THING, ou même "le Prince des ténèbres" , qui, tourné à la même époque, a moins vieilli. ET surtout ne regardez pas THEY LIVE! en Version Française, le doublage est catastrophique
Si ce n'est pas un grand Carpenter, le cinéaste parvient néanmoins à construire une histoire efficace et prenante malgré des ressorts simples. Un petit plaisir de cinéphile qu'il ne faut pas bouder et ceci d'autant plus que la critique de la société américaine est sans concession. Une sorte de pamphlet fantastique.
Un film critiquant la sociétés de consommation à travers les lunettes noires qui sera une référence dans beaucoup de film contemporain comme Free guy. Scene de bastion infinisable. Quelque incohérences par-ci par la mais le film reste très bien.
Revu là, en 2022, et c'est le drame tellement ça a mal vieilli. Bon, à l'origine, ce n'est pas un chef d'oeuvre tellement c'est mal joué. D'ailleurs, le casting n'a pas du faire grand chose d'autre. L'histoire est pourtant loin d'être ininterressante et Capenter nous a tellement habitué à mieux que le sentiment de gachis est encore plus présent. Je ne vais même pas étaler ses défauts, d'autre l'ayant tellement mieux fait. Un remake sous forme de série avec un bon casting pourrait peut-être être sympa mais le film est, pour moi, à oublier au plus vite.
Sous couvert d'une critique acerbe du capitalisme et de la soçiété américaine, le génial John Carpenter signe avec "Invasion Los Angeles" une petite série B bien sympa et fun aux nombreuses bonnes idées et dans un style propre au réalisateur. Pas son plus réussi toutefois, il y a quelques longueurs (au début, l'interminable bagarre..) et un final trop vite expédié à mon goût. Un bon crû.
Excellent film qui reflète à merveille l'inégalable atmosphère des années 80. Je le possède en HDR 10 Plus, un régal de l'avoir revu en remasterisé HDR 10 Plus.. Un film des années 80 devenu culte.