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Un visiteur
1,0
Publiée le 20 octobre 2008
En remarquant le nom du réalisateur, on sait tout de suite ce à quoi on va avoir droit : une réalisation de mauvais goût, une musique de bas étage et une histoire balbutiante. Et c'est gagné! Image à soigner ou fétichisme maso à assouvir (dans le genre "Je fais de mauvais films et j'aime ça"), je ne sais pas où est le vrai mais l'application qu'il met à rester médiocre mérite quand même quelques applaudissements. Malgré tout, Carpenter (puisque c'est de lui qu'il est s'agit) a fait pire (bien pire) et Invasion L.A. a le mérite de nous divertir de temps à autre. Faut dire que la bagarre entre les deux protagonistes principaux vaut son pesant de fraises Tagada et que quelques plans d'anthologie parsèment le film …
Voilà un excellent Carpenter. Un film qui dénonce la société de consommation et l’aliénation culturelle. Le film est de bout en bout prenant. Seule la scène de combat pour convaincre son ami est un peu longue mais le film dans l’ensemble est super. Un message politique délivré avec comme a son habitude des effets spéciaux pas forcément très poussés.
Voilà un film de science-fiction très intelligent qui s'avère être une bonne critique de la société américaine des années 80. Avec "They live", John Carpenter nous propose quelque chose de presque parfait, le scénario est très recherché(ici les extra-terrestres ne débarquent pas soudainement au beau milieu de la planète en exterminant tout le monde), et très bien mené par une réalisation vraiment étonnante (bien introduite et superbement conclue). Le tout a en plus l'aventage d'être traité avec pas mal d'humour, et accompagné d'une musique collant bien avec l'action. Le jeu d'acteurs, sans être exceptionnel, est assez convaincant. La seule ombre au tableau est la bagarre entre John et Frank qui dure plus longtemps qu'elle ne devrait. Bien sûr, il y a quelques invraisemblances(John et Frank combattent presque à eux-seuls les extra-terrestres), mais ce n'est pas trop grave. N'importe qui peut apprécier ce film, même ceux qui n'aiment pas la science-fiction.
Les fx de THEY LIVE étaient déjà dépassés en 1988, vu que c'est une farce de Carpenter pour se moquer des films de genre qui mettent tout dans les fx et rien dans le scenario. Là c'est l'inverse et assumé comme tel.
Un hommage aux navettes du film "la guerre des mondes" pour ceux qui auraient vu l'original , et non le remake de spielberg.
L'un des meilleurs si ce n'est le meilleur film du maître. Antisocial, corrosif envers les années Reagan, au point que le film fut retiré des salles par des gens sans humour ... ou qui n'aiment pas montrer l'envers du décor.
Avec des effets spéciaux qui ne montent pas très haut, Carpenter a réussi tout de même un excellent film de science-fiction et d'invasion extra-terrestre. Roddy Piper n'est pas vraiment un acteur mais lors de la scène de bagarre entre les deux protagonistes, on a tout de même droit à deux ou trois belles prises de catch et une excellente prestation du jeu d'acteur. Le scénario est vraiment bon et la fin est génialement trouvée. Venez en parler sur http://tempslibre.forumr.net
Attaque quasi frontale de l'ère Reagan et de son hypocrisie face aux classes moyennes et pauvres de la société américaine des années 80, They live ! (meilleur titre que le français !) est un coup de maître de la part de Carpenter. En se servant des codes du western et de la science-fiction des années 50, le cinéaste pose Los Angeles comme dernier bastion de résistance d'une population ne voulant plus être dupe. Les symboles et les métaphores ne manquent pas, appuyant ses effets dévastateurs comme autant de coups de poing rageurs à l'égard du monde. Satirique, Carpenter l'est aussi vis-à-vis d'une industrie hollywoodienne, qu'il présente littéralement comme une machine sans âme, condamnée à la reproduction et la rentabilité permanente au dépens de la créativité et de la diversité. Nihiliste, le film n'est pas dénué d'humour, et offre des trouvailles graphiques percutantes (le monde réel en noir et blanc en est un exemple). Très lent, le film nous place aux côtés d'un héros banal, SDF, vivant au rythme de la marche à pied. C'est ce rythme qui dictera tout le film, que ce soit au niveau de la musique ou de la narration (à noter la séquence de bagarre de 7 minutes, moment-clé du film). Plus qu'un simple pamphlet, il s'agit bien d'une oeuvre d'auteur, émouvante, jusqu'auboutiste, qui caractérise totalement l'homme qui en est à l'origine. Une très bonne manière de démarrer sa filmographie, pour les intéressés.
Un bon popcorn movie de Carpenter. Le cinéaste règle ici ses comptes avec les dérives de la société de consommation occidentale, et par là même avec la pensée unique qui sévit encore aujourd'hui, notamment dans l'industrie des grands studios. Néanmoins, et ce malgré quelques scènes cultes comme le long combat à mains nues de 10 minutes ou la révélation des messages subliminaux, le film pêche énormément par son casting pas vraiment inspiré, et par une intention de mise en scène plus que moyenne. Reste un bon film bis au message toujours autant d'actualité. On préférera largement "The Thing" du même réal, beaucoup plus mémorable.
Un excellent film d'invasion Extra-terrestre de façon lente, méthodique et subversive... Carpenter renouvelle le genre avec brio aidé par un duo d'acteurs excellents, ...
Mon admiration pour John Carpenter ne me rend peut être pas très objectif mais honnetement qui d'autre est capable de vous sortir un super scénarios de SF accompagné d'effet visuel sortie du garage à mémé pour un résultat aussi énorme que ce film. Toujours entre SF et satyre de son époque de consommateur, cette histoire d'invasion résume à elle seul le talent du réalisateur capable de tout faire.
Un Carpenter à mon avis pas indispensable. De la science-fiction caricaturale mal réalisée. Un film de série B sans grand intérêt malgré quelques bonnes idées.
Une bonne idée de la propagande sous toutes ses formes ( ici personnalisée par une sorte de " Reine " capable de tous les délires ; comme les faits les + graves ) quoique teintée de machisme !
John arrive à Los Angeles pour trouver du travail et découvre un prolétariat exploité. par qui ? Des extraterrestres qui ont pris l'apparence humaine... Série B imaginative et sacrément maîtrisée, dont Carpenter a signé, sous pseudo, le scénario. Avec cette critique ultra violente des années Reagan, ce pamphlet nihiliste (le héros s'appelle Nada), il retrouve le ton alarmiste des grands films de science-fiction des années 50.
Un film comme on en voit plus, John Carpenter en grande forme règle ses comptes en tapant sur tout le monde (démocrates comme républicains) et sur tout ce qui ne lui plaît pas. Malheureusement méconnue, cette série B ne vous laissera pas indifférent et ne quittera pas votre esprit avant plusieurs jours tant l'idée est originale et les scènes sont fortes : les lunettes de soleil qui permettent de voir le vrai visage de l'oppresseur, les messages subliminaux à travers la télé, la publicité, les magazines ou bien sûr le street fight de 6 minutes entre Roddy Piper et Keith David dans une ruelle de Los Angeles, cette scène de combat jouissive et purement gratuite est d'ailleurs devenue cultissime depuis. A noter aussi que Roddy "Rowdy" Piper fut une légende du catch à la WWF dans les années 80 et qu'il sévit encore aujourd'hui de temps à autre sur les rings. Le film dénonce la société de surconsommation et du plaisir immédiat, le sacrifice de la liberté au nom de la sécurité, qui est le fascisme que l'on s'impose à soi-même, et nous rappelle (et ça, ce n'est pas un mal) que la liberté n'est jamais gratuite et qu'il faut souvent en payer le prix. N'en déplaise à certains qui veulent faire de la récupération, Invasion L.A. n'est pas un film anti-capitaliste et encore moins pro-communiste, Carpenter qui se définissait d'ailleurs lui-même comme un capitaliste tenait surtout à dénoncer dans les années 80 les dérives de ce système "qui, non canalisé, vous tuera aussi vite et aussi sûrement qu'un communisme sans limites".