C'est du Carpenter... Pas besoin d'en dire plus... on est ici dans les peurs de l'amérique profonde... Un petit bijou pamphlétaire ? Sans aucun doute !
Je vais faire court : c'est fantastique ! Carpenter est bien l'un des seuls à nous plonger aussi brillamment dans des univers chaotiques et apocalyptique comme celui décrit dans son Invasion Los Angeles. Et ce, sans que cela lui nécessite un gros budget. Il a sa vision et réussi génialement à la transposer à l'écran, malgré la relative modestie - mais efficacité - des effets. Le message politique ne manque pas de ressort lui aussi. Bref, j'ai adoré. A noter la séquence de catch urbain de plusieurs minutes, juste énorme. La crème des séries B.
Critique virulente de la toute puissante Amérique reaganienne (et d'Hollywood par la même occasion), une sorte de thriller anticipatique à la sauce western d'un jusqu'au-boutisme rare, mis en scène avec talent par Carpenter qui parvient, une fois de plus, à créer une atmosphère de fin du monde dont lui seul à le secret.
Dénonçant dans les années 80 les travers de notre société contemporraine, le récit n'a pas perdu de sa pertinence, une excellente série B dans le pur esprit de J . Carpenter.
Un bon petit film engagé, modeste mais il y a des bonnes idées et il reste distrayant. Il y a du suspens et de bonnes scènes. Mais bon il a ses limites et parfois on tombe un peu dans la routine de film de serie b. Le mauvais point c'est le très mauvais jeux de certains acteurs (surtout la journaliste) et quelques scènes que je trouve un peu stupides comme la bagarre entre les 2 gars ou la scène de la fin.
Un peu long au démarrage j'ai trouvé. Autrement l'idée était pas mal. Après avoir vu Escape from New York et Los Angeles 2013 j'en attendais quand même un peu plus. La fin était tout de même excellente.
bon film à n'en pas douter, un scénario sympa des bonnes scènes d'action, un héros fun, quelques passages cultes malgré le début que j'ai trouvé un peu long à démarrer
Invasion Los Angeles est un vieux film que j’ai vu il y a bien longtemps. Dommage que je ne l’ai pas vu à l’époque, il aurait certainement eu plus d’effet sur moi que maintenant. Ceci dit, ce n’est pas un mauvais film non plus, j’aime bien l’idée de base, les lunettes qui démasquent les aliens, cette idée d’humaniser les aliens…bref et notre héros qui est chômeur et qui va tenter de s’en sortir change de l’ordinaire, on a plutôt à faire à un antihéros. Sinon nous avons à faire à un film assez court mais néanmoins bien remplit, je veux dire par là sans trop de temps morts… Sinon des acteurs peu connus il me semble mais qui se révèlent convaincants. Et puis bon John Carpenter était dans son élément, il a en partie « réussit » son coup. Qu’est ce que je n’ai pas trop aimé dans ce film… ben en fait c’est plutôt dans sa globalité. J’ai bien aimé mais c’est tout, je ne pense pas le revoir une seconde fois, le tout est sans plus…Mais John Carpenter reste un très bon réalisateur pour la plupart de ses films que j’ai pu voir.
Après un début pompeux, ce pamphlet qui dénonce les tares de l'administration Reagan prend forme et devient plus intéressant, avec un rythme plus soutenu.
Cela pourrait être une blague, mais non ! Carpenter la fait... Alala, on est bien loin de "The Thing" avec cette série B à la musique lancinante et stressante. Les acteurs quant à eux sont tout droit sortie du cirque Pinder, de vrai clown... Les dialogues, eux, sont dignes d'un enfant de huit ans ou de la collection arlequin ; au choix. La réal est à tomber d'ennuie à commencer par cette baston interminable centrale qui n'a aucun sens. Bref vous l'aurez compris, ce genre de navet ne passe pas chez moi, et sinon l'idée directrice intéressante, c'est bien simple ; il n'y a rien à garder dans ce film.
bonne série B modeste mais au propos politique aiguisé et métaphorique, la société décrite ressemble beaucoup à la notre, aseptisé, aveuglé, sans aspérité autre que le consumérisme. Carpenter sait installer tension et mystère à son récit. Il y a une scène de bagarre assez étonnante par sa longueur. Ce n'est pas toujours tres subtil, les marginaux sont quand même caricaturaux mais la fin est surprenante et correspond à un fantasme universel. Bonne B.O