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Guimzy
172 abonnés
467 critiques
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2,5
Publiée le 5 mars 2013
Invasion Los Angeles est un film assez spécial, dans la mesure où il n'est absolument pas pris au sérieux. Il démarre plutôt bien, on découvre le héros - véritable cliché du gars qui se la pète - qui va vite faire face à des créatures dont il n'imaginait pas l'existence, grâce à des lunettes noires. Drôle de concept. Les acteurs sont plutôt corrects, l'intrigue est bien mise en place - quand il découvre la tête des aliens, c'est assez flippant - mais après cela, ça part dans tous les sens. Incohérences et drôleries non stop. Je n'en attendais pas moins de Carpenter mais je trouve que cette ironie est mal exploitée, on ne le devine pas facilement - jusqu'à cette scène de fin tout simplement ridicule et hilarante - il n'y a pas assez de clins d'oeils ou encore de cotés vraiment décalés, quoiqu'il est vrai que la scène de bagarre est vraiment interminable et au final assez amusante. Ce film est loin d'être parfait et très loin d'être le meilleur film de Carpenter, car il manque tout de même cruellement d'énergie, je ne l'ai donc pas trouvé génial mais il se laisse regarder par son originalité et son cynisme.
Un satire sociale pas toujours très convaincante, et un film de science-fiction assez inégale. Si la trame narrative est intéressante, le sujet n'est pas toujours bien traité. Le génie visuel de Carpenter est cependant omniprésent.
Contrairement à bon nombre de films d'invasions qui s'égarent à coups de vaisseaux spatiaux immenses, de combats "épiques", d'armement dantesque etc, ce Carpenter période 80's est assez direct dans son propos, et ce au détriment de sa forme qui est des plus dépouillée. Sauf que Carpenter préfère se concentrer sur son histoire, sa thématique et ce qu'il a à dire, au lieu de voiler la face de son public à coup d'effets spéciaux et d'images de synthèse. Un film sympathique, bricolé, et aussi, un des ancêtres de Matrix. Pas mal du tout.
Un film atypique. Comme tout ceux du maîtres Carpenter, réalisateur de série B aussi étranges que séduisantes. "They live" (titre américain) fait parti du haut du panier des oeuvres de Big John. Il nous livre avec savoir faire une oeuvre au thème fort, qui critique une société américaine hypnotisé par le gouvernement, avec une réalisation longue, mettant en place les différents éléments. Nous sommes tous manipulés par des extraterrestre dont on ne verrait leur vraie forme qu'à travers des lunettes spéciales ! Quelle idée... Qui rend vite paranoïaque ! C'est par sa fantastique étrangeté que le film séduit, ainsi que de bons acteurs, convaincant : Roddy Piper, Keith David et Meg Foster... Les extra-terrestre ont un faciès des plus étranges, digne des pires série B, qui ressemble à ceux de "Mars Attack" d'un certains Tim Burton... La fin est absolument géniale, quand leur vraie visage devient visible par tous les terriens ! Excellente musique de John Carpenter et Alan Howarth...
Bref, un classique de Carpenter, un film engagé, surprenant, avec une atmosphère unique. Je conseil !
Houla on s'attaque à du lourd cette fois , mon préféré de chez Carpenter "They Live", est une série B de grande qualité.
Je l'avais vu une première fois il y a 10 ans, et je n'en avait retiré que la "couche superficielle" la critique du monde capitalisme, l'hyperconsomation,la précarité et l'exclusion des gens qui ne jouent pas le "jeu".
Mais après des recherches sur la Franc Maçonnerie et leurs projets ce film est apparu sous un nouveau jour . Ces aliens qui ocupent la terre , jouissent de ces ressources en petit comité de gens influents, il désinforme les masses et les endorment pour qu'elle ne cherchent pas à voir "les coulisses" du pouvoir. L'antenne de TV qui diffuse des émissions d'ondes afin de brouiller les consciences et d'empêcher les gens de réfléchir.
Tout cela est révélateur d'un état de fait qui existe véritablement , les gens se "fichent" volontairement sur Facebook et autre. Qui est tu ,que fais tu ,que mange tu? Non mais qu'est ca peut te foutre. Ces informations sont utiliseés pour balancer de la pub mais pas seulement.
Si vous prenez un peu de temps , cherchez la signification de "cerveau gauche" et "cerveau droit" et leur fonctions, vous apprendrez entre autres que ces 2 lobes fonctionnent indépendamment mais pas sur les mêmes taches. Le cerveau gauche est celui qui absorbe sans discontinuer les informations dites "contingentes" et les traite. Votre couleur préfré vos habits préféres, le film qui vous plait le plus, l'heure qu'il était il y a 10 min ect.. L'autre hémisphère se charge des tâches de réflexion , de questions morales, bref c'est le côté intelligent.
Le problème c'est que le cerveau s'excerce comme un muscle, par le travail répété, une mémoire se conserve en s'en servant régulièrement, une aptitude au calcul de même. En restant planté devant la TV pour "assimiler" le contenu d'un programme sans phase de réflexion, c'est le cerveau "gauche" qui travaille 's'exerce et finalement domine l'autre vous faisant choisir la futilité à la raison , l'enrichissement personnel comme base de"vie idéale" et nous en sommes tous victimes par notre passivité à digérer de l'information en boucle.
Quand une Info est vraiment importante , noyée qu'elle est sous le flot d'idioties continuelles comment la verrions nous , "FASCINES" par ce qui brille et ce qui est facile à comprendre. C'est pas Nelson qui dira le contraire héhé . Quand votre usine ferme au journal TV zappez donc il y aura toujours un pseudo chanteur qui fait le pitre dans une émission de télé réalité sur la chaine d'à côté et vous fera oublier le temps qu'il faut les traites en cours , les gosses à nourrir ... Surtout STAY ASLEEP
Intéressant et original avec un coté très vintage qui plaira ou pas. C'est quand même fait avec des bouts de ficelles et l'histoire tire parfois de très grosses ficelles pour faire un jeu de mots pourris. Je m'attendais à mieux.
Invasion Los Angeles ( They Live ) de John Carpenter est aujourd'hui encore un must. Série b intelligente et perturbatrice, le film qui tient aussi de l'anticipation voit un individu en marge de la société ( pas de maison, un travail juste trouvé... ) tenter d'éveiller les consciences. They Live bénéficie du talent de son auteur ( plans fixes excellents, caméra en mouvement, plongée... ) et si l'interprétation n'est pas de la même teneur, le film reste une petite bombe. Une scène d'anthologie, la bagarre aussi longue que cocasse quant au sujet l'ayant provoqué. 4,5/5
Un chef d'œuvre d'une intelligence et d'une subversivité absolument ahurissante. John Nada est clairement un des personnages les plus badass du cinema de genre.
Film culte de Carpenter, réalisé avec peu de moyen ce film n'en demeure pas moins un exemple du genre. Le fond est excellent, il dénonce l'aliénation que nous subissons et acceptons au quotidien via les médias, le matraquage publicitaire, la société de consommation qui au final ne bénéficient qu'à une poignée de personne, élite autoproclamée. La forme est également importante car on ne tombe pas dans la moralisation bête et stupide, non il y a énormément d'humour de par les répliques (toutes plus cultes les unes que les autres) mais aussi de par certaines scènes (la scène de baston devenue mythique est volontairement exagérée :D)
Bref ce film je ne me lasse pas de revoir ce film assez souvent et à chaque fois je ne vois pas le temps passer, un vrai chef d'oeuvre de Carpenter dans son genre!
"I've come here to chew bubblegum and kick ass. And i'm all out of bubblegum"
They Live est un des (rares) film les plus "modeste" que John Carpenter ait fait.
Mais ce qui est sur, c'est que gros budget ou non, Carpenter reste un maître. Première surprise, le personnage principal est joué par... Roddy Pipper (oui oui, l'ancien catcheur). Seconde surprise, il joue bien !!! haha !
On notera bien évidemment que Keith David est de retour dans un film de Carpenter (il a joué dans The Thing), ce qui est une très bonne chose.
Côté histoire, rien à dire, c'est excellent et drôle par moment. Certains verront même des références/critiques envers la société. Bref, j'en dis pas plus sinon je vais spoiler.
La réalisation de Carpenter est irréprochable, excellente mise en scène.
N'empêche, le coup des lunettes pour voir les aliens ayant l’apparence d'homme, fallait y penser !
Il s'agit d'un de mes favoris de Carpenter et qui a été pas mal influent... je citerais le jeu vidéo Duke Nukem (dont je suis fan, je l'avoue) : "Et j’étais venu ici pour pouvoir bouffer du bubblegum et en cogner quelques un. Et comme j’ai plus de bubble gum ..."
En résumé, un excellent film, qui vieilli très bien. Sans oublier les musiques (cinquième collaboration entre "Big" John et Alan Howarth) qui collent parfaitement au film.
Pour John Carpenter,cette "Invasion Los Angeles"(1988)est une oeuvre mineure.Tout juste une série B de bon niveau,porteuse d'une critique acerbe et virulente de l'administration Bush.On voit aussi beaucoup de points communs avec le classique "L'invasion des profanateurs de sépultures",puisque les extra-terrestres ont pris l'apparence d'humains sans que personne ne s'en rende compte.Seul le port de lunettes de soleils permet de distinguer les humains des êtres,et aussi de déceler tout un tas de messages subliminaux propres à endormir la population.Roddy Piper,ex-catcheur de folie,se charge de jouer du point et de la sulfateuse,tout en envoyant des punchlines très second degré.Ce personnage sera d'ailleurs repris pour le jeu vidéo Duke Nukem:un grand blond musculeux qui dézingue de l'E.T.Carpenter a du mal à câcher son faible budget,réutilisant les mêmes décors,les mêmes figurants et limitant les affrontements au maximum.La scène où les deux amis se battent est risible tellement elle est chorégraphie et ressemble à du catch de ring,loin des combats de rue.Encore une fois,la musique stressante du maître sauve la mise,et le ton provocateur peuvent largement convaincre dans cette série B peu rigoureuse.
Une très bonne idée de départ ne suffit pas à faire un bon film hélas.
La production est assez bas de gamme, comme l'attestent les combats qui ont franchement vieilli.
Les dialogues et acteurs sont assez quelconques et le tout manque un peu de rythme. Au final en 1h35 il ne se passe pas grand chose.
Dommage car l'idée de départ est excellente : critique du monde consumériste et des années Reagan dans une distopie se basant sur l'existence "d'Aliens" à la tête du monde. Ceux-ci n'ayant comme but unique que d'assouvir les humains, avec comme maximes : travailler, dormir, se reproduire, le tout sous la domination d'un grand Dieu : le billet vert. Le tout sous fond de chômage persistant et d'inégalités croissantes.
Au final la critique faite de la société américaine à la fin des années 80 est plus que jamais d'actualité 23 ans plus tard et c'est bien ce qui fait le plus mal en regardant ce film.
En période de récession économique, ce film prend tout son sens. C’est un véritable réquisitoire contre la société de consommation et l’aliénation de masse. Certaines scènes sont devenues culte, notamment un combat de rue de plus de 5 minutes. Sur le fond rien que du bon en somme. C’est plutôt sur la forme que le bas blesse. Le film paye son manque flagrant de moyen et fait très kitch. De plus le rythme est assez mal dosé et le scénario aurait mérité un peu plus de profondeur.
"They live" est le titre original de cet excellent film de Carpenter. "They", ce sont les extraterrestres. Rien de bien nouveau en apparence. Sauf qu'ici, loin d'être un grossier symbole d'un habituel ennemi extérieur (souvent soviétique à l'époque), ils incarnent l'Amérique de Reagan et le capitalisme débridé dans son ensemble (le film n'a d'ailleurs pas vraiment vieilli, chose d'autant plus rare chez Carpenter). Ayant écrit un bon scénario, Carpenter se devait également de le porter intelligemment à l'écran : l'idée du monde réel en noir et blanc, que l'on peut voir du point de vue interne du personnage principal, et du monde illusoire (du point de vue du spectateur), est juste brillante et est une des preuves que Carpenter est un metteur en scène d'un niveau supérieur, même avec peu de moyens à sa disposition (les charmes des bonnes séries B). Enfin, "They live" comporte également une digression incroyable d'une bonne dizaine de minutes, sous la forme d'une bagarre musclée entre les deux personnages principaux : Carpenter avait juste envie de faire une grosse scène de baston, la justification dans le film est très légère, mais c'est absolument grandiose.