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NeoLain
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3,0
Publiée le 19 septembre 2013
Chang Cheh a déjà plusieurs fois abordé le thème Shaolin. Suite du monastère de Shaolin, les Mandchous sont encore sur le terrain pour faire disparaitre définitivement tous les moines Shaolin. Chang Cheh se dote d'un casting en or, en effet, pas moins de cinq acteurs des plus prestigieux en art martial de l'époque. Les nombreux combats, les techniques sont encore plus complexes et parce qu'amateur de cinéma américain, Chang Cheh s'inspire ici de Sam Peckinpah, le scénario est mieux construit. A voir pour son final ou les cinq combattants sont contre cinq autres ennemis (même sept puisqu'il y à deux jumeaux avec des tonfas), bien plus dangereux encore.
Les 5 Maîtres de Shaolin est un film de kung-fu qui ne nous fatigue pas par son intrigue car l'essentiel du film est une suite de bastons superbement chorégraphiés pour finir par un final montrant les 5 maîtres affrontant chacun son adversaire donc 5 combats différents. On reconnaîtra dans le casting les acteurs David Chiang et Lung Ti ou encore Gordon Liu dans une très courte apparition. Pas novateur mais très divertissant à voir uniquement pour ceux qui aiment les films de la Shaw brothers. A signaler que Les 5 Maîtres de Shaolin se déroule dans de très beaux décors.
Fleuron du studio, C. Cheh a mis en boîte l'un des nombreux all-stars movie de la Shaw Brothers avec ce film d'arts martiaux qui privilégie largement l'action au reste. En effet, ce n'est qu'une enfilade de scènes de baston violentes, filmées par l'un des maîtres du genre ce qui vaut largement le détour. Le hic pour moi, c'est mon incapacité à différencier certains acteurs si bien que je croyais qu'un personnage mourrait alors que pas du tout, il s'agissait d'un autre. Par la suite, le film évolue vers la révolte du pays avant de finir par un duel les 5 héros et les 5 gros méchants. Et là, on en prend plein la vue. Techniques diverses et variées, mouvements complexes, armes mortelles le tout avec un montage impeccable, des chorégraphies complexes et des acteurs en transe. Parfois, les combats sont un peu mous et souffrent de la comparaison avec les films modernes mais la qualité générale du film reste toutefois largement au dessus de la moyenne. Pour les amateurs, une référence. D'autres critiques sur
Ici, Chang Cheh nous épargne les décors carton-pâte et le pathos lourdingue sur l'honneur, la loyauté et toutes ces choses trop souvent estampillées Shaw Brothers. Du coup, c'est rythmé, c'est intelligent, c'est drôle et ça tatane joyeusement, en progression constante tout au long de l'aventure. Un grand wu xia pian.
spoiler: Dans ce film, Chang Cheh pousse l'épure et l’exagération à leur maximum. Pour un produit d'avant-garde conséquence de multiples partis pris : le film ne possède aucun personnage féminin ; le film est constitué d'une série continue de combats ; il n'y a littéralement aucune histoire ; le film contient son lot de dialogues débiles (en version française, mais il n'est pas possible qu'il en soit autrement en version originale) ; la direction d'acteur est inexistante ; les décors sont d'une pauvreté anémique : des carrières, un chemin, une rivière, des arbres et des végétaux ; le film utilise de multiples effets de zoom. La résultante est qu'il y a trop de personnages, trop de combats, trop de grimaces.
Pour une histoire dont nous nous moquons, mais l'attention est maintenue, pas par l'interprétation catastrophique, mais par ses combats : Liu Chia-Liang et Liu Chia-Yung aux chorégraphies
Mais le film réuni Ti Lung, David Chiang et Fu Sheng, dans des personnages typiques. Les autres sont moins connus et disparaissent au bout d'un moment.
Au total, le film est tellement excessif dans la volonté de filmer uniquement des combats, qu'il en devient sympathique. Ceux qui meurent à la fin ne nous gênent pas, car les stars elles survivent (les trois précités).