Avis : Rose bonbon - Page 2

Ce qu'on peut reprocher à Howard Deutch c'est de traiter les mêmes sujets dans la plupart de ses films des années 80 à savoir les amours impossibles adolescentes.
Il n'en demeure pas moins qu'on passe un bon moment et que c'est un plaisir de revoir tout ce qui était à la mode alors!!

Assez long , et pas très prenant , Rose bonbon est un teen-movie bien à l'ancienne . Loin de la vulgarité de ceux de maintenant , et de scènes cochonnes , Rose bonbon allie élégance , et amour grâce à une charmante Molly Ringwald , la belle rousse du film. A part ça, une idylle amoureuse entre elle et un autre garçon . Ca reste classique , même un peu trop , et rend un peu le film ennuyeux à cause d'un manque de comique . Sinon , niveau réalisation , c'est aussi classique sans plus, comme tout le film , qui a utilisé une recette banale , qui ne marche pas à part entière.

John Hughes signe le scénario de ce film teenager et lui donne un aspect Shakespearien (Romeo et Juliette) dans lequel il oppose socialement un garçon et une fille. Comme toujours le scénario et les dialogues sont très bien écrits et les personnages gravitants autour de nos deux héros sont bien devellopes. Sous quelques aspects, le film a un peu vieilli mais Rose Bonbon demeure encore une valeur sur, un film sincere sans lourdeurs, un film qui a inspire bon nombre de séries dans le genre.

Un excellent teen movie, un brin mélancolique, sobre, réaliste et attachant à la fois. Le casting est d'enfer: Molly Ringwald est très naturelle, Jon Cryer un peu "fou fou", James Spader beau salopard...Andrew McCarthy s'en sort un peu moins bien mais on le lui pardonne tant il se montre doux et beau gosse. Les fringues sont drôles et excentriques (ah! années 80...) et la B.O géniale: New Order, The Smiths...Tout est parfait...Sauf la fin, malheureusement bâclée et trop consensuelle. On est d'autant plus déçu quand on sait que ce n'était pas celle prévue au départ, mais un dénouement tourné vite fait suite au test (négatif) de projection...Mais bon, ce film reste à redécouvrir parce qu'il a pris le meilleur des années 80 sans exagérer ni se convertir en caricature "criarde" de cette période et parce que ses thèmes sont encore d'actualité. "Pretty in Pink" n'a pas vieilli tant que ça donc, et continue à être très "cool".

Un des meilleurs teen movies des années 80, avec un jeu d'acteurs intéressant, et un scénario qui évite des niaiseries trop souvent récurrentes dans ce genre de film actuellement. Molly Ringwald est magnifique, elle était une des actrices fétiches de John Hughes le producteur, on le comprend. C'était avant qu'elle ne vienne vivre en France où elle a d'ailleurs tourné plusieurs films, notamment avec Thierry Lhermitte.

"Les années lycée !"

Après “Sixteen Candles”, “Breakfast Club”, et “Weird Science” et juste avant “Ferris Bueller day’s off”, John Hughes le très prolifique cinéaste et scénariste n’en a toujours pas fini avec les frasques et les questionnements de l’adolescence.
Nous sommes à la fin de l’année 1985, au beau milieu des mandatures de Ronald Reagan aux Etats-Unis. Le pays est fracturé comme jamais, en cause, une politique sauvage d’ultra-libéralisme tous azimuts instaurée par l’administration en place. Le fossé entre la “Middle Class” étasunienne (les fondations du cinéma de Hughes), et la frange la plus aisée du pays, n’a jamais été aussi profond ! Bref, cette rupture sociale servira de socle à “Pretty in Pink” (“Rose Bonbon”, dans la langue de Molière), la nouvelle chronique adolescente de John Hughes qui nous intéresse ici.
Une fois n’est pas coutume, John Hughes se cantonne à l’écriture et délègue la réalisation à Howard Deutch (“Some Kinds of Wonderful”). Dès les premières images, nous voici plongés au cœur d’une banlieue populaire - pour ne pas dire pauvre - de Chicago. Dans un pavillon quelque peu délabré, nous faisons la connaissance de Andie (la pétillante Molly Ringwald), une lycéenne de 17 ans et de Jack (Harry Dean Stanton), son papa. Howard Deutch nous présente une jeune femme dynamique et romantique qui, entre ses cours, son travail dans l’échoppe de vinyles de la truculente Iona (Annie Potts), trouve le temps de s’occuper de son père - en dépression - depuis le départ de sa mère.
Accompagnée de Duckie (Jon Cryer, en véritable frère jumeau de Ferris Bueller et en amoureux transi figure récurrente du teen-movie), Andie affronte chaque jour, les quolibets et les dérives verbales des élèves les plus populaires du lycée.
Tous ces désagréments n’entament pas l’optimisme de cette jeune rêveuse, jusqu’au jour où Blane (Andrew McCarthy), l’un des “riches” de l’école, tombe amoureux d’elle !
Blane osera même inviter Andie au bal de fin d’année, l’événement le plus en vue, synonyme d’entrée dans l’âge adulte pour toute une génération ! Cette idylle naissante - qui pourrait être magnifique - se verra menacée par la douloureuse réalité de la pression des carcans sociaux. Une pression qui prend le visage de Steff (James Spader), petit bourgeois arrogant et odieux. Celui-ci se trouve être le meilleur ami de Blane et devant la caméra de Howard Deutch, il se pose en figure emblématique de l’inégalité américaine… Durant 1h40’, cette relecture fun et moderne de Roméo et Juliette (certes moins dramatique), réussit l’exploit - en un minimum de temps - le temps d’une fin d’année scolaire dans un lycée américain, véritable microcosme et miroir de la société, de nous questionner sur la place de chacun en ce monde, sur la vie, sur l’amour et sur l’avenir !

Un très joli souvenir qui ne me quitte jamais...
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Wow quel beau film avec de bonnes valeurs..j'ai adoré les acteurs la musique et l'histoire romantique...pour moi oui c'est un chef d'oeuvre..à regarder et regarder de nouveau..