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Attigus R. Rosh
194 abonnés
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3,0
Publiée le 20 mai 2020
La Folle Journée de Ferris Bueller est une comédie plutôt sympathique mais le fait qu'elle soit érigée au rang de film culte pour toute une génération me semble un poil surfait. Finalement, le postulat de base n'est pas des plus originaux puisque l'on suit un adepte de l'école buissonnière et usant de tous les stratagèmes les plus ingénieux (avec des compétences en informatique dépassant largement celles de ses enseignants) pour arriver à ses fins. On suit ses mésaventures avec deux amis durant une journée où il s'est fait passé pour malade pour sécher les cours. Malheureusement, si l'ensemble du film est indéniablement sympathique, il y a tout de même peu de gags ayant engendré des rires de ma part. Le casting est séduisant avec un Matthew Broderick (acteur dont la carrière a véritablement chaviré depuis) très convaincant en jeune lycéen désinvolte. Son personnage est attachant, même s'il ne constitue clairement une incitation à travailler à l'école. Jeffrey Jones, Jennifer Grey, Mia Sara et Alan Ruck complètent bien le casting. Ce n'est pas pour moi LA comédie des années 80 mais ça se regarde bien.
A la mode dans les années 80, ce genre de films voit l'avènement d'une adolescence qui veut voler de ses propres ailes. En mal d'autorité et avides d'évasion, cette jeunesse devient le sujet de nombreuses comédies américaines ou tout ce qui est entrepris est réussi en un minimum d'effort. La maxime Carpe Diem y prend tout son sens.
Il n'est pas difficile de croire que ce film ait marqué toute une génération, du moins du côté plus américain de l'Atlantique et soit devenu culte. Il faut dire qu'avec John Hughes à la réalisation et derrière le scénario, il était difficile de faire mieux. Le monsieur en question, si vous vous demandez, n'est autre que celui qui a créé les scénarios de Breakfast Club, Maman j'ai raté l'avion ou encore Beethoven. Une usine à succès de teen movie des années 80 ce M. Hughes. Bref, le film sent le Marty McFly, les converses, le jeans, la cassette audio, le Nintendo et il y a même Bébé de Dirty Dancing! Quant à l'histoire c'est simple, ce sont des adolescents cool à qui ils arrivent des choses cool, car tous les adultes du film, du personnel du lycée aux parents sont des nazes. La vie rêvée des ados!
Depuis le temps que j'entends parler de ce film, qu'on m'explique que c'est l'un des films préférés des jeunes américains... je voulais le découvrir. Je n'ai pas été déçue, sans dire que c'est un film exceptionnel, les choix de réalisations de John Hughes sont plutôt intéressant. Notamment le choix de mettre le spectateur en interaction avec le personnage principal. Ferris est le jeune ados qu'on a tous rêver d'être. Avoir le courage de sécher les cours, vivre une journée de folie dans les rues de Chicago... Personnellement je me suis beaucoup attachée à Cameron, ce jeune garçon qui flippe de tout et qui ce jour-là va vivre la journée la plus dingue de sa vie ! J'aurais d'ailleurs aimé voir son retour au domicile. Vraiment un film sympathique devant lequel j'ai passé un bon moment et découvrir des acteurs que l'on connait pour de nombreux rôles jeunes, ça n'a pas de prix !
La Folle journée de Ferris Bueller est un film assez extraordinaire dans le sens ou il appartient totalement à son époque, en l’occurrence les années 80. Autant certains films de Tarantino ou des frères Coen, qui peuvent avoir plus de trente ans, n'ont absolument pas pris une ride, autant là on a l'impression de voir quelque-chose de complètement daté et d' anachronique. Et ça en devient presque intéressant ...d'un point de vue historique.
Car si quelqu'un se mettait en tête de réaliser un film comme Ferris Bueller, aujourd'hui ca serait juste surréaliste. Je n'arrive même pas à l'imaginer. Et ce n'est pas simplement parce que "les jeunes ont changé", je veux dire que ca ne viendrait même pas à l'idée d'un producteur de nous raconter ce genre de choses (j'allais dire de futilités, mais là aussi notre appréciation de ce qui est futile ou non a beaucoup évolué). Bref rien que pour ce qu'il montre, malgré lui, des transformations culturelles qui se sont opérées dans la société, le film vaut le coup d'être vu.
Aprés si on fait abstraction de toutes ces considérations , ce qui n'est pas vraiment facile, Ferris Bueller est objectivement un film globalement réussi: l'action est fluide, les acteurs plutôt bons, certaines répliques sont drôles. Rien d'extraordinaire mais une bonne petite comédie sympa sans plus.
Pour terminer je voudrais dire que de la même façon que Ferris Bueller appartient à son époque, il en va tristement de même pour les principaux protagonistes du film. Car les John Hughes, Matthew Broderick, Mia Sara et autres Jeffrey Jones ont complètement disparu de la circulation aujourd'hui. C'est un peu comme si la fin d'un certain genre s'était accompagnée de la mort cinématographique de tous ceux qui l'incarnaient. On se croirait presque dans un cours d'histoire du cinéma ma parole.
Film ultra symptomatique d'une Amérique folle et insouciante des années 80, la folle journée de Ferris Bueller s'inscrit dans la liste des comédies pour adolescents bien réussies (voir Breakfast Club ...). Le scénar est simple et sans bavure, un cancre a qui tout réussi veut passer une folle journée avec sa petite amie et son meilleur pote. A noter le format intéressant et novateur d'une voix off qui parle aux spectateurs tout au long du film ! L'histoire utilise à merveille tous les codes comiques de l'époque, du reste le film est bien construit et il donne une impression de fluidité dans la réalisation. Mention spéciale pour la musique hédoniste, de nombreuses pépites qui dynamise le film sans prend le pas dessus. NB : Voir "The big fan theory" sur allociné pour s'amuser du film
Ça vous tente une petite comédie façon Teen Movie des années 80 avec en prime Matthew Broderick ? La folle journée de Ferris Bueller est une petite comédie qui fait ressortir toute l'effervescence des années 80 sur le thème de l'adolescence et l'école buissonnière . Une comédie qui va vite et qui est rempli de situations déjantés, muni en prime d'un second rôle de proviseur vraiment excellent .
Là ou Ferris Bueller ne se plante pas c'est dans son humour, ça n'en fait jamais trop au point de devenir lourd et on se retrouve avec une comédie aux personnages attachants et sympathique loin des clichés agaçant a l'Américaine .
Mention spécial au petit rôle de Charlie Sheen en mode loubard des années 80 . Si vous voulez passer un bon moment dans une petite comédie sympathique avec des acteurs et une bande son vraiment cool lancez vous Ferris Bueller est une bonne pioche .
Film culte et kitsch en même temps ! Ça se laisse regarder un après-midi avec sa copine ou ses potes. Les musiques présentes sont cools et l'ambiance générale du film est appréciable !
le film excelle dans un genre dont je ne suis pas spécialement amateur, mais Johnn Hugues sait s’y prendre avec suffisamment d’habileté pour livrer une chronique de l’adolescence à la fois drôle et attendrissante, avec un personnage de proviseur jubilatoire. Je n’y vois toutefois pas le monument que certains y voient mais c’est sans conteste du très bon cinéma, dans son registre.
Je pense que comme beaucoup d'autres j'ai découvert ce film grâce à Karim Debbache, et je l'en remercie. Parce que le film fonctionne très bien niveau humour, niveau émotions (car les personnages sont très attachants, le plus profond étant Cameron) et niveau rythme. Il y a des scènes qui sont très belles, telles que celle du musée, et les musiques sont bien choisies. Si j'avais un petit reproche à faire, c'est que je trouve que les passages qui nous font adopter un autre point de vue que celui des trois héros sont moins bons (par exemple Rooney sert de comic-releef certes amusant mais il casse un peu la profondeur du récit).
Ferris Bueller, je n'aurais jamais regardé ce film si Karim Debbache n'insister pas autant en disant que c'est un chef d'oeuvre dans ses vidéos. En effet le film est sur le fond le cliché banale du film sur les ados rebelles qui sortent s'amuser, mais diriger totalement différemment, au final il n'y a quasiment pas de cliché, chaque gag est imprévisible, un film original sur un scénario pas original, c'est merveilleux ! Le film vous transporte dans une joie et une rigolade infini, les personnages sont très bien représenté et bien penser, rien à redire sur le film, SAUF le fait que le scénario du fait qu'il n'est pas original, n'est pas très intéressant, un excellent film pour la famille mais pas le film du siècle quand même d'où la note de 4/5. Je conseille fortement !
Non ça ne passe pas. Autant certains films des années 80 passent mais celui-ci est d'un ennuie mortel. Peut être que ça plaisait aux gens à l'époque mais je trouve ce film tellement niais... blague hyper lourde et nulle. J'ai eu du mal à regarder jusqu'au bout... et quand Ferris nous parle... voila quoi.... oui ça ressemble à Parker Lewis... mais en beaucoup moins fun.
Nous voici avec un des films qui lança les comédies lycéennes des années 80, qui a notamment inspiré la série Parker Lewis ne perd jamais. On retrouve tous les clichés des films des années 80 mettant en scène des lycéens ou jeunes adultes. Le film transpire les bons sentiments, le réalisateur John Hugues se fera une spécialité des comédies familiales des années 80-90 (scénariste des Maman j'ai raté l'avion et d'un milliard d'autre films du genre). Le film a comme particularité de casser le 4ème mur : le personnage de Ferris Bueller expliquant son état d'esprit ou ses "trucs" au spectateur. Il n'y a aucun véritable développement des personnages ou intrigue forte, juste une virée de 3 ados en quête de "liberté" pendant qu'ils sèchent les cours. La mise en scène se concentre sur les moments où il est sur le point de se faire pincer, aussi bien par le proviseur (l'énorme Jeffrey Jones) ou par ses propres parents. Les situations improbables et canulars absurdes lui permettent de toujours l'emporter et de passer une journée comme un roi. L'humour est souvent lourd, avec des scènes qui insistent là où il faudrait passer tout de suite à autre chose. Le personnage insupportable de Cameron, avec sa tête inexpressive et ses mimiques qui ne ressemblent à rien, agace jusqu'à l'usure. Difficile de retirer quoi que se soit du film, sachant que les 3 héros n'ont aucun problème dans la vie, et semble avoir l'avenir entre le creux de leur mains. Une oeuvre bon enfant, niaise à l'excès, dépourvu de finalité ou de moment simplement fun. À réserver aux fans absolus des comédies des années 80.
Bon j'avais détesté Breakfast Club qui a le symptôme du film d'ados écrit par un vieux qui fantasme sur ce qu'est l'adolescence toute en se volant réaliste en brisant certains clichés (et en en créant de nouveaux). Ici on va dire que la folle journée de Ferris Bueller a l'avantage de n'être qu'un fantasme et de ne quasiment pas se prendre au série. C'est une pure comédie, ce qui rend le film tout de suite plus appréciable (lorsque l'on a pas des discours sur le fait de s'affirmer face à son papounet qui préfère la Ferrari à son fils ou sa femme).
Le film est plutôt bien rythmé, John Hughes se permet quelques apostrophes afin de maintenir le spectateur éveillé, il se passe plein de trucs, les jeunes font plein de conneries, certaines sont drôles, d'autres moins, globalement le film est sympathique... Cependant je trouve que le film échoue à être plus qu'une succession de sketchs où Ferris Bueller est plus malin de que tout le monde et la met à l'envers à son Principal ou n'importe quel autre adulte pouvait se mettre entre lui et sa folle journée.
Je comprends des dialogues qu'on est censé éprouver une certaine mélancolie de tout ce bordel, c'est la dernière fois qu'il peut se permettre de sécher les cours, ensuite les trois comparses seront séparés car ils iront à la fac, donc il faut en profiter car la vie est courte... Et je dois dire que je ne l'ai pas vu dans le film, enfin je l'ai entendu, car c'est dit... car on a l'ami du héros qui est là en train de dire que c'est le meilleur jour de sa vie... (j'aimerais bien savoir en quoi) Mais rien n'aide réellement à se sentir nostalgique, mélancolique d'une époque ou n'aide réellement à profiter du temps qui nous est imparti. Disons que le réalisateur échoue à faire passer son message avec du cinéma.
Et puis je suis désolé, mais les personnages ne sont pas réellement des personnages, se sont des fonctions, des clichés, on a le héros beau gosse rebelle qui veut s'amuser et qui ne propose jamais rien de plus... l'ami qui est peureux, qui vit sous l'emprise de son père et qui va s'en libérer (banalité/20) et la copine qui est trop bonne et qui est juste ça... qui n'a pas une once de personnalité à elle. Elle est juste là pour être là et c'est tout.
Donc ouais c'est rigolo, tout ce que tu veux... Mais bon c'est quand même pas bien malin... Il en faudra bien plus pour que j'estime que John Hughes puisse être un réalisateur intéressant.
Comédie, écrite et réalisée par John Hughes, La Folle Journée De Ferris Bueller est un film sympathique. L'histoire nous fait suivre Ferris Bueller, un adolescent populaire et charmeur mais aussi cancre invétéré, vivant dans la banlieue aisée de Chicago, qui décide un beau matin de se prendre une journée de congé. En effet, le jeune homme simule une maladie à ses parents afin d'éviter d'aller au lycée et de pourvoir profiter de sa journée. Il sèche ainsi les cours et débauche son meilleur ami Cameron et sa petite amie Sloane pour passer du bon temps avec eux. Ce scénario est plaisant à visionner pendant toute sa durée d'environ une heure et quarante-cinq minutes. Cependant, cette durée se fait légèrement ressentir et l'intrigue aurait gagnée à être amputée d'un petit quart d'heure, ce qui l'aurait évité d'avoir quelques longueurs, notamment dans sa dernière partie qui s'essouffle un petit peu. Malgré cela, on prend plaisir à suivre cette escapade menant à des situations farfelues et marrantes. Car dans le même temps, le principal du lycée, qui a bien compris le petit jeu de son étudiant, va tenter de le débusquer, et la sœur du simulateur, envieuse de lui, va également mettre son petit grain de sable dans les rouages bien huilés de son petit frère. Toute cette cacophonie donne lieu à des scènes amusantes, même si l'humour ne parvient pas totalement à faire rire aux éclats. Pourtant, la galerie de personnage est succulente et bien interprétée par la distribution comprenant Matthew Broderick, Alan Ruck et Mia Sara pour les trois camarades. Elle est complétée par Jennifer Grey qui joue la sœur, Cindy Pickett et Lyman Ward, qui sont ses parents, ainsi que le délicieux rôle de Jeffrey Jones qui campe un principal à bout de nerf, et Edie McClurg qui incarne sa secrétaire sans filtres, sans parler de l'apparition de Charlie Sheen. Tous ces individus entretiennent des relations basées sur le mensonge, la furie et l'amitié, soutenus par des dialogues franchement inspirées décrochant de nombreux sourires. Sur la forme, la réalisation du cinéaste américain est assez classique mais efficace. Surtout, sa mise en scène évolue dans une ville offrant de nombreux lieux à explorer et ceux-ci sont bien exploités. Ce visuel quelconque est accompagné par une b.o. aux titres entraînants, dans le ton de l'action et des images. Cette journée de repos pas vraiment reposante s'achève sur une fin correcte, venant mettre un terme à La Folle Journée De Ferris Bueller, qui, en conclusion, est un film divertissant méritant le coup d'œil.