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Fêtons le cinéma
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3,5
Publiée le 3 avril 2023
Par son rythme plutôt lent, Ferris Bueller’s Day Off épouse parfaitement la démarche nonchalante de son personnage principal, adolescent prétentieux qui se plaît à faire tourner en bourrique les adultes, qu’il s’agisse du proviseur du lycée, d’un réceptionniste de restaurant ou de ses propres parents. Les plans traînent la patte, les situations burlesques semblent volontairement désamorcées par de longs dialogues alliant réflexion philosophique sur l’existence et réactions puériles ; le récit-cadre est perturbé par des digressions et autres saccades imposés par le montage croisé ; la partition musicale que signe Ira Newborn multiplie les petits morceaux entrecoupés de chansons rock. La forme ici adoptée s’écarte du huis clos virtuose du Breakfast Club (1985), et pourtant John Hughes veille à nous faire ressentir le temps qui passe, le temps d’une journée depuis le lever matinal jusqu’au retour des élèves chez eux, reconduits par le car scolaire ; entre ces deux moments s’improvise une virée entre amis, se délient les langues, s’exprime la violence d’un âge adolescent en opposition à l’âge adulte et à toutes les désillusions qu’il représente : métier dépourvu de sens, divorce, collection de voitures luxueuses avec interdiction de les faire rouler… La force intérieure du long métrage réside alors dans le refus de se plier aux conventions, de briser chaînes et quatrième mur, d’emprunter la Ferrari pour immortaliser une journée passée ensemble. La lucidité qui anime Ferris Bueller lorsque, se projetant dans un avenir proche, il annonce le destin quasi tracé du joyeux trio, diffuse une mélancolie précoce dans laquelle nous entendons celle du réalisateur lui-même, comme celle des lycéens de Grease chantant « We go together ». Teen movie charmant, Ferris Bueller’s Day Off ne parvient cependant pas à convaincre totalement, la faute à une monotonie d’exécution alliée à une impression d’improvisation permanente qui, tout en se justifiant au regard de la trajectoire des protagonistes, l’empêchent d’atteindre la liberté promise par le titre.
Un film culte pour une génération 80's et aussi pour ceux qui ont passés leurs jeunes années à prendre plaisir à secher les cours, j'en fais pas partie, j'étais sérieux, mais je suis sur que beaucoup de personnes s'y reconnaitront à travers les personnages (rire). "La folle journée de Ferris Bueller" est une comédie réalisé par l'un des rois de la comédie adolescentes des années 80 auquel on doit aussi "Breakfast club", monsieur John Hugues. Franchement, en une si belle journée primtanière, qu'est-ce qu'on se ferait vraiment chier a aller en cours suivre des matières ennuyeuses enseigné par des professeurs qui donnent envie de faire une sieste?? Ferris Bueller, un cancre scolaire, a la bonne idée de s'inventer une maladie imaginaire et sans que ses parents ne soient au courant, décident de profiter de la journée, accompagné de son meilleur pote Cameron et de sa fiancée Sloane, en partant avec la Ferrari de Cam faire un tour en ville, s'amuser, voir un match de Base-Ball, chanter devant une foule festive, visiter des musées, une belle journée à savourer et à profiter en gros. Sauf que le proviseur trouve les absences de Ferris Bueller assez suspectes et mène l'enquète pour blamer sevèrement le jeune homme et ses camarades... Un pur moment de délire au parfum de nostalgie!!! Un film que j'ai du voir plusieurs fois étant gamin et que la télévision ne rediffuse plus de nos jours, ca vaut mieux à mon gout de se matter ce film qu'un vulgaire "American Pie" dont les jeunes en raffolent. "La folle journée de Ferris Bueller est une comédie réjouissante, trés bien écrit et réalisé par John Hugues. Ce film doit son succés aussi à Matthew Broderick, excellent, bien entourés par Mia Sara, Allan Ruck (Il a jouait des années plus tard dans la série "Spin City") et l'hilarant proviseur incarné par Jeffrey Jones. J'adore ce film et je vous invites à le découvrir.
Ce teen-movie culte des années 80 se laisse toujours regarder avec le plus grand des plaisirs. Beau, charismatique et ingénieux, le personnage de Ferris Bueller, incarné par le génial Matthew Broderick, ne cesse de nous émerveiller avec sa pêche d’enfer, ses incroyables stratagèmes et ses interventions face caméra destinées au spectateur. Tout comme nous enchante l’ensemble des personnages secondaires (mention spéciale au principal du collège, incarné par Jeffrey Jones, première victime du personnage principal, dont les tribulations sont autant de séquences d’anthologie). Un petit bonheur que de se laisser embarquer dans cette « folle journée » au vent de liberté très agréable. Jamais idiot et toujours divertissant.
Je poursuis donc ma rétrospective John Hughes, et je m’attaque à un autre classique de sa filmographie, La Folle journée de Ferris Bueller. Bon, inférieur à Breakfast Club, mais ça reste un divertissement léger très fin, amusant, optimiste, qui fait du bien. Le casting est composé comme souvent chez Hughes de jeunes acteurs prometteurs, avec donc Matthew Broderick en tête d’affiche. Il colle vraiment bien à ce rôle, étant tout de suite très sympathique, ayant un regard à la fois malicieux, séducteur et drôle, il est vraiment à son aise ici. Il est épaulé par un Alan Ruck un peu en retrait, qui m’a moins convaincu, à l’inverse d’une Mia Sara pleine de punch, toute mignonne. Les seconds rôles ne sont pas en reste, avec Jennifer Grey en sœur colérique du héros qui s’en donne à cœur joie et livre quelques-uns des moments les plus drôles du film en compagnie de Jeffrey Jones, dont les mésaventures font penser à Maman j’ai raté l’avion ! C’était une très bonne idée du scénario d’avoir joué la carte de l’alternance entre les aventures de Bueller et ses amis, qui restent assez sobre niveau humour et nous livre surtout un moment de poésie, de réflexion sur la jeunesse, sur le basculement aussi du lycée à l’université et des doutes qui l’accompagnent, alors que la partie avec Grey et Jones se veut franchement gaguesque et s’avère parfois d’une drôlerie inimitable. Cela permet au film d’avoir un rythme très percutant, d’assumer totalement son statut de comédie, et d’être à la fois léger et plus grave, comme c’est si bien le faire Hughes. Sur la forme ce film se veut clairement plus flamboyant que Breakfast Club par exemple, avec de nombreux décors de la ville de Chicago, qu’on n’a d’ailleurs pas souvent vu de cette ville. Hughes la connait très bien, et il nous livre aussi des envers du décor, et ne se concentre pas uniquement sur les gratte-ciel qui ont fait sa réputation. Sa mise en scène est attrayante, filmant visiblement avec beaucoup d’amour sa ville, au point parfois d’être un peu démonstratif (les tableaux, passage digne d’un documentaire). Reste que le film est coloré, punchie, et porté aussi par une bande son décapante. Clairement ce film est une réussite. Pas aussi fort que Breakfast Club, pas aussi audacieux, néanmoins Hughes réussit son coup et livre un métrage poétique, drôle, avec un peu d’émotion et un optimisme qui fait plaisir, à la fois sur la jeunesse, mais aussi sur l’humanité plus généralement (le gardien du parking). Un 4 mérité.
Sympathique comédie US trempée dans les années 80, entre les brushings et les voitures de sport, sans compter la kyrielle de références glissées tout au long du film. S'appuyant sur de jeunes comédiens pleins d'énergie, le film remplit allègrement sa mission de divertir, malgré un scénario assez limité et prévisible dans ses grandes lignes.
Un film d'adolescents drôle et superbement bien rythmé. Certes l'ensemble ne fait pas dans la finesse mais le film est toujours exempt de vulgarité. Il est difficile de ne pas décrocher quelques fous rires devant des situations parfois totalement incongrues. Matthew Broderick réussit pleinement l'exploit de rendre sympathique un étudiant égoïste, arrogant et légèrement irréel par son incroyable capacité de sortir des situations les plus périlleuses avec une facilité déconcertante. Le seul petit reproche que l'on pourrait faire au film, c'est de ne pas s'être plus appensanti sur la traque hilarante du proviseur aussi rigide que débile incarné par un Jeffrey Jones déchainé dans la seconde partie. Mais ceci n'est qu'un détail pour rapport à l'immense plaisir que procure ce film plus profond et intelligent qu'il ne le paraît dans un premier temps.
Dès les premières minutes le ton est donné, John Hughes brise le quatrième mur et Ferris Bueller s'adresse directement à nous, tout fier d'avoir dupé ses parents en se faisant passer comme malade pour sécher l'école.
La force du film de Hughes, c'est de démarrer aussi fort qu'il ne finit, sans jamais un temps mort et débordant d'idées toutes plus géniales les unes que les autres. Difficile de résister à cette joyeuse bande de potes qui va se retrouver à faire l'école buissonnière, profiter du temps libre et emmené par un Matthew Broderick aussi génial que juvénile, à l'assurance et la joie communicative, que ce soit lorsqu'il se fait passer pour un ange ou lorsqu'il se lâche. De plus, tant la craquante Mia Sara, que l'angoissé Alan Ruck en passant par un Jeffrey Jones têtu jusqu'au bout ou même un tout jeune Charlie Sheen, ses acolytes participent pleinement à la fête et la réussite du film, tant l'alchimie entre tout ce petit monde fonctionne parfaitement.
Hugues joue sur plusieurs tableaux en même temps et, pendant qu'il rend cette fameuse bande attachante, l'humour marche à merveille, que ce soit dans la finesse ou non, et il met en place une atmosphère aussi dingue qu'insouciante et complètement décomplexée. L'histoire est banale, il met en opposition le monde des adultes, notamment via le dirlo, face à la liberté, la coolitude et l'insouciance de l'adolescence, et ça fonctionne de bout en bout ! Il se montre brillant tant derrière la caméra, où il trouve toujours le ton juste et ne tombant pas dans l'excès qu'à l'écriture (les dialogues sont bien souvent exquis), il ne moralise pas mais arrive à rendre passionnante cette journée. Les séquences inoubliables et irrésistibles s'enchaînent avec fluidité, savoir-faire et une facilité déconcertante.
Ce n'est pas toujours d'une grande finesse mais ce n'est jamais lourd, débordant d'idées ingénieuses pour nous faire passer une journée aussi drôle qu'attachante aux côtés d'une irrésistible bande de potes, où John Hughes capte à merveille l'insouciance et la liberté de l'adolescence. Un vrai régal !
Ferris Bueller day off c'est un film typiquement eighties avec des trucs improbables, des coupes de cheveux improbables et des scènes improbables et ce film réunit les trois. Globalement, il est très drôle, bien écrit, avec des personnages attachants et des bons acteurs (mention spéciale à alan Ruck le meilleur acteur du film). Un film très sympa que je vous conseille de voir après que Karim Debbache l'ai lui-même conseillé.
Un gamin tête à claques décide de sécher les cours et d'aller s'éclater en ville avec sa petite amie et son meilleur pote. Vu la popularité du film on pourrait penser qu'il va alors se passer mille choses burlesques, divers rebondissements... Mais non, rien de ceci. Ils assistent à un défilé ou notre "héros" chante sur un char, puis ils visitent un musée... Et voilà tout. Ce navet a gagné ses galons de "film culte" car il a inspiré la série Parker Lewis (bien plus brillante) et parce que le personnage principal a inspiré de nombreux jeunes qui s'identifiaient à lui pour sa cool attitude. Côté cinématographique par contre, on est proche du néant. On reste même sur sa fin:spoiler: comment va se passer la rencontre père-fils après que celui-ci lui ait ruiné sa Ferrari? A noter par ailleurs une théorie intéressante sur ce film: Ferris Bueller n'existerait pas et serait juste un personnage imaginé par son pote pour vaincre sa timidité.spoiler: Un fight club avant l'heure donc.
En 1986, soit juste un an après le succès commercial de « Breakfast club », John Hughes revient avec un nouveau long-métrage destiné aux adolescents. Le ton est cette fois beaucoup plus léger avec un humour potache caractéristique de certaines comédies américaines de cette époque. La journée de trois collégiens, qui sèchent l’école afin de profiter de la vie, donne lieu à des situations plus ou moins fantaisistes. Il n’y a rien de vulgaire mais les gags font souvent l’effet d’un ballon qui se dégonfle. Le dénouement permet d’envoyer un message sur le besoin de rébellion de cette jeunesse mais il est trop tard. Bref, un teen movie que seuls les nostalgiques peuvent apprécier.
Teen-moovie des années 80 ça a pris de l âge ... Scénario pas très évolué plutôt orienté pour des pre-ados évidemment ça ne plaira pas à tout le monde tellement ça reste basique et relativement sans intérêt. A réserver seulement pour une approche cinématographique "vintage"
Au delà d'être le prototype même de la comédie américaine pour adolescents. "La folle journée de Ferris Bueller" est le reflet de l'insouciance des années 80 et véhicule des valeurs propres aux Etats-Unis : on ne réussit pas en pleurnichant mais en agissant et en affrontant les problèmes. C'est le genre de film que l'on trouve cool à douze ans et que l'on renie aussitôt l'âge adulte arrivé.
Ce film est un mystère. Alors qu il est juste un teen movie extrêmement classique, il dégage une impression de sympathie incroyable. Matthew Broderick nous entraîne avec lui dans sa folle journée de lycéen qui sèche les cours. A déguster comme un paquet de bonbon : c est pas bon mais c est bon.
Vrai classique de son époque sinon de son temps, ce film constitue, bien entendu, un chef d'oeuvre rarement imité depuis. En fait pratiquement sans défauts et à voir pour tout néophyte.