Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Housecoat
124 abonnés
392 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 10 décembre 2017
Contrairement à ce que laisse la première impression qu'on peut se faire au vu du synopsis (en particulier quand on voit les dernières minutes), La Folle Journée de Ferris Bueller n'est absolument pas une glorification de la paresse des adolescents qui envoient paître le système scolaire. John Hughes est bien trop malin pour mouler le grain d'une vieille génération coincée dans la bien-pensance qu'une vie réussit se résume à une vie entière passée derrière un bureau rangé dans le moule, ce qui fait de son quatrième film une exception aussi incontournable n'est pas la journée en elle-même mais le besoin de liberté qui en résulte. Le vent de fraîcheur délivré par cette journée s'applique à tous les personnages dont chaque spectateur peut s'identifier, n'importe lequel. Au milieu de ce monde ordonné, vit comme un guide omniscient et omnipotent le jeune mais très mature Ferris Bueller, véritable personnification de l'insouciance juvénile que tout un chacun a besoin de connaître au moins une fois. Capable de se permettre de sécher les cours grâce à son ingéniosité et ses efforts ahurissants, transmettant à ses amis comme au spectateur installé derrière le quatrième mur la philosophie qu'il vaut mieux saisir l'instant présent pour s'épanouir plutôt que de le gaspiller au lycée à apprendre péniblement des instructions qui ne mènent nulle part ou à s'enfermer dans une quelconque prison de pensée. Plus qu'une journée de désinvolture contestant le système en place, c'est une exhortation à vivre pleinement sa vie pour ne pas la laisser passer aux futilités de notre existence qui peut parler à tout le monde car il implique tout le monde. Une ode au courage et à la vivacité.
Une nouvelle pépite dans la filmo de John Hugues et même si cela fait très 80's ce n'est finalement pas si démodé et on à beaucoup de sympathie pour " la journée " de ce cancre .
J'adore ce film. Dommage qu'ils n'ont pas fait une suite. J'adore l'humour cool et décalé de Ferris Bueller (loin de l'humour gras et vulgaire des teens movies sortis dans les années 90/2000). Le film est de 1986, à une touche "de années 80", mais bizarrement il fait presque intemporel. Un film à voir et à revoir.
Ce "teen movie" a dressé une belle recette pour devenir un film culte des années 80, sur la jeunesse insouciante. Entraîné par le charisme de Matthew Broderick, notre jeune trio se paye une journée des 400 coups dans le grand Chicago. Alternant les scènes burlesques, les trois amis vont enchaîner les mini aventures dans une joie débordante et une bonne humeur communicative. Le héros, Ferris, n'hésite pas à briser le 4ème mur en s'adressant sur un ton complice au spectateur, forcément connivent avec ce gamin roublard à la bouille sympa. Il est clair que ce mètre talon du genre n'a pas été surpassé jusqu'à présent. Que ce soit pour son scénario, son rythme, la justesse des acteurs, son ton décalé et bonhomme. On est loin de la vulgarité et du caca prout depuis les tartes aux pommes.
En réalité, le succès de ce film - très fort aux US, repose sur une finesse et une profondeur qui contrastent avec son ton badin ou le caractère cabochard de Ferris. D'abord car il raconte en filigrane le passage vers le monde adulte de trois ados. Il parle d'amour, d'amitiés et l'illustre avec juste équilibre à travers la relation entre les différents personnages. spoiler: Le personnage de Cameron est justement celui qui évolue le plus tout au long du film, en évoquant les doutes et angoisses de l’adolescence, jusqu'à une scène intensément dramatique en fin de film.
Le réalisateur ponctue son film de scènes superbement mises en scène. Il faut relever la direction d'acteur sur une séquence intermédiaire entre la soeur de Ferris et un jeune voyou incarné par Charlie Sheen. En quelques mots, sur un seul échange, il appelle toute la jeunesse à profiter de la vie et à la quasi rebellion.
Mais la plus belle scène du film tient en quatorze plans et deux minutes sans un seul mot. Ferris, son meilleur amie et sa copine visitent le Musée de Chicago. Avec cette seule séquence, John Hugues pose une leçon de cinéma magistrale. Impact émotionnel fort ! Sans une seule ligne de dialogue, à la seule force des images, il nous parle de l'enfance, du pouvoir de l'Art sur nous même, de l'amour, du regard que chaque personnage se projete sur lui même.
Pour ses simples deux minutes, il faut regarder ce film, se laisser porter par sa folie douce et se lier d'amitiés avec Ferris et ses amis le temps de cette Folle Journée.
Ce film n'a vraiment pas la reconnaissance qu'il mérite et même s'il a peut-être un peu vieilli, en même temps il faut dire qu'il est sorti il y a 35 ans, ce dernier parle de manière toujours aussi pertinente de la jeunesse. Il serait intéressant de savoir pourquoi John Hughes a un tel intérêt pour cette période de la vie qui est l'adolescence ou plus généralement la période des premières éxperiences. Une chose est sûre c'est qu'il en parle de manière admirable. Dans ce "Ferris Bueller's Day off", le personnage principal décide de sécher les cours, et de faire de cette journée, un moment mémorable. Lui et ses amis vont au musée, au restaurant ou encore à la parade du Von Steuben Day. Ferris et ses compagnons font de cette journée en marge de l'éducation scolaire traditionelle, une journée encore plus riche en enseignement en y apprenant bien plus sur la vie en dehors de l'école. C'est une ode à l'école buissonnière, qui parlera à tous les écoliers que nous étions, bloqués sur les bancs de l'école de longues heures qui semblaient durée des années. C'est le film qu'il faut voir quand un petit coup de déprime pointe le bout de son né et celui qui décuplera votre envie de profiter de la vie.
Le meilleur teen movie des années 80. A l'époque il était précurseur en la matière. On se prend à apprécier de passer cette journée avec Ferris, sa copine et son meilleur pote. Ce film nous rappelle le plaisir des années 80, une époque insouciante que j'ai eu la chance de connaître. Tout de même cette période était géniale en sortie cinéma, entre Georges Lucas, les Spielberg et d'autres chef d'œuvre intemporels... Oui les années 80 c'était vraiment le top... comme une journée passée à buller avec Ferris !
Une folle journée d'aventures buissonnières de lycéens, regardable par tout le monde, y compris des enfants, puisque les protagonistes sont loin d'être des terreurs. On ne s'ennuie pas, et... c'est tout, il ne faut pas chercher autre chose.
Matthew Broderick n'est assurément pas à blâmer pour son interprétation, virevoltante et sympathique, soutenue par les adresses directes à la caméra qui améliorent notre perception du protagoniste. Cependant, l'invraisemblance totale et le manque de cohérence de l'intrigue viennent démolir tout possible humour, simplement gagesque ou violemment caricatural à l'égard du monde adulte - et notamment enseignant, présenté avec un total mépris. En outre, la morale passablement détestable n'encourage guère à la sympathie pour ces fainéants menteurs et dédaigneux. Finalement le personnage le plus intéressant aurait pu être celui incarné par Charlie Sheen qui en deux minutes fournit la prestation la plus marquante!
Le film transpire les bons sentiments, la naïveté, l'insouciance. L'œuvre de John Hugues est représentative d'une époque, d'un certain style de vie, qu'il a sût capter par sa caméra. Mais il n'en demeure pas moins que le film est laborieux sur bien des aspects. On ne s'attache pas aux personnages principaux qui manquent de développement. C'est un trio de jeunes bourgeois en manquent de sensations fortes dans leur banlieue chic, et jouant les rebelles du haut de leur confort de privilégiés. Les identités respectives sont caricaturales au possible : Ferris est l'agaçant beau gosse rebelle, Cameron est l'écorché de la bande, tyrannisé par son père, et Sloane fait office de belle plante. Jeffrey Jones est finalement le plus crédible, malgré le rôle péjoratif qu'il endosse (plus plaisant qu'un Ferris qui réussit tellement toutes les initiatives qu'il se lance au point de manquer d'humanité dans son rôle). L'humour est parfois mal amené, pénible, excessivement niais, et les longueurs se font ressentir. Malgré ça, on hume le parfum d'impertinente légèreté et de nostalgie qui se dégage de cette comédie familiale. La mélancolie fonctionne, et on réalise qu'il faut profiter du peu de temps qui nous est imparti. Le film n'est pas une catastrophe, mais il souffre de nombreux défauts qui détériorent son niveau qualitatif.
Une journée d'école buissonnière entre 2 amis que pourtant tout oppose. L'un est l'idole absolu de tous les ados boutonneux (surtout la gente féminine) du coin a qui tout réussi et l'autre le desespéré de la vie qui se retrouve donc pour ce jour accompagnés d'une belle jeune fille qui est naturellement la copine de ce premier. S'en suit une virée en Ferrarri et des propos bien peu intéressant, soutenue par un rythme lent. Au final on s'aperçoit que l'un envie l'autre..... Ca alors !!!
Film culte des années 1980 avec un jeune premier qui sortait de sa guerre d'ordinateur (Matthew Broderick), ce Ferris Bueller est un hymne à la sèche des cours. L'intérêt de ce film réside dans les scènes avec le proviseur (excellent Jeffrey Jones) qui sont hilarantes avec sa tête décomposée. en le revoyant 30 ans plus tard il me fait toujours rire.
En 1986, John Hughes est surpuissant. Il enchaîne les scénarios et en réalise quelques-uns, laissant les moins bons à d’autres (Howard Deutch, surtout). Bien évidemment, il s’est gardé La Folle Journée de Ferris Bueller.
John Hughes a bien fait. Il s’était déjà gardé The Breakfast Club et avait dû passer Vacation à Harold Ramis, il a donc réalisé lui-même son meilleur scénario à ce jour (1986, évidemment). Le principal tour de force de La Folle Journée de Ferris Bueller réside dans le fait que le film ne raconte absolument rien de bien intéressant (trois lycéens font l’école buissonnière), n’offre aucune morale à la fin et pourtant se trouve être absolument passionnant, hilarant et parfois même touchant. Ceci est à imputer à des dialogues fabuleux, qui ne passent jamais la ligne entre jeunesse fantasmée et réalisme ennuyeux et à un casting fabuleux, dominé par un trio de jeunes premiers parfaits : Matthew Broderick, Mia Sara et surtout Alan Ruck sont crédibles, sont attachants et n’en font jamais trop, même avec des rôles très délimités. De plus, quelques séquences du film, comme la maison de verre ou la parade sur Danke Schön de Wayne Newton sont particulièrement bien réalisées et cela apporte une plus-value indéniable au film, au vu de l’habituelle impersonnalité de la réalisation de ce genre de film. Ajoutez-y quelques seconds rôles sympathiques comme Jeffrey Jones, Jennifer Grey et surtout Ben Stein et une apparition hilarante de Richard Edson en garagiste pour le moins facétieux.
La Folle Journée de Ferris Bueller n’apprendra rien à personne et n’en a surtout pas l’envie et le but. En revanche, il est un film absolument hilarant, passionnant et follement divertissant. Un des grands films des années 80.
Comment résumé La Folle journée de Ferris Bueller ? Une comédie audacieuse, pleine de fougue et totalement impertinente ! J'étais quelque peu réticent à me lancer avec ce long métrage, un peu à la manière de Breakfast Club, un autre film de John Hughes qui m'avais en fin de compte conquis. Constat similaire avec Ferris Bueller. Le casting est excellent, Matthew Broderick mène avec panache sa petite troupe. Un film très drôle et tout aussi intelligent.
Film culte de toute une génération, La folle journée de Ferris Bueller marque les débuts cinématographiques de Matthew Broderick qui, après WarGames et Ladyhawke, persévère avec succès. Écrit et réalisé par le spécialiste des teen-movies des années 80 John Hughes (Breakfast Club, Une créature de rêve), le long-métrage inspirera bon nombre de films similaires et permettra aux ados de l'époque de s'évader pendant 1h40 de leur morne existence, rêvant de vivre la fabuleuse journée de Ferris. Car notre héros, malicieux et ingénieux, a préparé la journée de rêve avec soin et minutie : faux répondeur, falsification de papiers, chantages multiples et autres embrouilles nécessaire à ce que lui, sa petite amie Sloane et son meilleur ami Cameron passe une après-midi des plus fantastiques, allant dans un restau chic, visitant tel musée, se prélassant dans où bon leur semblera ou encore vadrouillant tout simplement dans l'immense Chicago. Dans le rôle du principal Rooney, l'excellent Jeffrey Jones nous livre une de ses plus belles prestations comiques, véritable forcené aux trousses de Ferris comme un shérif à celles d'un hors-la-loi. Des moments forts, une musique rythmée, des passages cultes et une bonne humeur communicative font de cette comédie l'une des meilleures du genre, rarement égalée.
Comédie populaire culte de toute une génération, La folle journée de Ferris Bueller est une ode à la paresse. Une paresse positive qui sert à découvrir le monde et se découvrir sois même. Alors que le personnage casse le quatrième mur, utilise même une scène post générique reprise a l'identique dans Deadpool, la seconde partie du film traîne en longueur.