Un chef d'oeuvre du cinéma d'horreur même un chef d'oeuvre du cinéma tout court. spoiler: Encore aujourd'hui le film fonctionne notamment grâce à des effets spéciaux pratiques qui ne vieillissent pas beaucoup et qui participent grandement à l'immersion dans l'histoire. On croit à la poupée tueuse. Chaque moment où Chucky est à l'écran créé de véritables moment de tension. Le premier d'une saga qui fera du bon comme du mauvais mais ce film reste le meilleur pour moi.
Ce premier Child's Play (Jeu d'enfant) est doté d'un scénario assez original (qu'on connaît tous évidemment avant même d'avoir lancé le film, popularité de Chucky oblige) et des beaux trucages pour faire bouger la poupée (on devine que quelqu'un est à l'intérieur, confirmé par le générique de fin qui crédite Ed Gale comme "doublure cascade Chucky", mais l'effet quand même bluffant). Pour les scènes de bagarre, en revanche, il faut fermer les yeux sur les acteurs qui secouent eux-mêmes la poupée (de suite, c'est moins effrayant). L'enquête pour remonter jusqu'à l'origine mystique de cet envoûtement de poupée par un criminel est une variante intéressante au simple slasher, avec un final qui ne lésine pas sur les attaques de Chucky (il est décidément increvable !). On ajoutera en bons points la vulgarité hilarante de Chucky (imaginez Barbie qui jure comme un charretier...), les travelings à hauteur du bourreau (80cm, environ), l'ambiance tendue, le pauvre gamin qui joue vraiment bien la terreur (lorsqu'il pleure en répétant "Il va me tuer...", on rêve d'aller lui faire un câlin), et une belle composition musicale. Pas forcément très effrayant si l'on a passé les dix ans d'âge (pour un gamin, les quelques images du film qui traînent un peu partout dans la popculture sont des traumatismes en soi), mais l'intrigue originale, le côté amusant (les répliques grasses de Chucky, la scène où la mère s'aperçoit qu'il n'y a pas de piles...) et le jeu d'acteur réussi du petit garçon mettent ce premier Jeu d'enfant à niveau d'adulte. Fini de jouer à la poupée.
Dans les années quatre-vingt, les films d'horreur/Slasher proliféraient à tambour battant. Il était temps pour le réalisateur Tom Holland ( ii ). De nous faire découvrir sa poupée tueuse ou dans un autre terme sa version à lui du Slasher. Car la composition du film n'en fait pas un slasher. C'est un film d'horreur, mais ce qu'il a fait monté en notoriété, c'est le personnage Chucky. Et du coup, le fait monté au rang des bogeyman's ( croque-mitaine) des Slasher. Tel que Freddy Krueger ou Jason Voorhees. Seulement voilà, Tom Holland ( ii ) est habitué à réalisé des films pour un public lambda. Il est le réalisateur de plusieurs séries " Les contes de la Crypte ". Et donc, Jeu d'enfant. Chucky, premier du nom. Reste un gentil film d'horreur. Idéal pour des jeunes spectateurs qui aiment frissoner ou pour quelqu'un qui veut s'initier dans le monde des films d'horreur. Dans la même lignée de " Gremlins ". Le début du film commence en pleine action et l'idée originale qu'un criminel psychopathe sachant maîtrisé la magie noire et le Vaudou pour se réincarné dans la poupée Brave gars. Une histoire qui aurait pu figuré dans la série des contes de la Crypte. Tom Holland ( ii ) nous a fait un long métrage. À partir de la moitié du film, la tension monte. Malheureusement, dès que Chucky ouvre sa bouche, pour dire autre chose que des phrases enregistrées conçue dans la poupée Brave gars, cela devient ridicule. Sachant que la poupée est habitée par un criminel, elle a un langage cru et vulgaire. Le spectateur ne s'attend pas. Ça fait sourire, voir même éclaté de rire, brusquement, le film tourne en une comédie horrifique, et finalement, il est beaucoup plus drôle qu'il effraie. Je trouve cela bien dommage. Sorti en 1988. Il est dans le sillon de la grande vague du Slasher, sur la crête ; Freddy, Jason, Michael et même Leatherface ont tous dévasté derrière eux. Comparé à ces monstres, Chucky est grotesque avec ses dents en plastique et ses petits coups de couteau. Si vous voulez rire et vous faire peur gentiment, il suffit de s'imaginer votre ours en peluche ou justement votre poupée préférée et qu'il devient méchant et veut vous faire la peau. Ou alors, plus simple encore. Regarder Jeu d'enfant. Ça devrait faire l'affaire. Il faut regarder ce film pour ce qu'il est avant tout. Un divertissement.
Le premier film d'horreur sur la poupée terrifiante, démoniaque, machiavélique , meurtrière Chucky par son créateur Don Mancini et le réalisateur Tom Holland. Un bon moment d'épouvante.
Pourquoi je mets 5 étoiles? La fameuse poupée a bercé mon enfance. Elle est délirante, un brin humouristique et je crois que j'aime ça. La phrase de trop, ou le mot qui pique et bien il n'y a que Chucky pour dire ça. Une bon film dont je n'ai rien à redire.
Le meilleur des Chucky à mon humble avis. Les remakes/reboots qui ont suivi n'ont pas compris l'essence même de Chucky et ne sont pas du tout à la hauteur. Jeu d'enfant est très sérieux dans sa mise en scène, plus aussi angoissant qu'à sa sortie mais qui fait tout de même son petit effet. Les acteurs sont convaincants et attachants, surtout Andy ! Un thriller, policier, épouvante-horreur intéressant et bien ficelé !
Ça faisait longtemps que je voulais voir ce film. Et après l'avoir vu, voilà ce que j'en ai pensé : c'était pas mal. Les acteurs ont été bons, notamment Alex Vincent dans le rôle d'Andy, ou Ed Gale qui est la doublure incarnant Chucky quand il prend vie. Après, en point négatif, je pourrais parler de la voix française d'Andy qui n'était vraiment pas terrible, contrairement à celle de Chucky qui était vraiment bonne. Tout ça pour dire que le film était pas mal, et il me tarde de regarder les autres.
Il n'y a pas de différence de degré dans le talent entre l'artiste de talent et le génie. Contrairement à l'artiste de talent, le génie transcende par l'originalité de son concept, tout en instaurant de nouvelles règles esthétiques qui viennent bousculer la curiosité de toute une génération. Et Tom Holland reflète bien cette attitude. Sans vouloir être un "hollandophile" exagérément, "Child's Play" reflète tout ce qu'il y'a de plus efficace dans un slasher movie. Ici les scènes horrifiques font leur effet (mis à part quelques balourdises que l'on pourrait pardonner d'ailleurs à la réalisation puisque les moyens de l'époque l'exigent) et accorde une part pleine d'humanité à son récit par la relation attendrissante mère-fils qu'entretiennent nos deux héros (campés par un duo d'acteurs excellents : Alex Vincent et Catherine Hicks) en prise avec la poupée tueuse maléfique plus déterminée comme jamais dans ses desseins. Hollande se complaît dans ses astuces à faire un clin d'œil furtif à la mémorable "The Shining" de Stanley Kubrick dans un visuel assez bluffant, et tente de recréer cette même tension emblématique (puisée aux racines de l'épouvante) qu'il réussit à cristalliser dans un climax dantesque qui multiplie les effets de surprise jusqu'à épuiser son spectateur. Un scénario simpliste ! qui exploite agréablement ses atouts sans jamais se verser dans la facilité, évite les écueils et offre un divertissement pur spectaculaire qui le fait entrer dans le registre des "anomalies classiques" en avance sur leur époque. "Child's Play" devient dans ses derniers instants un pur bonheur horrifique qui n'arrête jamais de repousser les limites du spectaculaire et ce jusqu'à l'épuisement de son matériel. Un chef-d'œuvre absolu !
Chucky est devenu au fil du temps un mythe du cinéma d’horreur. Sa carrure est largement associée à l’image que l’on se fait d’une poupée maléfique. C’est en 1988 que sa légende démarre avec le film « Jeu d’enfant » un brin mou, qui reste tout de même agréable à regarder. La première séquence qui montre un tueur en série transposer son esprit grâce au vaudouisme dans le corps de cette immonde poupée place le contexte, celui du surnaturel que confronterons sans cesse les personnages. L’histoire qui présente des situations réalistes est confrontée à un objet animé, ce qui semble irréel. Ainsi, il est régulièrement question de la croyance, de la peur de ce qui semble impossible et le long-métrage mise sur cet aspect pour faire peur notamment au départ en nous mettant du côté de la première victime de Chucky. Une séquence réellement stressante car le réalisateur mise sur des caméras subjectives (qui adoptent le regard du personnage) efficaces pour créer une longue partie de cache-cache effrayante dans un appartement sombre. Néanmoins après ce premier meurtre de Chucky, ce dernier se montre plus souvent à la caméra ce qui diminue son impact horrifique. Son design est, il faut le dire, particulièrement terrifiant et assure tout de même le reste de l’horreur du métrage. La course-poursuite qui lance les héros de l’histoire aux trousses de la poupée n’est tout de même pas inintéressante et met en place de bonnes idées. De plus, les effets spéciaux sont réussis, on croit à ce personnage bel et bien vivant qui multiplie les coup-bas pour satisfaire ses pulsions meurtrières. Un petit coup d’éclat qui, sans être exceptionnel, ouvrira la voie à plusieurs décennies d’ancrage dans la culture populaire.
J'ai passé un bon moment devant ce film culte. J'ai trouvé la première partie très bien, angoissante spoiler: tant que Chucky ne se révèle pas officiellement et reste un mystère pour les adultes . Ensuite c'est un peu moins bien spoiler: Chucky pète les plombs et perd toute sa subtilité , ça fait moins peur. Mais le film est sympa à voir, le petit Andy est très attachant et j'ai trouvé qu'il jouait très bien.