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    The Bride With White Hair
    Note moyenne
    3,6
    54 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
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    7 critiques spectateurs

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    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    766 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2011
    Doté d'un excellent scénario, ce film hongkongais de Ronny Yu mélange superbement l'univers du wu xia pian, du fantastique et le tout est agrémenter d'une histoire d'amour ( façon " Roméo et Juliette ) qui est vraiment passionnante à suivre.
    Coté casting, Leslie Cheung est tout simplement remarquable dans le rôle d'un jeune combattant qui tombe amoureux de la tueuse du camp adverse, qui est interpréter avec beaucoup de finesse par l'actrice Brigitte Lin. Cette dernière envoùte littéralement ce long métrage à chacune de ses présences grâce à son charme qui laissera, à n'en point douter, peu de personne insensible.
    Au niveau de la réalisation, Ronny Yu s'en sort avec tout les honneurs, surtout lors des scène de combats ( chorégraphié par un certain Philip Kowk ) qui sont filmées avec une élégance rarement égalé.
    Esthétiquement, cette oeuvre est tout simplement grandiose, et tout le mérite en revient notamment à la photographie éblouissante d'un Peter Pau ( qui s'occupera quelques années plus tard de la photo du légendaire " Tigre et Dragon " ) au sommet de son art, ainsi qu'aux superbe costumes concoctés par le grand Emi Wada ( qui s'était occupé auparavant des costumes de deux films de Kurosawa, " Ran " et " Rêves " ).
    Vous l'aurez compris, " Jiang-Hu, la mariée aux cheveux blancs " est clairement un chef-d'oeuvre du genre, et inutile de dire que je prend à chaque fois un immense plaisir à le visionner.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 février 2013
    "La mariée aux cheveux blancs" est un film de sabres chnois au scénario usé jusqu'à la moelle et doté d'une réalisation lamentable. Souvent ridicule, ce long métrage hong kongais se démarque toutefois par un aspect violent plus prononcé que dans les autres films de ce genre ainsi qu'un érotisme peu banal. En dehors de ça, les scènes de combats sont molles et soporifiques; un comble pour ce style cinématographique !!!!!
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 septembre 2010
    Un film qui ne manque ni de grâce, ni de délicatesse esthétique... du moins en son début. Il s'en suit une multitude de scènes assez pittoresques du cinéma chinois (certainement trop à mon goût), avec des gros méchants-pas-beaux qui nous rappellent ceux présents dans les sentaïs japonais. Moi ça m'a bloqué, mais je pense que tout adorateur d'histoires de "fantômes chinois" peut foncer la tête baissée. D'où ma note de 2 étoiles, qui n'est finalement que l'expression d'un sentiment tout personnel.
    Marc L.
    Marc L.

    46 abonnés 1 604 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2021
    Comme le disait Lao Tseu juste avant de recommander un nouveau cruchon de saké, “si tu veux sentir le vent frais de la nouveauté emplir tes poumons, commence déjà par arrêter de regarder des Wu Xia Pan”. Et il avait raison, le bougre, car le genre est terriblement codifié, à la limite de la pétrification. Pourtant, si on prend en compte ce que les Wu Xia sont devenus en l’espace d’une vingtaine d’année, c’est en regardant ce spécimen, antérieur même au surgissement médiatique du genre en Occident, qu’on se rend compte à quel point, d’un point de vue cinématographique (et pas que...), Hong Kong aurait tout gagné à rester une entité bien distincte de la Chine populaire. Question d’époque et de génération sans doute, mais dans les affrontements “aériens” dont le genre est friand, j’ai toujours préféré qu’on voit un peu les câbles plutôt que de savoir qu’ils ont été effacés numériquement. De même, ce spécimen est gentiment coquin aux entournures, ce que la morale communiste a toujours réprouvé, et plutôt qu’une leçon de réalisme politique à demi-mots, il préfère s’ancrer dans une façon très occidentale d’appréhender la passion amoureuse et la trahison. Il y a surtout qu’avec les moyens limités dont ils disposaient, ces productions typiquement HK ne craignaient pas de poser de choix esthétiques et chromatiques tranchés : des cieux rougeoyants, des duels sous une pluie de pétales de cerisiers, des nappes de brumes d’où surgissent des guerriers masqués, et j’en passe : des réalisateurs comme Ronnie Yu n’avaient peur de rien et ne cherchaient jamais la voie médiane. Sans doute était-ce parfois un brin ridicule et excessif mais, couplés à ces musiques libres de droit (ou pas) piochées dieu sait où, la plupart du temps, le résultat fonctionnait du tonnerre. C’est ce genre de choses dont Tarantino s’est probablement gavé avant d’avoir l’idée de tourner ‘Kill Bill’, tout un univers, auparavant réduit chez la plupart des spectateurs à de vagues réminiscences de vieilleries asiatiques entr’aperçus sur une chaîne allemande ou italienne un soir d’ennui, qu’il est parvenu à ramener à la surface avant de lui conférer la respectabilité qui lui manquait. Aujourd’hui, un truc comme ‘The bride with white hair’ est peut-être un peu chiant à suivre mais ça reste sacrément classe..!
    Dahrar
    Dahrar

    27 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2013
    "Jiang-Hu" adapte l'éternel conte de "Roméo & Juliette" dans une Chine féodale où des combattants d'élite se livrent des duels formidables, à l'occasion desquels il n'est pas lésiner sur la violence, mais que le montage frénétique rend peu lisible. Par ailleurs, le film explore la passion charnelle qui dévore les personnages, ce qui était assez original pour l'époque. L'un des gros points forts de ce film est sa beauté technique et la richesse de ses couleurs, qu'il s'agisse des costumes ou bien de la lumière adoptée lors du plan.
    Bref, un film de Hong-Kong bien sympathique à découvrir, pour les amateurs de cinéma fantastique et de wu xia pian.
    Yaes
    Yaes

    5 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2021
    Bonjour à tous, et soyez les bienvenus sur une nouvelle chronique dans ce confinement 2.0. Peut-être vous demandez-vous de quel film je peux bien parler aujourd’hui en lisant ce titre ! Ce serait légitime, car The bride with white hair est connu sous plusieurs appellations qui peuvent varier selon la personne à qui vous vous adressez. Si vous parlez à un hongkongais, il y a fort à parier qu’il le désigne sous le titre de Bak fat moh lui zyun, pour un puriste du cinéma asiatique, ce sera Jiang-Hu, et pour un français qui, par hasard, l’aurait vu aux alentours de 1 994 sur Canal +, grâce à l’émission de Jean-Pierre DIONNET, dont j’ai oublié le titre, il vous nommera La mariée aux cheveux blancs. Bref, tout ça pour vous dire que ce petit film asiatique qui, à priori, ne se distingue pas de la production locale de l’époque a atteint un statut culte pour les cinéphiles dont je fais partie.
    Comme toujours, pour les films de la fin des années 80 et du début des années 90 à Hong-Kong, tout semble très appuyé (l’histoire, les sentiments et le jeu des acteurs) si l’on y regarde pas de plus près. Commençons par le résumé que j’ai trouvé sur Allo Ciné : « Lian a été élevée par des loups. C’est aujourd’hui une sorcière redoutée. Lorsqu’elle se retrouve face à un jeune guerrier membre du clan ennemi, c’est le coup de foudre. » C’est vrai que dit comme ça, ils ne nous donnent pas très envie. La première réflexion serait « OK, encore un bon gros mélo chinois à la Roméo et Juliette, bien lourd ». Oui, il y a un peu de mélo, mais pas que… Car si l’on se réfère à la définition du mélodrame, dont « mélo » est l’abréviation, oui, certaines situations sont invraisemblables, mais justifiées par l’aspect fantastique et légendaire du récit ; mais l’intrigue ne sombre jamais dans le pathétique et les personnages n’ont rien de manichéen. Au contraire, ils se posent constamment des questions sur leurs engagements mutuels.
    N’oublions pas les scènes de « baston », car le film n’en manque pas. Elles sont aussi spectaculaires que réussies, transposant dans l’aspect physique des personnages, et leurs déplacements, leurs sentiments. Mais il faut aimer les câbles et les envolées des combattants, je vous le concède. Ce film porte également en lui une charge érotique puissante, ce qui est surprenant lorsqu’on connait la représentation de la nudité dans son pays d’origine. Les deux acteurs principaux n’ont pas été choisis uniquement pour leur talent, mais aussi pour leur physique, car ils sont très beaux tous les deux et sont magnifiés par la caméra du réalisateur et la splendide photo de Peter PAU (Tigre et dragon, Ang LEE - 2000, ou The killer, John WOO – 1989).
    Si certains considèrent que le cinéma de Hong-Kong n’existe plus aujourd’hui, The bride with white hair en constitue l’un des plus beaux vestiges. Certes, ce cinéma n’a plus le faste d’antan et seul Tsui HARK tente encore et toujours de contribuer à un cinéma ambitieux, avec ses tics bien connus, mais aussi une énergie que rien ne vient tarir. Vous pourrez vous rendre compte en (re)découvrant ce film à quel point il déborde de cette énergie créative, typique de ces années-là, mais aussi empreint d’une grande mélancolie qui en rend le ton général différent et les personnages moins stéréotypés. L’émotion nous étreint à plusieurs reprises, sans que cela ne soit jamais larmoyant, ni surjoué.
    Mais n’oublions pas un élément important : comme la plupart des Wu Xian Pian, les films de sabre chinois, dont la production était pléthorique depuis 20 ans, le principe de chevalerie est extrêmement important. L’on peut se demander si le but de ce scénario n’était d’ailleurs pas vulgariser le concept pour l’occident. Les décors, les costumes sont splendides : le budget était là. On peut d’ailleurs s’en rendre compte car l’histoire est linéaire et cohérente. Car, en effet, un des principaux défauts des films de cette époque-là, c’est qu’ils écrivaient un scénario ambitieux et montaient la production en conséquence. Mais comme la plupart étaient produits par des indépendants, le budget se réduisait comme peau de chagrin au fur et à mesure du tournage et des scènes étaient tout simplement retirées. Ce qui provoquait des ellipses de story telling qui étaient parfois difficilement compréhensibles.
    A ce sujet, je devrais écrire une chronique toute entière consacrée à Gunmen (Kirk WONG, 1988), polar crépusculaire et magnifique, malgré les écarts scénaristiques. Mais revenons à nos moutons. Si le film n’a rien à envier à ses contemporains en termes d’action, le scénario est aussi intelligent. Il s’appuie sur une légende locale et s’intéresse surtout aux personnages et à l’évolution de leurs sentiments, ainsi qu’à leurs dilemmes.
    Regardez donc ce film si vous souhaitez vous initier à ce type de cinéma : il contient les pré-requis indispensables (romance, chevalerie, noblesse et cascades aussi spectaculaires qu’inventives) tout en les rendant accessibles à ceux, et ils sont nombreux, peu sensibles à la culture chinoise et ses sorcières si particulières. Malgré cela, le film fut un échec international, ce qui explique son statut culte chez les connaisseurs. Je pense que nous sommes d’ailleurs, nous les connaisseurs du cinéma hongkongais, nombreux à le qualifier de chef-d’œuvre. Ce long-métrage reste le summum de la carrière de Ronnie YU, qui, s’il a réussi par ce film à pénétrer le sérail hollywoodien, n’a jamais réitéré une œuvre d’une telle ampleur et d’une telle grâce.
    Je conclurai cette chronique en vous recommandant évidemment l’édition par Spectrum, tant attendue par les fans, il y a environ 6 mois avec une copie magnifique dans un très beau coffret collector. Vous y trouverez le dispensable The bride with white hair 2, d’un confrère (David WU) qui a plus brillé lors de sa carrière de monteur (La mariée aux cheveux blancs 2, Crying freeman, Le pacte des loups, The killer, Le syndicat du crime 1, & 3, Gunmen, Une balle dans la tête, A toute épreuve, The bride with white hair, rien que ça, où TOUS les films majeurs entre 1986 et 1993 !) qu’en tant que réalisateur. Son film est une pâle copie de celui de YU. On sent très vite la précipitation dans laquelle la production a été montée pour exploiter le filon. Il est sorti la même année que son prédécesseur ! Et l’humour lourdingue ne vient pas rattraper l’ensemble. Mais il y a un deuxième Blu-ray, dédié aux bonus. Et parmi ceux-ci, il y a un film, un vrai : The white-haired witch of lunar kingdom (Jacob CHEUNG, 2014), et celui-ci vaut le détour. Il constitue une sorte de remake des deux précédents, ou peut être considéré comme un reboot de la saga. Toujours est-il que l’histoire est bien écrite et la caméra inspirée. On retrouve parfois les envolées et le romanesque de l’original. A voir, donc…
    J’espère que cette chronique vous aura intéressée et, surtout, qu’elle vous aura donné envie de découvrir ce cinéma d’une grande richesse, même si je vous conseille de ne vous attacher qu’aux films de sabre et aux polars, car les comédies sont difficilement accessibles aux occidentaux. Portez-vous bien et prenez soin de vous en regardant des films qui vous font plaisir !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    J'ai vu Jiang Hu dans le cadre d'un festival de cinéma asiatique, et, aimant plutôt bien les films de sabre et le ciné asiatique, je m'attendais à être émerveillée. Dès les premières secondes du film, un générique magnifique ainsi qu'une scène de combat splendide et onirique, lors d'un coucher de soleil et sous une pluis de fleurs blanches, m'ont convaincue de la réussite de ce film... Hélas, après une série de belles scènes, quoiqu'un peu saccadées, le spectateur est affligé par un film qui accumule des acteurs mauvais, des scènes ridicules (ahhhh, maintenant je sais ce qu'est le cinéma kitsch chinois !) et horripilantes ainsi qu'une intrigue poussive. Restent quelques belles scènes, et encore...
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